Promotion du français — Wikipédia

Cet article fournit diverses informations sur l'enseignement du français dans divers pays à travers le monde.

Amérique du Nord[modifier | modifier le code]

Louisiane[modifier | modifier le code]

Panneau routier bilingue à l'entrée de la Louisiane.

Entre 1916 et 1931 des lois successives interdisent l'emploi de la langue française dans les écoles. En 1921, la Constitution louisianaise déclare l’anglais seule langue autorisée.

C'est seulement avec l'arrivée de James Domengeaux (1907-1988) que débute la refrancisation de la Louisiane. En 1968, il obtient l'adoption de la Loi 409, portant création du Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL) qui a pour mission de « faire tout ce qui est nécessaire pour encourager le développement, l’utilisation et la préservation du français tel qu’il existe en Louisiane, pour le plus grand bien culturel, économique et touristique de l’État »[1]. À cette époque, seulement le quart de la population parlait une variété de français, sans pouvoir ni le lire ni l'écrire[2].

Depuis la création du CODOFIL les Louisianais ont pris conscience qu'il fallait sauvegarder cette culture française et plusieurs lois ont été votées dont :

  • la Loi no 408 (1968) prévoyant l'enseignement du français dans les cinq premières années des écoles primaires et les trois premières années des écoles secondaires ;
  • la Loi no 259 (1968) exigeant que les universités et les collèges forment des enseignants qualifiés en français ;
  • la Loi no 256 (1968) reconnaissant la langue française comme officielle dans la publication des avis juridiques et des contrats ;
  • la Loi no 458 (1968) autorisant l'établissement d'une station de télévision en français[3].

En 1971, la partie méridionale de la Louisiane est reconnue officiellement comme région francophone de l'État de Louisiane sous le nom d'Acadiana[4].

En 1976, publication du premier livre en français cadien, Lâche pas la patate de Revon Reed. Arrivée des premiers enseignants belges.

En 1987, pour la première fois, la Louisiane participe au Sommet de la Francophonie de Québec en tant qu'observateur.

En 1991, arrivée des premiers enseignants acadiens et en 1992 les premiers programmes d'immersion débutent.

C'est en 1994 que l’université de Louisiane à Lafayette lance le premier programme de doctorat en Études francophones en Amérique du Nord.

En 1999, la FrancoFête célèbre trois cents ans de l’héritage français en Louisiane et durant l'année 2000, on assiste à la création de la première section francophone du barreau louisianais[5].

Québec[modifier | modifier le code]

La loi 101 oblige toute personne à étudier dans une école publique francophone, sauf si l'un des deux parents a fait son éducation primaire ou secondaire au Canada dans une école anglophone. Le nombre d'élèves anglophones a chuté de 43 % en vingt ans, passant de 256 251 élèves anglophones en 1971-72 à 111 466 en 1994-95. Ce phénomène est encore plus présent dans l'île de Montréal, ou le nombre d'élèves étudiant en anglais a subi une diminution de 60 % entre 1971 et 1995[6].

Ce grand projet de francisation est considéré comme une réussite, sachant que les anglophones sont passés de 14 % en 1971 à 7 % en 2006[7]. Mais aussi le pourcentage de nouveaux immigrants choisissant l'anglais comme langue d'étude est passé de 90 % en 1966 à 4 % en 2006[8].

La connaissance du français dans l’ensemble du Québec est passée de 93,6 % en 1991 à 93,9 % en 1996 puis à 94,6 % en 2001[9].

Chez les personnes de langue maternelle anglaise, l'aptitude à parler le français est passée de 35 % en 1971 à 60 % en 1991, à 67,2 % en 2001[10], puis à 71 % en 2006[11].

Chez les personnes de langue maternelle tierce, l'aptitude à parler le français est passée de 35 % en 1971[12] à 68,6 % en 1991 à 73,5 % en 2001[9],[13]puis à 75,3 % en 2006[14].

Afrique[modifier | modifier le code]

Le français est devenue la langue la plus parlée d'Afrique grâce à l'approfondissement de l'enseignement. Le nombre de locuteurs a évolué très rapidement entre 1992 et 2002 ; le nombre d'apprenants du français en Afrique subsaharienne et océan Indien a ainsi augmenté de 60,37 %, passant de 22,337 millions à 34,563 millions de personnes[15].

