Domenico Fontana — Wikipédia

Domenico Fontana
Portrait de Domenico Fontana, peinture de Federico Zuccari, exposée dans la pinacothèque de Brera
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Domenico Fontana (Melide, 1543 – Naples, 28 juin 1607) est un architecte tessinois[1],[2],[3] maniériste qui a participé à la réurbanisation de Rome. Il œuvra principalement à Rome et à Naples.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Coupole de la chapelle Sixtine, basilique Sainte-Marie-Majeure.

Domenico Fontana naît à Melide, un village du lac de Lugano, à cette époque possession conjointe de quelques cantons suisses de l'ancienne Confédération suisse, et actuellement partie du Tessin[4].

À tout juste vingt ans, en 1563, il se rend à Rome pour rejoindre son frère aîné, et en tout cas avant la mort de Michel-Ange, et fait des études approfondies des œuvres des maîtres anciens et modernes. Il a notamment la confiance du cardinal Felice Peretti (tout au long de sa carrière cardinale, il aimait être appelé « Cardinal Montalto »), mécène éclairé qui deviendra plus tard le pape Sixte V.

En 1584, le cardinal lui commande de la construction dans la basilique Sainte-Marie-Majeure d'une chapelle latérale avec un dôme, de plan en croix grecque, la chapelle Sixtine (à ne pas confondre avec la chapelle du même nom au Vatican). C'est une magnifique structure, bien équilibrée malgré la profusion de détails et la surcharge d'une riche ornementation, qui n'interfère en rien avec le schéma architectural principal. Elle est couronnée d'une coupole dans le style ancien de San Mario à Montepulciano. Dans cet ouvrage, Fontana a pu démontrer ses compétences techniques car la nouvelle chapelle doit intégrer la chapelle de la Nativité d'Arnolfo di Cambio : la petite chapelle est transportée entièrement à l'intérieur de la nouvelle structure à l'aide de machines de construction complexes.

Le dôme légèrement ogival fait parler d'une certaine tendance vers les proportions « gothiques » dans l'architecture de Fontana[5]. La chapelle est destinée à abriter le tombeau du pape Sixte V. Pie V y est également enterré.

Pour le même client, il construit le Palazzo Montalto près de la basilique Sainte-Marie-Majeure, avec une distribution habile des masses et un schéma décoratif fait de reliefs et de festons, impressionnant par l'habileté avec laquelle l'artiste adapte le projet à l'espace à sa disposition.

Après avoir l'accession de Sixte V au trône de saint Pierre en 1585, il est nommé architecte de la basilique. Il ajoute la lanterne au dôme et propose l'extension de l'intérieur avec une nef bien définie. Il obtient, entre autres distinctions, le titre de chevalier de l'Ordre de l'Éperon d'or[6].

Grands travaux[modifier | modifier le code]

Les modifications qu'il entreprend dans la basilique Saint-Jean-de-Latran vers 1586 sont plus importantes : il ajoute une imposante double arcade de grande portée dans la loggia de la façade nord et probablement le portique à deux étages, la Scala Santa. Cette prédilection pour les arcades en tant qu'éléments essentiels d'un projet architectural est mise en évidence dans les fontaines qu'il conçoit avec son frère Giovanni, par exemple la Fontana dell'Acqua Paola ou la Fontana di Termini.

Archibasilique Saint-Jean de Latran.

Au niveau des constructions civiles, son style fort et sobre, avec une forte influence de l'école de Vignole, s'illustre dans le palais du Latran, commencé en 1586, dans lequel l'application vigoureuse des principes structurels et un pouvoir de coordination sont indéniables, mais aussi le manque total d'imagination et la monotonie stérile du style. Il a pour caractéristique de se contenter d'une solution unique face à un problème architectural, comme le montre le fait qu'il réapplique le motif du palais du Latran dans la partie du Vatican contenant l'actuelle résidence papale, ainsi que dans les ajouts qu'il apporte au palais du Quirinal.

