Dieselpunk — Wikipédia

Le dieselpunk est un rétrofuturisme, dérivé du steampunk. Le terme a été inventé en 2001 par Lewis Pollack pour caractériser le genre de son jeu de rôle, Children of the Sun[1],[2].

Représentation rétrofuturiste d'une locomotive volante, dans un style dieselpunk inspiré du début des années 1940.

Description[modifier | modifier le code]

Alors que le steampunk fait référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle, le dieselpunk couvre, d'un point de vue culturel, esthétique et technique, la période entre la Première Guerre mondiale et le début des années 1950. Ses inspirations sont diverses : les films noirs, le cinéma expressionniste allemand (Metropolis de Fritz Lang), la littérature pulp, l'Art Déco, le style « streamliner (en) » et le développement des transports en commun fonctionnant à l'essence.

Les thèmes habituellement traités sont les suivants :

  • La course à l'espace, conquête du cosmos et thème également très présent dans le spacepunk.
  • La course aux armements, la recherche et le développement continus des nouveaux systèmes d'armes.
  • La peur rouge, crainte de l'intrusion communiste suscitant l'hystérie collective.
  • La banlieue, restructuration de la société dans des nouveaux développements communautaires.
  • La puissance nucléaire, l'annonce d'un nouvel âge de puissance et de technologie.
  • La Troisième Guerre mondiale, la possibilité de son émergence.
  • Le triomphe du Troisième Reich et de ses alliés et le monde qui en découle.

Les domaines d'expression du genre dieselpunk[modifier | modifier le code]

L'art et la culture du dieselpunk sont influencés par les mouvements artistiques du Futurisme et du Modernisme, arrivés vers la fin de la Première Guerre mondiale. Par conséquent, la mode, l'architecture, les beaux-arts, le cinéma et même la musique participeraient au développement d'une vision dieselpunk du futur. L'art déco est un style prédominant du dieselpunk, particulièrement dans les environnements riches.

Le dieselpunk dans la littérature, la bande dessinée et le manga[modifier | modifier le code]

Le dieselpunk dans les jeux[modifier | modifier le code]

Le dieselpunk dans les clips vidéos[modifier | modifier le code]

Le dieselpunk au cinéma[modifier | modifier le code]

Le dieselpunk en série télévisée[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Lewis B. Pollak Jr., « Misguided Games, Inc. is pleased to announce that Children of the Sun has shipped from the printer. », sur web.archive.org,
  2. (en) Piecraft et Nick Ottens, « Discovering Dieselpunk », The Gatehouse Gazette, no Issue 1,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Joe Juba, « The Story Behind The Outer Worlds’ Amazing Art », sur Game Informer (consulté le )
  4. Marcus Rauchfuß, « Iron Sky », Never Was, (consulté le )
  5. (en) Whitney Milam, « “Avatar: The Last Airbender” spin-off brings old crew, new questions », sur HollywoodNews.com, (consulté le ).
  6. (en) Hilde Heyvaert, « Review: Avatar, The Legend of Korra (first season, Book 1: Air) », sur Ottens.co.uk, (consulté le ).
  7. Nick Ottens, « The Man in the High Castle », Never Was, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]