On peut observer une tendance similaire au Maghreb. Cependant, les chiffres fournis par l'OIF pour le Maghreb ont été réunis avec ceux du Moyen-Orient ; le décompte exact pour les pays du Maghreb n'est donc pas possible mais on observe une augmentation de 10,47 millions à 18 millions d'apprenants pour cet ensemble, quand bien même le français n'est pas une langue officielle (Algérie). Il faut aussi considérer le nombre de locuteurs du français dans chaque pays pour se faire une idée de l'importance que joue le français en Afrique[15].

Nigeria[modifier | modifier le code]

Le Nigeria qui est un État anglophone se trouve « enclavé » entre des pays francophones (le Bénin, le Niger, le Tchad et le Cameroun)[16].

C'est donc vers la fin des années 1990 – début 2000 qu'il a été fait état de la volonté du gouvernement fédéral nigérian de franciser le pays en envisageant notamment un enseignement obligatoire du français comme langue vivante voire l'institution du français comme seconde langue officielle[17].

C'est donc dans ce contexte que le français devient progressivement langue officielle du Nigeria, comme le précise la section 1, no 10 de la Politique d'éducation nationale de 1998 : « L'enseignement du français a été déclaré obligatoire dans toutes les écoles ».

Le Nigeria a récemment fait preuve de son envie de francisation en appelant à un soutien accru à la formation de professeurs de français[17].

C'est en 1996 que le président nigérian Sani Abacha déclarait devant le Nigerian Institute for International Affairs que « le Nigeria est résolu à lancer un programme national d'apprentissage linguistique qui permettra, rapidement, à notre pays de devenir parfaitement bilingue[18] ».

Aujourd'hui, plus de 91 % des élèves étudient le français dans le premier cycle du secondaire et le français est considéré comme la plus importante langue étrangère parlée au Nigeria[19] loin derrière l'anglais. Si français fut déclaré seconde langue officielle, de 1997 à 2004, son application resta sans suite, et ce statut resta purement virtuel pendant de longues années, faute de financement concret et de volonté politique. Pendant cette période, l'anglais seul continuait à être la langue administrative, sans trace du français, sauf peut-être dans l'enseignement. Devant cette situation absurde, en 2004, il fut décidé que l'anglais était la seule langue officielle. Le statut des langues régionales fut aussi confirmé, tout en maintenant une certaine promotion du français, surtout dans l'éducation. Mais le niveau reste très bas et le taux d'analphabétisme très élevé. L'anglais reste l'un des ciments de l'unité du pays[réf. nécessaire]

Mozambique[modifier | modifier le code]

Le Mozambique est un État officiellement lusophone mais connaît depuis 1992 une importante progression du français. Alors que ce pays n'est même pas entouré de pays francophones, des mesures sont prises depuis les années 1990 en faveur du français.

Alors que le nombre d’étudiants du français n’était que de 5 000[20] dans les premières années après sa réintroduction, il est de nos jours appris par plus de 50 % des 15 à 18 ans en plus d'être choisi comme option dans les départements universitaires des sciences sociales, de médecine, de droit ainsi que par les cadres de la police et des finances[21].

En 1992, le français devient obligatoire pour les classes de lettres et dans certains secteurs de l'enseignement supérieur[22].

Le 29 septembre 2006, le Mozambique rejoint l'Organisation internationale de la francophonie[23].

En 2009, le français est introduit à des niveaux inférieurs (9e et 10e)[24].

On s'attend à ce que les effectifs doublent dans une période de 5 ans dans le circuit scolaire. On prévoit aussi le lancement d’un mensuel français Flash Hebdo et l’élargissement du temps de diffusion du français sur les ondes radiophoniques, notamment grâce à Radio France Internationale[25].

De plus, il a été récemment annoncé que l'enseignement du français s’étendra aux classes scientifiques.

Zambie[modifier | modifier le code]

La Zambie, État anglophone, a connu au début des années 2000 ces dernières années une progression du français, comme le titrait en 2002 le journal africain SYFIA Info : « L'étonnante progression du français en Zambie »[26].

Le français est introduit pour la première fois dans le système scolaire zambien en 1954 avec une seule classe de français de 22 élèves, puis en 1964 l'enseignement s'étend à une douzaine d'écoles. Dans les années 1990, il y a déjà plus de 100 écoles publiques de français en Zambie[27].