Dans le complexe du Vatican, il construit la façade du palais papal vers la place et conçoit le bras transversal à travers la cour du Belvédère pour abriter la Bibliothèque apostolique vaticane[7]. |

Obélisques égyptiens[modifier | modifier le code]

Érection de l'obélisque sur la place Saint-Pierre en 1586.

Sixte Quint lui confie en 1586 la tâche de dresser l'obélisque de 327 tonnes sur la place Saint-Pierre, et qui est alors sur le côté de la basilique, à moitié enseveli sous des ruines. Cet exploit d'ingénierie nécessite l'effort concerté de 900 hommes, 75 chevaux et d'innombrables poulies et longueurs de corde.

Fontana en donne un compte rendu détaillé dans Della transportatione dell'obelisco Vaticano e delle fabriche di Sisto V (Rome, 1590)[8]. L'astronome Ignazio Danti est connu pour l'avoir assisté dans ce travail.

Fontana utilise également sa connaissance de la statique, qui suscite un étonnement universel à l'époque, dans l'érection de trois autres obélisques antiques : à la demande de Sixte Quint, il récupère, en 1587, l'obélisque placé par l'empereur Auguste au Circus Maximus et le dresse sur la Piazza del Popolo (Obélisque Flaminio). Il installe deux autres obélisques, un sur la place Sainte-Marie-Majeure (Obélisque de l'Esquilin) et l'autre sur la place Saint-Jean-de-Latran (Obélisque du Latran). Par ailleurs, il aménage la place du Quirinal.

Carlo Lambardi figure parmi ses collaborateurs romains[9].

Épilogue napolitain[modifier | modifier le code]

Fontaine de Neptune à Naples.

Il collabore aux travaux de Giacomo della Porta et Rome lui doit aussi le palais pontifical de Montecavallo au Quirinal, la bibliothèque du Vatican, la Fontana dell'Acqua Felice, fontaine qui amène l'eau prise au col delle Pantanelle, près du village de la Colonna à 20 kilomètres, destinée à alimenter les quartiers du Quirinal, du Monte Pincio et du Capitole. La dernière année du pontificat de Sixte V, il construit avec Giacomo della Porta, le dôme de Saint-Pierre imaginé par Michel-Ange[10].

Après la mort de son mécène, pour qui il fait ériger un somptueux catafalque[11], il reste quelque temps au service de son successeur, le pape Clément VIII qui ne lui témoigne pas autant de faveur. Tombé en disgrâce, il est accusé, par des ennemis jaloux, d'avoir détourné à son profit des sommes considérables et se voit obligé de quitter Rome. Il se retire à Naples où il est nommé ingénieur du vice-roi espagnol, le comte de Miranda, Il engage de grands travaux urbains, comme l'ingénierie des eaux du Regi Lagni. Sa mission la plus prestigieuse est la conception du nouveau Palais royal dont la construction commence en 1600.

Il meurt en 1607, et est enterré dans l'église Sainte-Anne-des-Lombards comme il l'avait demandé ; après l'effondrement de l'église en 1805, son sépulcre est déplacé dans le vestibule de l'église de Monteoliveto où l'archiconfrérie des Lombards a déménagé.

Famille[modifier | modifier le code]

Le frère aîné de Domenico, Giovanni Fontana, (Melide, 1540-1614), arrive à Rome avant lui ; il est moins étudié, mais a joué un rôle important en travaillant à ses côtés en tant qu'ingénieur hydraulique et concepteur de fontaines.

Le fils de Domenico, Giulio Cesare Fontana (1573-1627), est un architecte important, actif au tournant des XVIe et XVIIe siècles dans le royaume de Naples[12]. Il réalise quelques travaux paternels et conçoit des travaux d'ingénierie de remise en état dans la campagne au nord de Naples. Il érige le premier noyau du Palazzo degli Studi di Naples, maintenant le Musée archéologique national de Naples.

Œuvres[modifier | modifier le code]

À Rome[modifier | modifier le code]

À Naples[modifier | modifier le code]

Le palais royal de Naples

Autres[modifier | modifier le code]

  • Villa Sforzesca, près de Castell'Azzara, (1576) : il y travaille avec son frère Giovanni.

