Douala — Wikipédia

Douala
Blason de Douala
Héraldique
De haut en bas, de gauche à droite : le Boulevard de la liberté, la Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, la Chambre de commerce, le Palais des rois Bell et le Sud Obelisk, l'Akwa Palace et le Monument funéraire des rois Bell.
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Région Région du Littoral
Département Wouri
Maire Roger Mbassa Ndine
Démographie
Population 5 066 000 hab. (2023[1])
Densité 5 489 hab./km2
Géographie
Coordonnées 4° 03′ nord, 9° 42′ est
Altitude 13 m
Superficie 92 300 ha = 923 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Voir sur la carte topographique du Cameroun
Douala
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Voir sur la carte administrative du Cameroun
Douala
Géolocalisation sur la carte : région du Littoral
Voir sur la carte administrative de région du Littoral
Douala

Douala est la capitale économique et le principal centre d'affaires du Cameroun. Peuplée de 4,9 millions d’habitants[1],[2], elle est l'une des deux plus grandes villes du pays avec la capitale politique Yaoundé. La ville se développe à partir de son port de commerce sur l'estuaire du fleuve Wouri ouvert sur le golfe de Guinée. Chef-lieu de la région du Littoral et du département du Wouri, elle a le statut de communauté urbaine constituée de six communes d'arrondissement.

Douala est une mosaïque des différentes ethnies de toutes les régions du Cameroun.

Géographie[modifier | modifier le code]

Douala. Plan, de peu antérieur à 2013.
Douala, ses routes et l'aéroport.
Plan de peu antérieur à 2016.

Situation[modifier | modifier le code]

Site portuaire situé en bordure de l'océan Atlantique, au fond du golfe de Guinée, à l'embouchure du fleuve Wouri, Douala abrite le plus grand port du pays, et l'un des plus importants d'Afrique centrale. La ville s'étend sur les deux rives du fleuve. Depuis octobre 2017, un second pont s'étend sur le fleuve pour en relier les deux rives[3].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat de Douala est de type équatorial : il se caractérise par une température à peu près constante, autour de 26 °C et des précipitations très abondantes, particulièrement pendant la saison des pluies, de juin à octobre. L'air est presque constamment saturé d'humidité : 99 % d'humidité relative en saison des pluies mais 80 % en saison sèche « relative », d'octobre à mai[4].

Ces précipitations sont à l'origine de fréquentes inondations, qui contribuent en outre au développement de maladies telles que le choléra ou le paludisme. Pour remédier à ces difficultés, un projet de drainage des eaux pluviales et d’aménagement de plusieurs quartiers riverains des drains a été lancé en 2019[5]. Ces drains sont des poubelles remplies de plastique et sont peu curées. Ce qui ne ralenti pas les inondations qui paralysent la ville toutes les années depuis 2000.

Températures et précipitations moyennes à Douala - altitude : 17 m - latitude: 4°03' N
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 24,2 24,5 24,4 24,3 24 23,3 22,8 22,7 22,8 23,1 23,5 24,1 23,6
Température maximale moyenne (°C) 29,9 30,1 29,9 29,6 29,1 27,8 27 26,8 27,5 28,1 28,8 29,5 28,7
Précipitations (mm) 82 107 227 294 313 310 370 358 352 377 271 113 3 174
Source : Tableau climatique de Douala (en °C et mm, moyennes mensuelles) fr.climate-data.org


Nouveau pont sur le Wouri
Nouveau pont sur le Wouri.
Vue du quartier Bonanjo.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Pour le commun des habitants de Douala, le nom de cette cité est une altération phonétique d’Ewalé, nom de l’ancêtre éponyme des Duala.

Cette version est contestée par Ebélé Wei, qui dans l’ouvrage Paradis tabou, autopsie d’une culture assassinée, professe : « La ville de Douala qui (…) porte officiellement son nom actuel depuis le décret colonial allemand du 1er janvier 1901, le portait déjà rituellement depuis 1578 par la grâce de son fondateur Ewalé quand celui-ci installa son peuple au bord du Wouri, en un lieu qu’il baptisa péremptoirement Madu M’Ewalé ou l’embouchure d’Ewalé (situé entre l’estuaire et le plateau Joss, et plus tard étendu vers l’Aqua Beach, aux alentours de Bonamouti. Madu M’Ewalé progressivement simplifié en Madumwalé, puis en Madumalé, est la forme plurielle de Dul’Ewalé, simplifié en Duwalé qui par la « faute » du génitif A de Duwal’A Mbedi est devenu Duala. Dès lors, l’on peut considérer comme une anecdote ou un simple jeu de mots l’hypothèse situant l’étymologie de Duala à l’exclamation « Dua, Ala! » (« Démarre, vas-y ! ») qui n’a rien à voir avec le débarquement des fils d’Ewalé et encore moins avec le patronyme de l’ancêtre donné au site par voie de baptême »[6].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de Douala, comme celle du Cameroun et d'une grande partie de l'Afrique s'est transmise dans l'oralité, elle nous est connue par des témoignages écrits extérieurs, très rares avant le XVe siècle.