Asie[modifier | modifier le code]

En Asie le nombre de francophones en Asie ne dépasse pas 5 millions: Liban, Israël, ancienne Indochine Française pour l'essentiel. Cela sur une population qui avoisine 3 milliard d'habitants. En Asie, la proportion de francophones est donc à peine supérieure à 1 habitant sur mille. Depuis les années 2000, l'Asie s'intéresse à l'enseignement du français. Tout commence en septembre 2006[28] quand le programme VALOFRASE[29] (Valorisation du français en Asie du Sud-Est) a été lancé grâce à l'Agence universitaire de la Francophonie, l'Organisation internationale de la francophonie, la Centrale des syndicats au Québec, la Wallonie-Bruxelles à Hanoï et la Coopération française.

De 1994 à 2004, le nombre d'étudiants en français a ainsi augmenté de 48,8 % en Asie, ce qui reste très peu compte tenu des effectifs de départ[30].

Chine[modifier | modifier le code]

« Avec un total d'environ 15 500 (chiffres de 2002, en 2008 ils sont plus de 50 000 étudiants[31]) apprenants de français dans les universités, et un corps enseignant de plus de 700 professeurs chinois de français et 55 professeurs français, la population chinoise montre un intérêt jamais démenti pour la langue française »[32].

« Il n’y a dans aucun autre pays un développement du français aussi fort qu’en Chine », affirme le directeur de l’Alliance française de Canton[33].

Les entreprises chinoises demandent de plus en plus de francophones pour pouvoir investir en Afrique (Michel Grenié, attaché de coopération linguistique et éducative, ambassade de France à Pékin).

Le nombre de locuteurs francophones ne cesse de s’accroître. C’est le pays où le nombre de départements de français dans les universités progresse le plus vite au monde, avec une augmentation de 200 % en huit ans[34].

Au Viêt Nam[modifier | modifier le code]

Au Viêt Nam les étudiants passant par le VALOFRASE ont un taux de réussite au concours d’entrée à l’université d'environ 70 % alors que la moyenne nationale est de 15 %[35].

En 2007, 113 667 étudiants ont choisi le français comme langue d'étude.

40 provinces sur 64 proposent l'apprentissage du français à l'école[36].

En 2015, le français est parlé par 654 000 personnes, soit 0,7 % de la population du pays[37].

Cambodge[modifier | modifier le code]

Alors qu'avant le lancement du programme VALOFRASE les étudiants en français au Cambodge étaient peu nombreux, en 2007-2008 45 434 étudiants décident de choisir le français comme langue d'apprentissage, ce nombre passe à 98 184 durant l'année 2008-2009, à 114 529 durant l'année 2009-2010[38] et passe à 128 097 durant l’année 2010-2011[39].

De plus, le nombre de régions proposant le français passe de 16 sur 24 en 2006 à 21 en 2009[38] puis finalement à 24 en 2011, toutes les régions l'enseignant désormais.

À partir de la rentrée 2009/2010, le français et l'anglais sont obligatoires dans le cursus scolaire des Cambodgiens (le français étant appris comme LV2).

En 2015, le français est parlé par 423 000 personnes, soit 3 % de la population du pays[37].

Inde[modifier | modifier le code]

En Inde, 13 écoles de l'Alliance française ont pour charge d'enseigner le français à travers l'ensemble du pays[40]. Sur les 220 000 habitants résidant à Pondichéry, 10 000 savent parler le français[41].

Laos[modifier | modifier le code]

Au Laos, le nombre d'étudiants diplômés du baccalauréat augmente de 400 % de 2004 à 2006 et de 935 % de 2004 à 2009[42].

Une réforme de l'éducation au Laos à l'horizon 2012 verra la prescription de l'anglais et du français.

En 2015, le français est parlé par 190 000 personnes, soit 3 % de la population du pays[37].

Thaïlande[modifier | modifier le code]

En 2008 la Thaïlande décide de devenir membre de l'Organisation international de la francophonie[43], en raison de la francisation qui se produit en Asie mais aussi du fait que la Thaïlande partage des frontières avec deux anciens protectorats français, le Cambodge et le Laos.

En 2009, le français est la deuxième langue étrangère étudiée dans le secondaire[44]. En 2010, ce sont près de 550 000 personnes qui parlent français en Thaïlande (0,8 % de la population).