Œuvres écrites[modifier | modifier le code]

  • Della trasportatione dell'obelisco Vaticano et delle fabriche di nostro Signore Papa Sisto V, 1590 et dans une version agrandie en 1604 (réimpression en 1979 par A. Carugo ; réimpression partielle en 1987 par D. Conrad).

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • 2007 : Domenico Fontana : ingénieur, architecte, urbaniste d'Adriano Kestenholz

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Domenico Fontana, Italian architect, in Encyclopædia Britannica. URL consultato il 14 gennaio 2021.
  2. Alessandro Ippoliti, Domenico Fontana, in Dizionario biografico degli italiani, vol. 48, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, 1997. URL consultato il 14 gennaio 2021
  3. Fontana, Doménico, in Sapere.it, De Agostini. URL consultato il 14 gennaio 2021.
  4. Dizionario Biografico degli Italiani
  5. Gianfranco Spagnesi, Progetto e architetture del linguaggio classico: (XV-XVI secolo), 1999, (ISBN 88-16-40488-4), p. 203.
  6. vi si fa riferimento nella "firma" di Domenico Fontana incisa su alcune basi delle colonne del Palazzo Reale di Napoli. Il testo cita: "DOMENICVS FONTANA PATRITIVS ROMANVS / AVRATAE MILITIAE EQVES / ET COMES PALATINVS INVENTOR".
  7. Giuseppe De Logu, L'architettura italiana del Seicento e del Settecento, 1993, (ISBN 88-220-3336-1), p. 36.
  8. New York Public Library digital collections
  9. (en) Gianpasquale Greco, « Un angolo di Toscana a Roma: la Cappella di Carlo Lambardi «Nobilis Aretinus» in Santa Maria in Via, in "Predella. Journal of visual arts", n°41-42, pp. 99-105; XXIV-XLV », Predella. Journal of visual arts.,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Jean-Bernard Mary-Lafon. Rome ancienne et moderne depuis sa fondation jusqu'à non jours. Furne, 1852 (Livre numérique Google)
  11. Victor-Lucien Tapié, Barroco e classicismo, 1998, (ISBN 88-343-2513-3), p. 202.
  12. a et b Della Trasportatione dell’Obelisco Vaticano, Rome, 1590