Au IVe siècle av. J.-C.[7], un explorateur carthaginois du nom de Hannon longe les côtes africaines, découvre de hautes montagnes en éruption qu'il nomme, « Char des dieux », puis une baie qu'il appelle « corne du Sud ». Hannon aurait ainsi découvert le mont Cameroun. On doute aujourd'hui que les Carthaginois soient allés aussi loin.

Entre les Xe et XIIIe siècles, certaines communautés (les bakokos et les bassas[8]), auraient résidé à Ngog Lipondo (en bakoko) ou Ngog Lituba (en bassa) avant de descendre jusqu'aux berges du fleuve Wouri dans la région du Littoral.

Au XVe siècle, en 1472, des explorateurs portugais conduits par Fernâo do Po reconnaissent la côte de l'actuel Cameroun. Ils découvrent notamment une grande montagne, puis l'estuaire d'un fleuve doté d'une grande population de crevettes. Ils baptisent la montagne Serra de Fernao do Po et le fleuve Rio dos Camarões (Rivière des crevettes). Ils auraient ainsi reconnu le Mont Cameroun et l'estuaire du Wouri, le fleuve qui traverse Douala.

Les Espagnols arrivent plus tard et délogent les Portugais mais adoptent le nom donné par ces derniers, l'adaptant en espagnol : Rio de Camarones.

L'historien catholique, Engelbert Mveng situe l'installation du groupe Douala sur les rives du Wouri en 1706[9]. Pour Ebelé Wéi, les Douala, partis du bassin du Congo, s'installent en 1578 non loin de l’estuaire[10]. Les nouveaux arrivants trouvent sur place deux autres peuples, les Bakoko et les Bassa.

L’« estuaire des crevettes » est sans doute le Wouri (dérivé du nom Ewoli/Ewodi), car l'espèce de crevettes dite mbeatoe (Callianassa Turnerana White) remonte l'estuaire tous les trois à cinq ans et envahit le fleuve, phénomène très surprenant[11].

Les Portugais s'installent au large, dans l’île de Bioko, qu’ils baptisent Fernando Poo, et délaissent la côte.

Jusqu'au XIXe siècle, la plupart des Européens qui viennent au Cameroun sont des commerçants, notamment des Portugais, des Espagnols, des Hollandais, des Français, des Anglais et des Allemands. Ils achètent de l’ivoire, du caoutchouc, des esclaves (…) en échange d’alcool, de produits manufacturés, de poudre (…) aux habitants de la région côtière qui leur servent d'intermédiaires avec l'intérieur du pays. Cette situation dure jusqu’à la colonisation du Cameroun par les Allemands en 1884.

En 1840, l'Anglais Thomas Buxton prend la tête d'une expédition britannique vers les côtes ouest-africaines. Il est accompagné entre autres par le pasteur jamaïcain John Clarke et son compatriote le Dr G.K. Prince. Le , l'expédition de T. Buxton fait une escale à Fernando Po (Malabo : actuelle capitale de la Guinée équatoriale). Mais compte tenu des circonstances assez favorables pour leur mission d'évangélisation, l'expédition décide de s'établir sur l'île. De là, le pasteur Clarke et le Dr Prince pénètrent en amont de l'estuaire. C'est ainsi qu'ils établissent les premiers contacts avec les riverains. Les Anglais rebaptisent le Rio de Camarones Cameroons Town.

Une fois retournés en Angleterre, Clarke et Prince recrutent pour la prochaine mission africaine. Parmi les recrues, un dessinateur des docks de l'Amirauté de Dovonport, Alfred Saker.

En , arrivé à Fernando Po, Alfred Saker opère sa première conversion en la personne de Thomas Horton Johnson. Ce dernier l'accompagne l'année suivante dans sa première mission de pasteur africain du Béthel à Cameroons Town. Le , Alfred Saker et Johnson s'établissent sur les terres de King Akwa, à l'endroit où se trouve aujourd'hui le temple du centenaire, à Douala. Au même moment, Joseph Jackson Fuller arrive à Fernando Po en provenance de la Jamaïque, et apporte vite une contribution décisive à la « Mission Afrique ».

En 1872, se servant des travaux du révérend jamaïcain Joseph Merrick sur la grammaire de la langue Isubu, Alfred Saker traduit les saintes Écritures en langue douala.

Colonisation allemande[modifier | modifier le code]

La corvette allemande SMS Olga durant la canonnade de Hickorytown (aujourd'hui Douala) le 21 décembre 1884.