Europe centrale et orientale[modifier | modifier le code]

Albanie[modifier | modifier le code]

L’histoire de la langue française en Albanie[modifier | modifier le code]

Le lycée national de Korça[modifier | modifier le code]

Korça s’appelle Petit Paris en raison d’un patrimoine et d’une architecture française. Il est connu différemment comme le lycée français parce que les professeurs et le programme albanais était un collège dans la ville de Korça, qui est ouverte en 1917. Ce lycée a été fermé en 1939. Le lycée français était une école laïque ou les matières étaient en français. Les professeurs qui ont contribué dans ce lycée sont Leon Monbanyrant, Viktor Coutan, Leon Perret, Andre Bregault, Jean Meyer, Jacques Vincler et Baylle-Comte. Pendant la Première Guerre mondiale, l’arrivée de l’armée française dans la ville de Korça, en particulier les professeurs du Liceu français, ont créé une atmosphère culturelle très spéciale parmi toutes les autres personnes venues dans cette ville. La littérature française de livres et de magazines français a commencé à se répandre et pour cette raison dans la ville de Korça est ouverte le lycée français. Pendant 9 ans on pouvait étudier le français au lycée. Pendant les trois premières années, on enseignait des matières générales et dans la quatrième année, il y avait deux branches à suivre;

1. la branche classique (sciences humaines)

2. la branche réelle (sciences naturelles).

Une partie de l’intelligentsia albanaise a été formée au lycée de Korça. Le français jouit d’une position privilégiée : c’est la langue de la culture et de la science. Le conseil municipal de Korça a également honoré 35 lycéens qui ont étudié au lycée comme Vedat Kokona, Misto Treska, Behar Shtylla, Safet Butka, Mahir Domi,  Sotir Kuneshka, Petraq Pepo, Vangjush Tushi, Sotir Kristo, etc.[45],[46],[47]

Les langues occidentales pendant le communisme albanais[modifier | modifier le code]

Pendant le communisme albanais, la langue étrangère qui était enseignée dans les écoles était la russe. La langue russe était enseignée jusqu’à la chute de communisme, qui était accompagnée par le français mais elle a survécu et c’est encore enseignée aujourd’hui. Le désir de voir et d’apprendre ce qui se passait à travers les frontières était très fort. À partir d’ici a commencé l’apprentissage de la langue italienne à travers la télé. Au début des années 1990, les albanais ont commencé à suivre différents programmes étrangers. Aujourd’hui, les langues occidentales comme l’italien, l’allemand, etc., sont très utilisées parce que les gens les apprennent pour de différentes raisons.   [48],[49]

Coopération linguistique et éducative[modifier | modifier le code]

Sections bilingues[modifier | modifier le code]

Les années 2005-2008 L’ouverture des sessions bilingues est basée dans la « Convention entre l'Ambassade de France en Albanie et le Ministère de l'Éducation et de la Science de la République d'Albanie, relative à la coopération dans le domaine de l'enseignement bilingue », signée en avril 2005 à Tirana.

Le pourcentage des élèves qui apprennent le français dans « La Session Bilingue du Lycée des Langues Etrangères « Asim Vokshi » de Tirana pour l’année scolaire 2007-2008, est 166 élèves (12.12 % du total).Le pourcentage des élèves qui apprennent le français dans « Les Sessions Bilingues du Lycée Général « Raqi Qirinxhi » de Korça est 146 élèves (ou 16.57 % du total ).Le total des élèves inscrits dans les sessions bilingues de français est de 312[50].

Les années 2010-2019 Il existe cinq sections bilingues en Albanie. Quatre sont implantées dans des « lycées des langues », à Tirana, à Elbasan (scolarité de 5 ans), à Durres , à Shkodra et la cinquième à Korça, dans un lycée général à orientation scientifique (scolarité en 4 ans).Les enseignants de français et de disciplines non linguistique de ces sections bénéficient régulièrement de stages, en Albanie, en France et dans des pays tiers. Ces trois sections bilingues bénéficient de la présence d’une stagiaire de master FLE ou d’une enseignante française CRSP. Les sessions bilingues de la langue française[51].

Le français dans l’enseignement primaire et secondaire[modifier | modifier le code]

Le français est la deuxième langue étrangère enseignée en Albanie. En coopération avec le ministère de l’Éducation et de la Science et l’Association des professeurs de français d’Albanie, le SCAC apporte son soutien à la formation continue des professeurs de français, dans les lycées des langues étrangères, les lycées généraux et les « écoles de 9 ans » (scolarité obligatoire) par des séminaires et des stages sur place et en France[52].