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Domenico Fontana, Della trasportazione dell'obelisco vaticano et delle fabriche di Nostro Signore Papa Sisto V fatte dal Cavallier Domenico Fontana architetto di Sua Santità, libro primo, Domenico Basa, Roma 1590; Idem, Libro secondo in cui si ragiona di alcune fabriche fatte in Roma, et in Napoli, Costantino vitale, Napoli 1604; Idem, Della trasportazione dell'obelisco vaticano, ristampa anastatica dei libri primo e secondo, a cura di Adriano Carugo, con un'introduzione di Paolo Portoghesi, Il Polifilo, Milano 1978.
  • Giovanni Baglione, Le Vite de' Pittori, Scultori et Architetti dal Pontificato di Gregorio XIII fino a tutto quello d'Urbano VIII, Roma 1642, ristampa anastatica commentata da Jacob Hess e Herwarth Röttgen, Città del Vaticano 1995, volume I, 84-86 (testo), volume III, 662-701 (commento).
  • Giovanni Pietro Bellori, Le vite de' pittori, scultori et architetti moderni (it), Roma 1672, 141-164 (nuova edizione a cura di Eveina Borea, introduzione di Giovanni Previtali, Einaudi, Torino 1976, 149-175).
  • Filippo Baldinucci, Delle notizie de' professori del disegno da Cimabue in qua, edizione accresciuta di annotazioni di Domenico Maria Manni, volume IX, Firenze 1771, 237-245 (prima edizione Firenze 1681-1728).
  • Francesco Milizia, Dizionario delle belle arti del disegno, volume I, Bassano el Grappa 1822, 266-267 (prima edizione Bassano del Grappa 1797; Idem, Memorie degli architetti antichi e moderni, quarta edizione accresciuta e corretta dallo stesso autore, volume II, Bassano del Grappa 1785, 66-79 (prima edizione sotto il titolo Le vite de' più celebri architetti d'ogni nazione e d'ogni tempo, Roma 1768; prima edizione sotto il titolo corrente Parma 1781).
  • Gian Alfonso Oldelli, Dizionario storico-ragionato degli uomini illustri del Cantone Ticino, Lugano 1807.
  • Carlo Fea, Miscellanea filologica critica e antiquaria. Miscellanea di scavi d'antichità, tomo II, N. II, Lavori di Sisto V, Roma 1836, 2-11.
  • Antonino Bertolotti (it), Artisti lombardi a Roma, volume I, Milano 1881, 38, 72-96, 209, volume II, 14, 28, 272, 355; Idem, Artisti modenesi, parmensi e delle Lunigiana a Roma, Modena 1882, 26, 40-41, 61, 101; Idem, Artisti subalpini in Roma nei secoli XV, XVI e XVII, Mantova 1884, 104-105, 157; per Giovanni Fontana si veda ibidem, 40, 44, 159, Idem, Artisti bolognesi, ferraresi e alcuni altri del già Stato Pontificio in Roma, Bologna 1885, 79-82; Idem, Artisti francesi a Roma, Mantova 1886, 64-66; Idem, Artisti svizzeri in Roma nei secoli XV, XVI, e VII, Bellinzona 1886, 2, 11-15, 19, 33, 35, 45, 70-71; per Giovanni si veda ibidem, 2, 11-13, 15-16, 32-33, 45, 48, 71.
  • E. Mazzetti, Il testamento di Domenico Fontana, in Bollettino Storico della Svizzera Italiana, 1-2, 1902, 26-31.
  • J.A.F. Orbaan, Il caso Fontana, in Bollettino d'arte, IX, 6, giugno 1915, 1-4; Idem, Die Selbstverteidigung des Domenico Fontana 1592-1593, in Repertorium für Kunstwissenschaft, LVI, 1925, 176-189.
  • Massimo Guidi, I Fontana di Melide, in Roma, VI, 1928, 433-446, 481-494.
  • E. Guidoni (a cura di), I "Libri dei conti" di Domenico Fontana. Riepilogo generale delle spese e Libro I, introduzione di A. Marino, trascrizione di A. Laconelli, in Storia della Città, anno XI, 1986, numero 40, 45-85; Idem, I monumenti antichi: il Settizonio, le colonne coclidi, i "massicci" di Termini, i cavalli del Quirinale, Libri III, XIV, IX, X, in Storia della Città, anno XII, 1987, numero 43, 86-105; Idem, L'obelisco del Vaticano, Libro XVI, in Storia della Città, anno XIII, 1988, numero 48, 98-104.
  • Ugo Donati (it), Artisti ticinesi a Roma, Bellinzona 1942, 21-76, 43, illustrazione, 74, numero 49.
  • Antonio Muñoz, D. Fontana, architetto 1543-1607, Roma-Bellinzona 1944 (Quaderni italo-svizzeri, 3).
  • A. Schiavo, Notizie biografiche sui Fontana, in Studi Romani, anno XIX, 1971, 56-61.
  • T.A. Marder, Sixtus V and the Quirinal, in The Journal of the Society of Architectural Historians, volume 37, dicembre 1978,283-294.
  • R. Schiffmann, Roma felix: Aspekte der städtebaulichen Gestaltung Roms unter Papst Sixtus V., Francoforte sul Meno 1985.