Le , un traité de protectorat est signé avec les rois Douala, négocié par le Dr E. Schmidt, le représentant de la firme allemande Woermann-Linie[12].

Le , l'explorateur allemand Gustav Nachtigal, exerçant comme Consul de son pays en Afrique du Nord, débarque dans l'estuaire de Cameroons Town pour prendre possession du territoire. Le drapeau de l'Empire allemand est hissé sur Bell Town, en présence des représentants d'autres communautés douala, comme Akwa Town, Hickory Town et Deido Town, plus précisément sur le plateau Joss[13]. La ville, qui compte à peine 30 000 habitants, devient sous le nom allemand de Kamerunstadt la capitale du pays de 1885 à 1901.

Jetée du port de Douala (vers 1905).

En 1888, Théodor Christaller fonde la première école sur le plateau Joss, sur le site de l'actuel Douala.

Le , par décret du gouverneur allemand, la ville devient Douala. Le nom d'origine, Kamerunstadt, est transmis à l'ensemble du pays. Par ailleurs, la capitale est transférée à Buéa jusqu'en 1908, date à laquelle elle revient à Douala, pour repartir à Yaoundé en 1910.

En 1905, une pagode est construite à Bonanjo, quartier de la ville, par le roi August Manga Ndoumbe. Il s'agit toujours d'un monument emblématique de la ville : c'est le Palais des rois Bell.

Un différend d'interprétation du traité de 1884 entre les rois Douala Manga Bell (August Manga Ndoumbe, décédé vers 1910), Dika Mpondo Akwa et les autorités allemandes, relatif à des questions foncières ayant entraîné des expropriations, conduit le roi à fomenter des émeutes en 1910. Par la suite, les autorités traditionnelles tentent de soulever le reste du Cameroun contre les autorités allemandes. Le , au terme d'un long procès, le roi du peuple douala, Rudolf Douala Manga Bell, principal instigateur du complot anti-allemand, et son secrétaire Ngosso Din, sont condamnés à mort et pendus[14].

Colonisation française[modifier | modifier le code]

Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, les troupes alliées envahissent le Cameroun. Le , un détachement français appuyé par des navires britanniques sous les ordres du général Charles Dobell et français prennent la ville. Le corps expéditionnaire franco-britannique l'occupe jusqu'au , date à laquelle les troupes britanniques se retirent. Durant la Première Guerre mondiale, les Français et les Britanniques implantent leur base arrière dans le village de Suellaba, près de Douala. Conquis par les armées britanniques et françaises au cours de la Grande Guerre, le Cameroun allemand est fragmenté à l'issue de celle-ci en un Cameroun britannique et un Cameroun français, dont Douala fait partie.

En 1927, la ligne de chemin de fer du centre relie Douala à Yaoundé. La même année est également construite une halle commerciale au bord de la Besseke, afin de centraliser le commerce et de mieux prélever les taxes.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les autorités camerounaises restent d'abord fidèles à l'État français. Au cours de la nuit du 25 au , le capitaine Leclerc et ses 22 hommes débarquent dans les marais de Douala et rallient le détachement du capitaine Louis Dio (armée française régulière du Cameroun) à la cause de la France libre[15]. Celui-ci revenait de Fort-Lamy (N'Djamena) avec un détachement de tirailleurs sénégalais.

En , dans la ville, des colons ouvrent le feu sur une manifestation de grévistes la faisant dégénérer en émeute. Les affrontements s'étendent et un avion sera même utilisé pour mitrailler les émeutiers. Officiellement, selon les autorités coloniales, le bilan serait de 8 morts et 20 blessés mais, selon l'historien Richard Joseph, ce bilan serait très inférieur à la réalité et les morts se compteraient en dizaines[16].

C'est principalement à Douala que s'organisent après 1945 les premiers syndicats du Cameroun. C'est également à Douala qu'est fondé l'Union des populations du Cameroun (UPC) en 1948[17]. Dans les années 1950, le chef de la région de Douala Léon Salasc s'emploie à neutraliser toute contestation à travers une surveillance généralisée de la population. André Bovar, le président de l'Assemblée territoriale du Cameroun, précise : « Léon Salasc tenait la ville tout à fait en main. Il avait un service de renseignement très au point. Au point de savoir, parmi les Européens, qui couchait avec qui. Quand un Européen protestait, il lui disait : on sait que vous avez couché avec un tel. Le gars se calmait[17]. »

Comme d'autres villes camerounaises, Douala est le théâtre en mai 1955 de manifestations contre l’arrestation de militants indépendantistes. Une fusillade autour de la prison provoque, selon les chiffres de la gendarmerie, sept morts et une soixantaine de blessés parmi les manifestants. Le siège de l'Union des populations du Cameroun (UPC) est incendié peu après[17].

