Combattants pour la liberté économique — Wikipédia

Combattants pour la liberté économique
(en) Economic Freedom Fighters
Image illustrative de l’article Combattants pour la liberté économique
Logotype officiel.
Présentation
Président Julius Malema
Fondation
Scission de Congrès national africain
Siège 119 Rue Marshall, Johannesbourg
Présidente Veronica Mente (en)
Secrétaire général Marshall Dlamini (en)
Porte-paroles Sinawo Tambo (en) et Leigh-Ann Mathys
Président adjoint Floyd Shivambu (en)
Secrétaire générale adjointe Poppy Mailola (en)
Trésorière générale Omphile Maotwe (en)
Fondateur Julius Malema
Organisation étudiante EFF Students Command
Slogan « Notre terre et nos métiers, maintenant ! »[1]
Positionnement Extrême gauche[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10]
Idéologie Communisme[11]
Marxisme-léninisme[12],[13]
Fanonisme[14]
Sankarisme[15]
Anticapitalisme[16],[17]
Anti-impérialisme[18]
Populisme de gauche[19]
Panafricanisme[20]
Ultranationalisme noir[21],[22],[23],[24],[25]
Antioccidentalisme[26]
Antisionisme[27]
Racisme anti-indien[28]
Adhérents 1 085 843 (2022)[29]
Couleurs Rouge[16],[17],[30]
Site web effonline.org
Représentation
Assemblée nationale
44  /  400
Conseil national des Provinces
11  /  90
Parlement panafricain (sièges sud-africains)
1  /  5
Législature provinciale (en)
50  /  430
Municipalité de Johannesbourg (conseil)
30  /  270
Métropole Nelson Mandela Bay (conseil)
6  /  120
Métropole du Cap (conseil)
10  /  231

Combattants pour la liberté économique (Economic Freedom Fighters en anglais) est un parti politique sud-africain d'extrême gauche, d'idéologie marxiste-léniniste et panafricaniste[31], fondé en 2013 par Julius Malema et d'autres anciens membres du Congrès national africain[32],[33].

Historique[modifier | modifier le code]

En , Julius Malema, ancien membre du Congrès national africain (ANC) fonde un parti basé sur l'expropriation des terres et la nationalisation des mines sans compensation[34].

Le parti effectue une percée aux élections générales de 2014, entrant à l'assemblée nationale avec 6,35 % des suffrages et entrant dans toutes les assemblées provinciales.

L'EFF remporte 8,31 % des voix aux élections municipales de 2016 et rentre dans plusieurs majorités.

Lors des élections générales de 2019, le parti améliore son score, remportant 10,79 % des suffrages et progresse dans toutes les élections provinciales.

Idéologie[modifier | modifier le code]

L’EFF déclare notamment s’inspirer de la « vaste tradition marxiste-léniniste et des courants de pensées fanoniennes pour analyser l’État, l’impérialisme, la culture et les contradictions de classe dans chaque société »[35]. L'EFF se réclame aussi de Thomas Sankara[36]. Il est habituellement décrit comme nationaliste noir[37], de gauche nationaliste[38] et de gauche populiste[30]. Il est cependant parfois accusé d'être un parti néofasciste qui est dans le revanchisme face aux torts causés aux populations noires dans l'histoire de l'Afrique du Sud[39].

L'intellectuel marxiste Andile Zoulou accuse l'EFF de se focaliser sur les problématiques raciales pour expliquer la pauvreté et l'exploitation de la majorité des Sud-africains et de négliger le rôle du capitalisme. Selon lui, le parti n'est ni fasciste ni progressiste, idéologiquement ambigu et avant tout populiste[40].

