Dominique Loiseau (horloger) — Wikipédia

Dominique Loiseau
Biographie
Naissance
Décès
(à 64 ans)
Nationalités
Formation
Philosophie, Université de Nanterre. École d’Horlogerie d’Anet, Dreux.
Activité
Autres informations
Site web

Dominique Loiseau, né le à Boulogne-Billancourt et mort le (à 64 ans)[1], est un horloger franco-suisse actif dans le secteur de la Haute Horlogerie à partir des années 1970. Il est le créateur de montres à complications dont les 6 montres des sables, la pendule La Rose des temps, les montres Renaissance[2] ou encore Blancpain 1735[3]. En 2011, il présente la 1f4[4],[5], une des montres bracelet automatiques les plus compliquées avec 8 brevets. En 2012, Dominique Loiseau annonce sa collaboration avec la Manufacture de Haute Horlogerie Suisse Girard-Perregaux[6],[7],[8].

Dominique Loiseau

Biographie[modifier | modifier le code]

Adolescent, Dominique Loiseau ignore le désir de son père de le voir perpétuer la tradition horlogère de la famille. Bachelier à 15 ans, il entreprend des études sur l’art, la littérature et l’histoire et est diplômé es philosophie à l’université de Nanterre. La période de 1968 bouleverse sa vie et l’amène à s’interroger sur son avenir et l’amour qu’avait son père pour le travail manuel… Il intègre l’École d’horlogerie d’Anet à Dreux puis le Technicum de La Chaux-de-Fonds en Suisse. Il est ensuite nommé responsable des restaurations au musée international d'horlogerie à la Chaux-de-Fonds pendant trois ans puis s’engage au sein de son atelier personnel dans la restauration de plusieurs chefs-d’œuvre horlogers dont l’automate La musicienne de Pierre Jaquet-Droz.

Enfin, il se tourne vers la réalisation de créations horlogères[9]. Œuvrant notamment en coulisses de plusieurs manufactures de Haute Horlogerie[10], il donne naissance à plusieurs créations: la montre à grande sonnerie Renaissance, le Tourbillon (horlogerie) Capriccio, la pendule Rose des temps [11], les 6 montres des sables, l’automate Alpha-Omega ou la Blancpain 1735.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les actualités à la une - Worldtempus », sur worldtempus.com (consulté le ).
  2. (de) « Watch The Journal - W The Journal », sur W The Journal (consulté le ).
  3. http://fr.worldtempus.com/marque-de-montres/atelier-loiseau
  4. « Le site hebdo.ch n'existe plus », sur hebdo.ch, Le Temps SA, (consulté le ).
  5. http://www.lesmeilleuresmontres.com/2011/11/la-1f4-une-montre-signee-dominique-loiseau/
  6. ‘Inspired’ partnership puts industry on watch, 7 mars 2012, Finantial Times, Watches and Jewelry report
  7. « La Cote des Montres », sur lacotedesmontres.com (consulté le ).
  8. Forbes : Loiseau
  9. http://www.lesmeilleuresmontres.com/2012/04/la-marque-horlogere-dominique-loiseau/
  10. « Les actualités à la une - Worldtempus », sur worldtempus.com (consulté le ).
  11. La Rose des temps, Dominique Loiseau, Nicolas Peter et Jurg Donatsch, 1984, Édition Oméga (Bienne)

Liens externes[modifier | modifier le code]