Post-indépendance[modifier | modifier le code]

Le gouvernement central de Yaoundé aurait alors « fermé le robinet des crédits » à Douala, et modifié la loi de finance dès 1996 pour centraliser au niveau de l'État les recettes municipales de Douala. Ainsi, entre 1996 et 2001, la ville de Douala n'aurait reçu que de petites parties du budget qui lui était dévolu (par exemple, pour l'exercice 1999-2000, la ville n'aurait reçu que 800 millions de francs CFA sur son budget de 69 milliards). La suspension du budget municipal aurait rendu impossible l'entretien de la voirie, et causé sa dégradation. Les routes de la ville, non revêtues et non entretenues, se seraient ainsi fortement dégradées, rendant certains quartiers inaccessibles en voiture pendant la saison des pluies. Il en aurait été de même pour l'adduction d'eau et les caniveaux. Cela aurait d'ailleurs participé à engendrer l'épidémie de choléra qui est apparue dans la ville en 2004. Cette mauvaise voirie aurait engendré le développement des Bensikins, les taxis-motos de Douala. Cependant, depuis la victoire du RDPC (parti présidentiel) aux élections municipales et législatives de 2002, de nombreux travaux de réfection de la voirie auraient été mis en œuvre[18].[réf. nécessaire]

Douala se trouve régulièrement en opposition avec le pouvoir en place dans les années 1990. En 1991, une opération ville morte aboutit à des élections présidentielles anticipées. John Fru Ndi, alors principal opposant au régime, arrive en tête du scrutin présidentiel de 1992 à Douala. Son parti, le Front social démocrate, arrive en tête des élections municipales de Douala en 1996.

Douala, comme d'autres métropoles africaines, n'échappe pas à la violence urbaine[19] qui explose lors d'émeutes ou de pillages[20]. En 2000, le gouvernement met sur pied un « commandement opérationnel » pour lutter contre le banditisme à Douala, permettant de faire intervenir l'armée. Le commandement opérationnel prend la forme d'un escadron de la mort, tuant plus d'un millier de personnes en quelques mois. Il sera découvert en 2001 qu'une partie des tués n'avait pas de rapport avec le crime organisé[17].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Statut et organisation administrative[modifier | modifier le code]

Eduard von Brauchitsch est un des premiers architectes de la ville durant l'occupation allemande.

La commune mixte urbaine de Douala créée en juin 1941 par un arrêté du Gouverneur Pierre Cournarie rallié à la France Libre[21], est érigée en commune de plein exercice en 1955[22]. La République fédérale du Cameroun indépendante instaure la commune à régime spécial en 1967, elle est dirigée par un Délégué du gouvernement nommé par décret présidentiel de 1967 à 2020.

La ville de Douala a depuis 1987, le statut de Communauté urbaine (eq. commune urbaine à régime spécial). Ce régime dérogatoire supprime la fonction de maire au profit d'un délégué du gouvernement nommé par la présidence. La loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 modifie le régime de la communauté urbaine, qui reste dirigée par un délégué du gouvernement, mais qui crée également cinq communautés urbaines d'arrondissement (Douala I, II, III, IV et V) dotées de conseils municipaux élus. Depuis 2020, le Maire de la Ville de Douala est élu par les conseillers municipaux des six communes d'arrondissement.

Communes d'arrondissement Superficie
(km2)
Population
(2018)
Chef-lieu Centres d’État-civil secondaires
Douala I 26,30 352 275 Bonanjo Akwa • Akwa Nord • Bonadoumbé • Deïdo et Akwa Nord
Douala II 17,11 412 551 New Bell Babylone • Kassalafam • New-Bell Congo • New-Bell Haoussa • Nkololoun • New-Bell Bandjoun • New-Bell • Youpwé
Douala III 113,00 1 020 061 Logbaba Bassa Logbaba • Bépanda • Boko • Dibamba-Bonaloka • Dibom • Japoma • Logbessou • Madagascar II • Ndogbati I • Ndogbong • New Town Aéroport • Nylon-Bassa • Tergal • Zone Tergal • Ndogpassi III • Ngodi Bakoko
Douala IV 35,00 395 536 Bonassama Ndobo • Ngwélé • Mambanda
Douala V 210,00 859 988 Bonamoussadi Bangué • Bépanda Omnisport • Bépanda Petit Wouri • Cité des palmiers • Cité Sic Bassa • Kotto • Logpom • Maképé • Maképé-Missoké • Mbanya Pays-Bas • Mbengue City • PK 12 Carrefour Massoubou • Sobikago • Bépanda-Bonamoussongo • Bonamoussadi Cité
Douala VI 368 8 623 Manoka Bakwat • Cap Cameroun
Douala 923 3 049 034

Liste des maires et délégués du gouvernement[modifier | modifier le code]

Les délégués du gouvernement se succèdent à la tête de la Communauté urbaine depuis sa création en 1987, elle est dirigée par un maire élu depuis mars 2020.

