Dirigeants du Japon — Wikipédia

L'empereur du Japon (天皇, Tennō?) est le chef de l'État japonais jusqu'en 1947. Depuis 1947 il est constitutionnellement l'autorité morale et le symbole du pays. Historiquement, cependant, le pouvoir impérial a souvent été usurpé de fait par des chefs de familles puissantes, dont les mieux connus sont les shoguns (将軍, shōgun?).

Selon la Constitution du Japon promulguée en 1947 lors de l'occupation ayant suivi la Seconde Guerre mondiale, l'empereur du Japon a maintenant un rôle uniquement symbolique, le pouvoir exécutif étant détenu par le Premier ministre (内閣総理大臣, Naikaku sōri daijin?, litt. « Premier ministre du Cabinet »), chef du gouvernement, à l'instar de ses homologues dans la plupart des autres monarchies constitutionnelles.

Souverains impériaux[modifier | modifier le code]

L'empereur Naruhito, en fonction depuis le 1er mai 2019

Empereurs retirés[modifier | modifier le code]

Pour échapper aux pressions et conserver leur pouvoir, certains empereurs « retirés » affectèrent de laisser le trône à des membres de leur famille, tout en exerçant leur contrôle depuis les coulisses :

Dirigeants autres qu'empereurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]