Djamel Eddine Kouloughli — Wikipédia

Djamel Eddine Kouloughli
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Djamel Eddine Kouloughli (arabe : جمال الدين كولوغلي), né le et mort le , est un linguiste franco-algérien, spécialisé dans la phonologie et la tradition grammaticale de l'arabe[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Djamel Eddine Kouloughli est né à Constantine, en Algérie, le 6 décembre 1947[2]. Après une formation initiale en anglais à l'Université d'Alger et à l'Université de Paris 8, il s'oriente vers la linguistique arabe[1].

Il est recruté par le CNRS en 1982 [1] et s'oriente de plus en plus vers la théorie linguistique, rejoignant le Laboratoire de linguistique formelle et faisant une thèse sur la phonologie de l'arabe algérien sous la direction d'Antoine Culioli [3] en 1978.

Après avoir travaillé deux ans au Caire, il revient en France en 1996 pour fonder le Centre d'étude des langues et littératures du monde arabe, UMR rattachée à l'ENS de Fontenay-St Cloud[1] . Cette unité de recherche a été fermée en 2001.

Il rejoint ensuite le Laboratoire d'histoire des théories linguistiques, où il effectue des recherches sur le développement des théories grammaticales arabes[1]. Il a beaucoup collaboré avec Georges Bohas[4].

Hommage[modifier | modifier le code]

Après sa mort, un numéro spécial de l'Histoire Épistémologie Langage lui est consacré[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d et e Guillaume, « In memoriam Djamel Eddine Kouloughli (1947-2013) », Histoire Épistémologie Langage, vol. 62,‎ , p. 17–22 (lire en ligne)
  2. ↑ Archambault, « Djamel Eddine Kouloughli, portrait seul et en groupe [note biographique] », Bulletin d'Études Orientales, vol. 36, no 2,‎ , p. 7–10 (lire en ligne)
  3. ↑ « Contribution à la phonologie générative de l'arabe : le système verbal du parler arabe du S.R.A. (Nord-Constantinois, Algérie) / Djamel-Eddine Kouloughli ; sous la direction de Antoine Culioli - Sudoc », www.sudoc.fr
  4. ↑ Georges Bohas, « Une collaboration inachevée », Histoire Épistémologie Langage, vol. 36, no 2,‎ , p. 111–118 (lire en ligne)
  5. ↑ « Hommage à Djamel Eddine Kouloughli », Histoire Épistémologie Langage, vol. 36, no 2,‎ (lire en ligne)
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