Liste des maires et délégués du gouvernement depuis 2001[23]
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2006 Edouard Etonde Ekoto Délégué du gouvernement militaire (Colonel)
2020 Fritz Ntonè Ntonè Délégué du gouvernement médecin
2025 Roger Mbassa Ndine RDPC économiste, haut fonctionnaire

Consulats et représentations étrangères[modifier | modifier le code]

En 2021, trente-cinq pays sont représentés à Douala, par 9 consulats généraux, 24 consulats et une représentation, notamment pour les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Belgique, le Liban, la République centrafricaine, le Nigeria, la Guinée équatoriale[24].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

La population de Douala est estimée à 4 millions d'habitants en 2015 avec un taux d'accroissement de 6,4 %, ce taux était estimé à 4,70 % en 2005. Elle a triplé en vingt ans de 1980 à 2000[25] et attire plus de 100 mille nouveaux arrivants chaque année[26]. Douala est la ville a forte taux d'occupation dans l'Afrique centrale[27]. Elle constitue la plus grande ville du Cameroun et parmi les 25 plus importantes agglomérations d'Afrique. La ville tire son nom de l'ethnie qui l'a fondée, les Doualas. Néanmoins, Douala est aujourd'hui une mosaïque des différentes ethnies qui composent le Cameroun, la ville devant sa croissance récente à l'exode rural qui a poussé des centaines de milliers de camerounais à quitter leurs campagnes pour s'installer dans les villes. La ville de Douala compte trois peuples autochtones : Les bassas, les doualas et les bakokos[28].

Évolution démographique[29]
1884 1916 1920 1924 1927 1931 1933 1935 1937
5 00029 40026 40044 50054 60037 00052 60056 50079 400
1939 1941 1944 1947 1949 1954 1956 1976 1987
69 80076 70073 800115 50077 600192 400224 300458 426809 852
1991 1999 2005 2016 2018 2020 - - -
884 0001 448 3001 912 4262 860 9073 049 0343 375 000---

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le département du Wouri compte 39 établissements d'enseignement secondaire publics en 2020, dont 32 lycées et 7 collèges, 23 francophones et 16 bilingues, 29 pour l'enseignement général et 10 pour de l'enseignement technique[30].

Principaux lycées techniques[modifier | modifier le code]

  • LTDB (lycée technique de Douala bassa)
  • LTDN (Lycée technique de Douala Ndog-passi)
  • LTDK (lycée technique de Douala koumassi)
  • LYPOBO (lycée polyvalent de Bonaberi)
  • LTDN(lycée technique de Douala bonadoumbe)
  • LTDA(Lycée technique de Douala Akwa)

Principaux lycées d'enseignement général[modifier | modifier le code]

  • Lycée bilingue de Logpom II
  • Lycée bilingue de Bonaberi
  • Lycée bilingue de Nylon Brazzaville
  • Lycée bilingue de New-Bell
  • Lycée bilingue de Deïdo
  • Lycée de Nylon Ndog-Passi
  • Lycée de Ndog-hem
  • Lycée d'Akwa
  • Lycée de Sodiko
  • Lycée Joss
  • Lycée Français Dominique Savio
  • Lycée de la cité des palmiers
  • Lycée de Maképé
  • Lycée Mongo Joseph
  • Lycée d'Akwa-Nord
  • Lycée bilingue de Bépanda
  • Lycée d'Oyack
  • Lycée de Japoma
  • Lycée de Nyalla
  • Lycée bilingue de Bobongo Petit Paris
  • Lycée bilingue de Mambanda.
  • Lycée de PK 21

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Douala.
Église Orthodoxe Saint Constantin et Sainte Hélène.

Les habitants de la métropole multiconfessionnelle qu'est Douala disposent de nombreux lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Douala (Église catholique), Église évangélique du Cameroun (Communion mondiale d'Églises réformées), Église presbytérienne camerounaise (Communion mondiale d'Églises réformées), Union des églises baptistes du Cameroun (Alliance baptiste mondiale), Mission du plein évangile Cameroun (Assemblées de Dieu)[31]. Il y a aussi des mosquées musulmanes.

La Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul construite en 1936, est le siège de l'Archidiocèse catholique de Douala, érigé en diocèse en 1955, puis archidiocèse en 1982. L'église orthodoxe est présente par l'église Saint-Constantin et Sainte-Hélène. La ville de Douala est le siège de plusieurs dénominations protestantes du Cameroun, Église évangélique du Cameroun, Assemblée chrétienne Témoins du Christ, Union des églises baptistes du Cameroun, Église baptiste camerounaise (EBC), Congrégation Baptiste Camerounaise (CBC), Église Anglicane. L'Union islamique du Cameroun (UIC) a pour siège Douala[32].