Il critique le Congrès national africain et l'Alliance démocratique pour leur position supposément favorable aux entreprises, qui aurait vendu le peuple noir d'Afrique du Sud au capitalisme en tant que main-d'œuvre bon marché. Il promet de lutter contre la corruption, de fournir un logement social de qualité, de dispenser des soins de premières nécessités et une éducation pour tous gratuitement, tout en proposant d'exproprier les « terres volées », de nationaliser les secteurs minier et bancaire, de doubler les aides sociales et le salaire minimum et de supprimer le système de péage pour les autoroutes[41]. Le parti soutient la réintroduction de la peine de mort[42],[43], abolie en 1995 sous la présidence de Nelson Mandela. L'EFF était le seul parti parlementaire à s'être opposé au projet de loi de financement du parti politique de 2018[44].

L'EFF a vivement critiqué les chefs d'entreprise noirs et les propriétaires noirs de sociétés minières en Afrique du Sud. Dans une allocution prononcée devant l'Oxford Union en novembre 2015, Malema s'est élevé contre Patrice Motsepe, milliardaire et propriétaire d'une société minière[45],[46].

En , le parti reprend dans son programme une ancienne proposition panafricaniste demandant que l'Afrique du Sud soit rebaptisé « Azanie », que l'hymne national sud-africain soit expurgé de Die Stem van Suid-Afrika et que l'architecture des bâtiments soit revue et adaptée pour refléter l'histoire de la lutte des Africains contre le colonialisme. Il demande en outre, dans son programme pour les élections municipales de 2016, qu'une quarantaine de villes de la province du Cap-Occidental soient également rebaptisés (notamment Bredasdorp, Camps Bay, Durbanville, George, Hermanus, Oudtshoorn, Plettenberg Bay, Riebeek West, Stellenbosch, Swellendam, Tulbagh, Worcester, etc)[47],[48].

Le parti soutient officiellement l'invasion de l'Ukraine par la Russie, saluant ce qu'elle appelle le « programme anti-impérialiste » de la Russie contre l'OTAN[49].

L'EFF soutient la création d'une coalition englobant tous les partis d'opposition, notamment l'Alliance démocratique (DA), parti de centre droit libéral. Celle-ci a annoncé une coalition avec six petits partis, sans l'EFF, en vue des élections de 2024. "Si le DA nous avait invités, nous serions montés à bord" de ce train, a assuré Julius Malema. "Mais nous ne pouvons pas nous imposer (…) S'ils ne veulent pas de nous, nous travaillerons avec ceux qui veulent travailler avec nous"[50].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

Année Voix % Sièges
2014[51] 1 169 259 6,35
25  /  400
2019 1 881 521 10,79
44  /  400

Conseil national des provinces[modifier | modifier le code]

Élection Sièges +/-
2014
7  /  90
en augmentation 7

Assemblées provinciales[modifier | modifier le code]

Année Cap-Oriental État libre d'Orange Gauteng KwaZulu-Natal Limpopo Nord-Ouest Mpumalanga Cap-du-Nord Cap-Occidental
2014
2  /  63
2  /  30
8  /  73
2  /  80
6  /  49
5  /  33
2  /  30
2  /  30
1  /  42
2019
5  /  63
4  /  30
11  /  73
8  /  80
7  /  49
6  /  33
4  /  30
3  /  30
2  /  42

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Élection Votes %
2016 3 202 679 8,31
2021 3 223 828 10,42

Polémiques[modifier | modifier le code]

Le parti est souvent décrit comme misogyne[52],[53],[54],[55] et incitant à la haine raciale[56],[57],[58]. Les féministes et l'Union nationale des métallurgistes d'Afrique du Sud ont critiqué le supposé militarisme du parti[59],[60]. Lors des manifestations de l'EFF, ses membres défilent parfois vêtus de combinaisons de chantier rouges, l'uniforme caractéristique de l'EFF représentant les travailleurs[61].

