Doug Collins (homme politique) — Wikipédia

Doug Collins
Illustration.
Portrait officiel de Doug Collins (2015).
Fonctions
Représentant des États-Unis

(8 ans)
Élection 6 novembre 2012
Réélection 4 novembre 2014
8 novembre 2016
6 novembre 2018
Circonscription 9e district de Géorgie
Législature 113e, 114e, 115e et 116e
Prédécesseur Tom Graves
Successeur Andrew Clyde
Biographie
Nom de naissance Douglas Allen Collins
Date de naissance (57 ans)
Lieu de naissance Gainesville (Géorgie, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Université de Géorgie du Nord (en)
Séminaire théologique baptiste de la Nouvelle-Orléans
École de droit John Marshall d'Atlanta
Religion Baptisme
Site web dougcollins.house.gov

Douglas Allen Collins, dit Doug Collins, né le à Gainesville (Géorgie), est un homme politique américain, membre du Parti républicain et élu de la Géorgie à la Chambre des représentants des États-Unis de 2013 à 2021. Il a été pasteur de la Southern Baptist Convention jusqu’en 2005.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Doug Collins en 2008, servant en Irak en tant qu'aumônier militaire.

Doug Collins est originaire de Gainesville, dans le nord de la Géorgie. Il a étudié en science politique et Droit pénal à l'université de Géorgie du Nord (en) et a obtenu un Bachelor of Arts en 1988, puis il a étudié en théologie au New Orleans Baptist Theological Seminary et a obtenu un master (Master of Divinity) en 1996[1]. Il a également étudié à la Atlanta's John Marshall Law School et a obtenu un Juris Doctor en 2007.

Ministère[modifier | modifier le code]

En 1994 il est devenu pasteur à l'église Chicopee Baptist Church jusqu’en 2005[2].

Chambre des représentants de Géorgie (2007-2013)[modifier | modifier le code]

En 2006, Doug Collins est élu à la Chambre des représentants de Géorgie dans le 27e district de l'État. En 2006 comme lors de ses réélections de 2008 et 2010, il est le seul candidat à la fois lors de la primaire républicaine et lors de l'élection générale, sans opposition d'un candidat nommé par le Parti démocrate[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Il obtient un doctorat en droit en 2008 à Atlanta et exerce comme avocat. En 2007, il s'engage également dans le Air Force Reserve Command en tant qu'aumônier militaire, déployé en Irak l'année suivante. Il est actuellement au grade de lieutenant-colonel[4].

Représentant des États-Unis (2013-2021)[modifier | modifier le code]

Lors des élections de 2012, il se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 9e district de Géorgie. La circonscription, qui comprend le nord-est de la Géorgie, est l'une des plus conservatrices de l'État[5]. Il est élu représentant face à Jody Cooley, membre du Parti démocrate. Il est réélu sans opposition lors des élections de 2016[6]. De 2017 à 2019, Collins est vice-président du groupe républicain à la Chambre des représentants (Vice Chair of the House Republican Conference), quatrième personnage dans l'ordre protocolaire partisan après le chef, whip et président de groupe.

Doug Collins au sein du comité judiciaire en 2019.

Après les élections de 2018, Doug Collins devient le plus haut membre du parti minoritaire (en anglais : ranking member) au sein du comité judiciaire de la Chambre. Il cède ses fonctions à Jim Jordan début 2020 pour se présenter au Sénat des États-Unis[7]. À ce poste, il se fait remarquer comme l'un des principaux défenseurs du président lors de la première procédure de destitution de Donald Trump[5],[8].

Candidature au Sénat des États-Unis (2020)[modifier | modifier le code]

Fin 2019, le sénateur républicain de Géorgie Johnny Isakson annonce sa démission. Donald Trump et son entourage encouragent alors le gouverneur Brian Kemp à nommer Doug Collins pour lui succéder au Sénat des États-Unis. Cependant, Brian Kemp décide de nommer la milliardaire Kelly Loeffler, prête à utiliser sa fortune personnelle dans les élections à venir et considérée comme plus à même de courtiser l'électorat des banlieues d'Atlanta[5],[9].