Médias[modifier | modifier le code]

Beaucoup de médias publics et privés cohabitent à Douala, qu'il s'agisse de chaînes de télévisions, de chaînes de radio ou de la presse écrite.

Quelques chaînes de télévisions camerounaises recevables à Douala ou émettant depuis Douala : CRTV, Spectrum Télévision (STV 1 et STV 2), Canal 2 international, Equinoxe TV, LMTV[33]. Toutefois, de nombreux foyers reçoivent les chaînes télévisions étrangères grâce à la câblodistribution ou au satellite. Toutefois, il convient de préciser que la première chaîne de télévision privée a vu le jour en 1999. Il s'agit de TV Max, qui était en réalité un câblodistributeur bien que fonctionnant comme une chaîne de télévision[34]. C'était bien avant le décret du No 158/2000 du 3 avril 2000 fixant les conditions et les modalités de création et d’exploitation des entreprises de communication audiovisuelle. Un décret qui est intervenu dix (10) ans après la loi de 90 sur la liberté de communication sociale au Cameroun.

Quelques radios camerounaises recevables à Douala ou émettant depuis Douala : FM 94, RTS, Magic FM, RTM, Radio Equinoxe, TBC, CRTV radio poste national, CRTV radio chaîne du centre, radio Venus, radio balafon, RTM, Nostalgie. Il existe dans ce sillage des radios thématiques comme Radio Environnement (qui s’occupe de la protection de la nature et dirigée par l’UICN Afrique centrale), Radio « Il est écrit », Radio Bonne Nouvelle, Radio Vie Nouvelle, Radio Véritas, Radio Reine, Voice of the Cross, etc. (des radios chrétiennes).

Quelques journaux écrits camerounais accessibles à la population de Douala : Cameroon Tribune, Le Messager, Mutations, La Nouvelle Expression, Le Jour, Repères, Ouest Littoral.

Quelques sites d'information en ligne accessibles à la population : africapresse.com, cameroononline.org, camerounvoice.com, ka-media.org

Depuis 2005, le champ médiatique camerounais connait un dynamisme sans précédent avec une démultiplication des médias de divers ordres (radios, presse écrite, télévision, médias cybernétiques). Ce dynamisme semble aussi se remarquer au niveau de l'expression. Au Cameroun, on observe des cadres d'expression assez pluriels[35] et même diversifiés. Comme lieu d'échanges, de discussion ou de débats, l'espace public tel qu'il émerge prend aussi des formes particulières. Comme le relève Owono Zambo, « on peut distinguer le cadre formel de l’espace public (différents médias) du cadre informel (débits de boisson, marchés, associations féminines, etc.)»[35].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Rond-point Deïdo, statue de la nouvelle Liberté dite Ndjoundjou (monstre).

L’architecture de Douala est fortement influencée par la présence de nombreuses demeures et bâtisses construites sous l'occupation allemande qui subsistent encore çà et là, dans des quartiers tels qu’Akwa, Bonanjo, Bali, Deido. On note toutefois que le paysage tend à se moderniser avec la construction de multiples immeubles depuis le début des années 2000.

Statue de la nouvelle Liberté[modifier | modifier le code]

Restauré en 2007 et présenté au Salon urbain de Douala 2007. La sculpture est considérée comme l'un des symboles de la ville.

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

La Maison du Parti à Bonanjo est un bâtiment historique situé dans le quartier chic de la capitale.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le temple du centenaire.

Douala comte aussi plusieurs lieux touristiques comme :

Langues[modifier | modifier le code]

Ville cosmopolite attirant les populations de diverses ethnies camerounaises et d'Afrique centrale, plusieurs langues vernaculaires y sont parlées, aux côtés des langues autochtones telles que le douala et le bassa.

La ville de Douala comporte une forte minorité anglophone originaire des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun ainsi que du Nigeria et d’autres pays d’Afrique anglophone.

En 2014, 63,7 % des habitants de Douala de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 76,4 % savent le parler et le comprendre[36].

Estimation des effectifs de francophones en 2015 à Douala[37]
Population totale estimée en 2019 4 110 000
Population de 15 ans et plus estimée en 2015 1 790 000
Pourcentage sachant lire et écrire le français 63,7 %
Pourcentage sachant parler et comprendre le français 76,4 %
Nombre de francophones analphabètes estimé en 2015 227 330

Transports[modifier | modifier le code]

Les déplacements urbains sont marqués par l'encombrement et la congestion de la voirie, ils sont assurés par les transports informels tels que les moto-taxis, les taxis partagés et les mini-bus appelés cargos. D'autre part la Socatur (Société camerounaise de transport urbain) exploite une dizaine de lignes de bus[38]. L’Aéroport international de Douala relie la ville par vols commerciaux à de nombreuses grandes métropoles africaines, et à l'Europe par Paris et Bruxelles.