Corruption[modifier | modifier le code]

Une enquête menée par le centre amaBhungane de journalisme d'investigation a révélé que l'EFF avait reçu 500 000 rands de pots-de-vin d'une entreprise en contrepartie d'un contrat de 1,26 milliard de rands pour la gestion d'une flotte de véhicules utilisés par la ville de Johannesburg avec l'accord tacite de l'Alliance démocratique[62].

Tensions raciales[modifier | modifier le code]

Le Horse Memorial à Port Elizabeth, qui rend hommage aux chevaux morts durant la seconde guerre des Boers, a été vandalisé en avril 2015 par des membres des Economic Freedom Fighters à la suite de l'appel lancé par leur chef Julius Malema à détruire les statues et monuments érigés durant la domination blanche de l'Afrique du Sud[63].

Le parti s'en prend frontalement à Jacob Zuma lors de la nouvelle session parlementaire de , provoquant l'expulsion de ses membres du parlement lors du discours présidentiel sur l'état de la nation[64].

En , à la suite de l'appel de Julius Malema à détruire tous les monuments et statues liés à l'histoire des Blancs sud-africains (monuments coloniaux, de l'Union d'Afrique du Sud ou de l'époque de l'apartheid), des membres des Economic Freedom Fighters mettent le feu au war memorial de Uitenhage, provoquant la consternation de nombreux résidents de la ville, inquiets pour la réconciliation entre les communautés sud-africaines[65]. Plusieurs autres monuments sont dans les jours suivants victimes de vandalisme (statues de Paul Kruger à Pretoria et à Rustenburg, Horse memorial à Port Elizabeth).

En 2016, les Economic Freedom Fighters participent et mènent plusieurs manifestations à l'université de Pretoria (pour que l'afrikaans ne soit plus une des langues alternatives d'enseignement et soit remplacé par des langues africaines[66],[67]) et à l'université de l'État-Libre (intrusions dans les bâtiments, vandalisme à la suite de bagarres entre manifestants noirs et étudiants blancs[68]), sur fond de persistance des tensions raciales en Afrique du Sud[69].

Lors d'un rassemblement politique en 2018, Julius Malema déclara : « Allez après un homme blanc… nous coupons la gorge à la blancheur »[70],[71]. Cela a conduit l'Alliance démocratique à accuser Malema de racisme[72]. Par la suite, l’EFF a déclaré que la référence à la « gorge de la blancheur » était une référence métaphorique à la destruction du supposé « privilège des Blancs » et ne faisait pas référence ni ne préconisait de causer un préjudice aux Blancs[73].

L'EFF comprend aussi des élus blancs[61].

Violences[modifier | modifier le code]

Le , à la suite de la publication raciste d'une photo publicitaire d'un enfant noir portant un pull sur lequel il est écrit « le singe le plus cool de la jungle », EFF saccage des magasins vestimentaires de la marque H&M en Afrique du Sud[74],[75].

Notes et références[modifier | modifier le code]

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    « the Economic Freedom Fighters (a left-wing group that ostensibly seeks to restructure the economy in the interests of the majority »

  4. (en) Peter Lamb, Historical Dictionary of Socialism, Scarecrow Press, (ISBN 978-0810855601, lire en ligne) :

    « South Africa: The African National Congress (ANC) youth leader Jacobs Wife is expelled and forms the rival left-wing Economic Freedom Fighters »

  5. (en) George Okello, « South African court orders for arrest of firebrand politician Julius Malema », PML Daily,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Leader of South Africa’s left-wing Economic Freedom Fighters (EFF) Julius Malema wanted arrested »

  6. (en) Alison Williams, « South Africa's left-wing EFF leads latest anti-government protest », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « South Africa’s left-wing Economic Freedom Fighters (EFF) led a march on Tuesday calling for a fairer distribution of the country’s wealth, the latest sign of anti-government dissent following a wave of student protests last week. »

  7. Joelle Palmieri, « Qu’est-ce qu’un « People’s Bae » ? », Colonialité : enjeux, paradoxes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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Article connexe[modifier | modifier le code]