  • L. Di Nuzzo, La progettazione sistina della piazza di San Giovanni in Laterano, in Storia della Città, anno I, 1986, numero 40, 5-43.
  • T. Colletta, Domenico Fontana a Napoli: i progetti urbanistici per l'area del porto, in Storia della Città, anno XII, 44, 1987, 76-118.
  • H. Gamrath, Roma sancta renovata: studi sull'urbanistica di Roma nella seconda metà del secolo XVI con particolare riferimento al pontificato di Sisto V, Roma 1987 ("Analecta Romana Instituti Danici", Supplementum).
  • C. Benocci, Roma, Villa Mattei al Celio: le sistemazioni cinque-seicentesche del giardino, di Giovanni e Domenico Fontana, in Storia della Città, anno XIII, 1988, numero 46, 102-125.
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  • G. Curcio, M. Manieri Elia, Architettura e città: i modelli e la prassi, Roma-Bari 1989.
  • L. Spezzaferro, Dalla macchinazione alla macchina, in Fabbriche e architetti ticinesi nella Roma barocca, a cura di G. Curcio e L. Spezzaferro, Milano 1989, IX-XXVII.
  • M. Quast, Die Villa Montalto in Rom. Entstehung und Gestalt im Cinquecento, Monaco di Baviera 1991.
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  • C. D'Onofrio, Gli obelischi di Roma. Storia e urbanistica in una città dall'età antica al XX secolo, terza edizione interamente riveduta e ampliata, Roma 1992, 97-280 (prima edizione Roma 1965).
  • A. Ippoliti, Analisi dell'intervento laterano di Domenico Fontana, in Sisto V, volume I, Roma e il Lazio, a cura di Marcello Fagiolo e Maria Luisa Madonna, Roma 1992, 439-446.
  • M. Manieri Elia, Riflessioni sul significato della scala pontificale laterana (e una nuova ipotesi sul significato degli obelischi sistini), ibidem, 519-543.
  • T.A. Marder, Sisto V e la fontana del Mosè, ibidem, 519-543.
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  • J. Ruysschaert, La Biblioteca vaticana di Sisto V nelle testimonianze coeve, ibidem, 329-338.
  • C.P. Scavizzi, Il ponte Felice al Borghetto nel quadro della viabilità territoriale, ibidem, 623-638.
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  • Leros Pittoni, Gabrielle Lautenberg, Roma felix. La città di Sisto V e Domenico Fontana, Viviani, Roma 2002.
  • G. Curcio, Del Trasporto dell'Obelisco Vaticano, e sua Erezione, in Il tempio vaticano 1694: Carlo Fontana, Milano 2003, CLX-CLXXVII.
  • P. Mascilli Migliorini, Domenico Fontana urbanista a Napoli, in Cittä e storia, nuova serie, anno I, numero 0, 2004, 152-157.
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  • Max Pfister, Repertorium der Magistri Luganesi, 1, 1994.
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  • E. Kasten, Fontana, Marsilio, ad vocem, in Saur. Allgemeines Künstler-Lexikon, 42, München-Leipzig, 2004, 173-174.
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  • Edoardo Villata, Domenico Fontana. Biografia e bibliografia, in Giorgio Mollisi (a cura di), Arte&Storia, Svizzeri a Roma nella storia, nell'arte, nella cultura, nell'economia dal Cinquecento ad oggi, Edizioni Ticino Management, anno 8, numero 35, settembre-ottobre 2007, Lugano 2007, 46-53.
  • Giorgio Mollisi, La Parrocchiale di Melide. Un esempio di decorazione sistina nella chiesa dei Fontana, in Giorgio Mollisi (a cura di), Arte&Storia, Svizzeri a Roma nella storia, nell'arte, nella cultura, nell'economia dal Cinquecento ad oggi, Edizioni Ticino Management, anno 8, numero 35, settembre-ottobre 2007, Lugano 2007, 54-65; Idem, Di alcuni artisti sistini del lago di Lugano. Precisazioni e scoperte, in Ibidem, 66-68.
  • Isabella Salvagni, I ticinesi a Roma tra corporazione e accademia. Il caso dell'Accademia di San Luca (1550-1610), in Giorgio Mollisi (a cura di), Arte&Storia, Svizzeri a Roma nella storia, nell'arte, nella cultura, nell'economia dal Cinquecento ad oggi, Edizioni Ticino Management, anno 8, numero 35, settembre-ottobre 2007, Lugano 2007, 74-86.
  • Paola Carla Verde, Domenico Fontana, il segno dell'arte, Electa, Napoli 2007.
  • Simona Ostinelli, Domenico Fontana (1543 - 1607). Itinerari di architettura a Roma e Napoli. Guida storico-artistica, Silvana editoriale, Cinisello Balsamo 2009.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]