La gare ferroviaire de Douala dessert par le Transcamerounais vers l'est Yaoundé puis Ngaoundéré, et vers le nord et l'ouest, Kumba. Nkongsamba n'est plus desservie par le rail depuis 1991.

La mairie de douala avait annoncé un projet de tramway en cours qui fera 18km et qui devrait être en chantier au cours de 2024.

Économie[modifier | modifier le code]

Bonanjo et le port de Douala.

Douala est la plus grande ville du pays.

L'activité économique est intense et très diversifié on peut compter notamment du commerce des produits de première nécessité aux grandes firmes industrielles du pays notamment les directions générales UCB, SOCAVER, SABC, MTN, ORANGE, UBA et bien d'autres encore ; pour ainsi faire de la ville de Douala la ville la plus lucrative du pays.[réf. nécessaire]

Le port de Douala[modifier | modifier le code]

La ville de Douala s’est imposée comme capitale économique du pays par son port qui a permis le développement de près de 80 % de l’activité industrielle du Cameroun. À lui seul, le port draine plus de 95 % du trafic portuaire du pays.

Le port de Douala-Bonaberi est jusqu’à ce jour la principale ouverture maritime du Cameroun et de la Communauté économique d'Afrique centrale, CEMAC.

Les principaux produits exportés sont le bois (du Cameroun et de Centrafrique), les fruits (notamment les bananes) et le pétrole.

Les grandes entreprises[modifier | modifier le code]

Les plus grandes entreprises du pays ont installé leurs sièges sociaux à Douala plutôt qu'à Yaoundé.

La ville abrite également le siège du Centre africain de recherches sur bananiers et plantains.

Corruption et lourdeurs administratives[modifier | modifier le code]

La corruption, omniprésente au Cameroun, entrave le développement économique de Douala. Le transport de marchandises est régulièrement pris pour cible, puisque, par exemple, sur l'axe Douala-Bojongo via Buea, on ne compte pas moins de 33 postes de contrôle où il devra payer en moyenne 1 000 francs CFA de « taxe parafiscale[39]. Ainsi, selon Niels Marquartd, ancien ambassadeur des États-Unis au Cameroun, la corruption au Cameroun décourage l'investissement dans le pays[40].

Par ailleurs, le GICAM, syndicat patronal du Cameroun se plaint quant à lui du harcèlement fiscal et douanier dont seraient victimes les entreprises[41].

Personnalités liées à Douala[modifier | modifier le code]

Jumelage et coopération internationale[modifier | modifier le code]

Douala est jumelée avec plusieurs villes dans le monde[43],[44] :