Doug Collins choisit toutefois de se présenter à l'élection partielle de novembre 2020 face à Kelly Loeffler pour terminer le mandat de Johnny Isakson. En Géorgie, tous les candidats participent au premier tour de l'élection partielle, quel que soit leur parti ; aucune primaire n'est organisée[10]. Alors que Donald Trump envisage de le nommer comme directeur du renseignement national pour éviter un duel fratricide avec la sénatrice sortante[8], Doug Collins refuse le poste et choisit de poursuivre sa campagne[11]. Durant plusieurs mois, Kelly Loeffler et Doug Collins s'attaquent mutuellement pour démontrer qu'ils sont le candidat le plus conservateur et le plus proche de Donald Trump[10],[12]. Les candidats sont longtemps au coude-à-coude alors que Donald Trump refuse de soutenir un candidat, malgré les demandes de Mitch McConnell en faveur de Kelly Loeffler[10]. À l'approche de l'élection, les sondages donnent toutefois Doug Collins distancé par le démocrate Raphael Warnock et la sénatrice sortante, qui a profité de sa fortune pour se faire connaître[12]. Le , Doug Collins arrive en effet troisième de l'élection[13], avec environ 20 % des voix[3]. Il apporte aussitôt son soutien à Kelly Loeffler[13], qui est battue par Raphael Warnock lors du second tour du .

Historique électoral[modifier | modifier le code]

Chambre des représentants[modifier | modifier le code]

Résultats dans le 9e district de Géorgie[14]
Année Doug Collins Démocrate
2012 76,18 % 23,82 %
2014 80,67 % 19,33 %
2016 100,00 %
2018 79,51 % 20,49 %

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bo Joyner, « A Passion to Serve: U.S. congressman/Reserve chaplain finds satisfaction in giving back », afrc.af.mil,‎ (lire en ligne)
  2. Jeff Gill, « Doug Collins looks at life in politics and what may lie ahead if he wins Senate seat », sur gainesvilletimes.com,
  3. a et b (en) « Candidate - Doug Collins », sur ourcampaigns.com (consulté le ).
  4. (en) « COLLINS, Doug, (1966 - ) », sur Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
  5. a b et c (en) Li Zhouli, « Why Georgia’s governor is breaking with Trump over a Senate appointment », sur vox.com, Vox, (consulté le ).
  6. (en) « Rep. Doug Collins, R-Ga. », Member Profile Page, sur Roll Call (consulté le ).
  7. (en) Melanie Zanona, « Doug Collins expected to step down as top Republican on Judiciary Committee », sur politico.com, Politico, (consulté le ).
  8. a et b (en) Brett Samuels, « Trump considering Doug Collins as nominee for director of national intelligence », sur thehill.com, The Hill, (consulté le ).
  9. (en) Yelena Dzhanova, « Georgia Gov. Brian Kemp defies Trump in appointing Kelly Loeffler to Senate seat », sur cnbc.com, CNBC, (consulté le ).
  10. a b et c (en) Manu Raju et Alex Rogers, « Georgia's race to the right prompts GOP fears over holding Senate majority », sur edition.cnn.com, Cable News Network, (consulté le ).
  11. (en) Grace Segers, « Congressman Doug Collins won't accept DNI nomination if asked by Trump », sur cbsnews.com, CBS News, (consulté le ).
  12. a et b (en) Richard Fausset, « To prove his Trump credentials, Doug Collins, Georgia Senate candidate, campaigns with Roger Stone », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  13. a et b (en) Jeff Gill, « Gainesville Republican Doug Collins falls short in bid for US Senate », sur forsythnews.com, Forsyth News, (consulté le ).
  14. (en) « GA - District 09 - History », sur www.ourcampaigns.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]