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • D. Beling-Nkouma et R.P. Engelbert Mveng, Manuel d'histoire du Cameroun, Yaoundé, Centre d'édition et de production pour l'enseignement et la Recherche, 1983
  • René Gouellain, Douala. Ville et histoire, Paris, Institut d'ethnologie / Musée de l'Homme, 1975, 402 p.
  • Jonas Houvounsaci et Marc Pabois, Douala, capitale économique. L'architecture, Lyon, Lieux-Dits, 2011, 56 p. (ISBN 9782362190070)
  • Guy Mainet, Douala, croissance et servitudes, Paris, L'Harmattan, 1985
  • Jean Philémon Megopé Foondé, Douala. Toponymie, histoire et cultures, Yaoundé, Ifrikiya, 2011.
  • B. Michelon, « Le quotidien à Douala », in Urbanisme (353):25-30, 2007
  • Gilles Séraphin, Vivre à Douala. L'imaginaire et l'action dans une ville africaine en crise. Paris, L'Harmattan, 2000
  • Jacques Soulillou, Douala : un siècle en images, L'Harmattan, Paris, 2018, 121 p. (ISBN 978-2-343-13815-2)
  • Owono Zambo, « L’espace de la parole publique au Cameroun : un risque (encore) actuel », dans Simon Ngono, Les Débats télévisés dans l'espace public au Cameroun, Paris, Édilivre, coll. « collection « Classique » », , p. 5-13.
  • Simon Ngono, Les Débats télévisés dans l'espace public au Cameroun : logiques et jeux d'acteurs, Paris, Édilivre, , 168 p. (ISBN 978-2-334-21534-3).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) PopulationStat, « Douala, Cameroon Population », sur PopulationStat.com (consulté le ).
  2. « Cameroun » (consulté le ).
  3. [vidéo] J.Nicolas K.Y., Mavic Pro Drone Douala - Cameroon sur YouTube,
  4. « Douala », sur www.cimed.org, (consulté le ).
  5. « L’Ambassadeur visite un projet de drainage pluvial à Douala », Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, 31 mai 2019 [1].
  6. Jean Philémon Megopé Foondé, Douala. Toponymie, histoire et cultures, Yaoundé, Ifrikiya, 2011 (ISBN 9789956473533).
  7. datation d'après P. Salama, in Histoire générale de l'Afrique, tome 2, p. 554
  8. « A la découverte du peuple Mpo’o - Culturebene », Culturebene,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Engelbert Mveng, Histoire du Cameroun (chapitre IV), Présence Africaine, 1963
  10. Ebelé Wei, Le Paradis tabou, autopsie d'une culture assassinée, Ifrikiya, 1999, p. 104-105 et Les éditions du Net, 2023
  11. Manuel d'histoire du Cameroun, infra, p. 58.
  12. « Douala », sur britannica.com (consulté le ).
  13. Adalbert Owona, « La naissance du Cameroun (1884-1914) », Cahiers d'études africaines, vol. 13, no 49,‎ , p. 16–36 (DOI 10.3406/cea.1973.2724, lire en ligne, consulté le ).
  14. « Histoire de la ville de Douala », sur www.douala-guide.net (version du sur Internet Archive).
  15. Mark Dike DeLancey, Mark W. Delancey, Rebecca Neh Mbuh, Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Rowman & Littlefield, USA, 2019, p. 176.
  16. Saïd Bouamama, Figures de la révolution africaine, La Découverte, .
  17. a b c et d Thomas Deltombe, Manuel Domergue, Jacob Tatsita, KAMERUN !, La Découverte, 2018
  18. « Thèse Institut de recherche pour le développement : l’approvisionnement et la distribution alimentaires à Douala » [PDF], .
  19. VIOLENCE, DÉLINQUANCE ET INSÉCURITÉ A DOUALA, Michèle M’PACKO, août 2000
  20. « État des lieux: Douala reste une ville morte, les violences se poursuivent à Bamenda, un semblant de calme ailleurs. », sur cameroon-info.net, .
  21. Juridis périodique no 24, Arrêté du Haut-commissaire du Territoire du Cameroun du 25 juin 1941, p. 83, Juridis SA, Yaoundé, octobre 1995.
  22. Loi organique 55/1489 du 18 novembre 1955 relative à la réorganisation municipale en Afrique Occidentale française, en Afrique équatoriale Française, au Togo, à Madagascar et au Cameroun
  23. « Les dirigeants successifs », sur osidimbea.cm (consulté le )
  24. Embassy Pages, Douala, 2021.
  25. Virginie Laure Nantchop Tenkap Géocarrefour, L'action publique urbaine à l'épreuve des réformes du service d’eau à Douala, 2015.
  26. Guévart et al., 2006 ; CUD, 2009.
  27. « Douala », sur Observatoire international des maires sur le Vivre ensemble, (consulté le )
  28. William II Paulin Bissou, « Autochtonie, foncier et urbanisation de Douala au Cameroun », Ethnologies, vol. 43, no 2,‎ , p. 63–84 (ISSN 1481-5974 et 1708-0401, DOI 10.7202/1088195ar, lire en ligne, consulté le )
  29. BUCREP 2005 et Annuaire statistique de la Région du Littoral publié par l’INS, éd. 2019
  30. Carte scolaire du Cameroun, Département du Wouri, (consulté en 2020).
  31. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 484-486.
  32. Osidimbea, Confessions religieuses, 2021.
  33. Simon Ngono, Les Débats télévisés dans l'espace public au Cameroun : logiques et jeux d'acteurs, Paris, Édilivre, , 168 p. (ISBN 978-2-334-21534-3).
  34. Simon Ngono, Les Débats télévisés dans l'espace public au Cameroun : logiques et jeux d'acteurs, Paris, Édilivre, , 168 p. (ISBN 978-2-334-21534-3, lire en ligne), p. 62.
  35. a et b Owono Zambo, « L’espace de la parole publique au Cameroun : un risque (encore) actuel » in Simon Ngono, Les Débats télévisés dans l'espace public au Cameroun, Paris, Édilivre, 2016, collection, « Classique », 168 p., Paris, Édilivre, , 168 p. (ISBN 978-2-334-21534-3), p. 5.
  36. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 30
  37. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 31
  38. Codatu, Entretien avec la Directrice générale de la Socatur, .
  39. Thèse Institut de recherche pour le développement : L’Approvisionnement et la distribution alimentaires à Douala, page 167 et s..
  40. Mutations - 8 novembre 2006.
  41. « Bulletin du GICAM n°28 - 04/2005 » (version du sur Internet Archive).
  42. Emmanuel Batamag, « Cameroun : qui était Son Altesse Royale le Prince René Douala Manga Bell ? », sur afrik.com, .
  43. Osidimbea, La Ville de Douala
  44. Communauté urbaine de Douala, Coopération internationale.