Le français à l’université[modifier | modifier le code]

Il existe en Albanie deux départements de français, à l’université de Tirana et à l’université d’Elbasan, et une section de français dans le département des langues de l’université de Shkodër. Ils assurent un enseignement de langue, de littérature, de didactique et de traduction-interprétariat. Ces trois lieux de formation de professeurs de français bénéficient chacun de la présence d’une stagiaire en Master FLE[53].

En 1965 : La création du Département de la langue française, à Tirana .

En 1998 : La création du Département de la langue française, à Elbasan et aujourd'hui compte plus de 420 étudiants diplômés.

En 2007 : La création du Département de la langue française, à Shkodër.

Les Alliances françaises[modifier | modifier le code]

Les années 1991-1996 La création du Comité de l'Alliance française de Tirana à l'initiative de Drita Hadaj, chef du département de français de l'université de Tirana. Quarante personnalités francophones et francophiles: professeurs d'université, parlementaires. Cette initiative visait à soutenir l’enseignement du français en Albanie, lorsque l’anglais avait gagné du terrain[54].

En janvier 1992, c'est le début des premiers cours organisés par l'Alliance française de Tirana. 80 personnes suivent des cours de français à l'Université de Tirana[54].

En juin 1992, la première activité culturelle de l'Alliance française de Tirana est apparue : La conférence "Charles de Gaulle, la vie, son œuvre"[54].

En juillet 1993, c'est la première session des examens organisés par l'Alliance française de Tirana. 101 personnes inscrites au certificat de pratique du français élémentaire et 8 personnes au diplôme de français[54].

En octobre 1993, plus de 350 personnes sont inscrites; 2 professeurs titulaires et 16 anciens professeurs donnent des cours[54].

En octobre 1994, est réalisé l’accord avec le Centre de langues étrangères de Tirana et deux mois plus tard une antenne de l'Alliance française de Tirana à Shkodra est ouverte : 60 personnes inscrites[54].

En octobre 1995, 560 personnes sont inscrites aux cours. L’organisation et l’administration des nouveaux cours sont efficaces[54].

En janvier 1996, l'inauguration de la salle informatique à l'occasion de la visite d'une délégation du ministère de l'éducation dirigée par le directeur du cabinet du ministre Francis Delon et la Remise des prix "Academic Palm" à Drita Hadaj, président de l'Alliance française de Tirana.

Les années 1997-2000 Les cours de l’Alliance française, comme toutes les autres activités, ont été interrompus à la suite des événements de 1997[54].

En juillet 1997, l'Alliance française reprend ses activités en organisant une conférence sur les publications récentes en France sur l'Albanie et les Albanais[54].

En septembre 1997, les cours de l’Alliance française de Tirana et les antennes de Shkodra et d’Elbasan ont commencé avec 540 personnes inscrites et 24 professeurs titulaires[54].

En novembre 1997, l'Alliance française fête ses 5 ans en présence de deux sénateurs français, M. Boyer et M. Rivière[54].

En octobre 1998, 545 personnes sont inscrites et 27 professeurs sont titulaires[54].

En septembre 1999, l'Albanie devient membre observateur du Sommet francophone[54].

En novembre 2000, une antenne de l'Alliance française de Tirana est ouverte à Fier avec 34 personnes inscrites[54].

Les années 2000-2019 Les Alliances Françaises sont des centres répartis dans le monde entier qui ont pour vocation la diffusion de la langue et de la culture française. Dans ces centres, vous pourrez prendre des cours de français, notamment si vous êtes étrangers[55].

Aujourd'hui l'Alliance française de Tirana compte plus de 700 étudiants. Les quatre Alliances françaises et leurs annexes constituent des lieux reconnus et dynamiques de l’enseignement du français dans le pays. L’accent est actuellement mis en particulier sur le français sur objectif spécifique, dans le cadre du développement entrepris à Tirana d’un enseignement « hors les murs » à destination des administrations et des ministères. "Les Alliances françaises proposent des cours de français adossés au cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) et dispensés par des enseignants aux compétences avérées, formés aux approches pédagogiques actuelles. Le réseau des Alliances françaises en Albanie se compose de cinq établissements situés à Tirana, Shkodra, Elbasan, Korça et Durrës, et d’annexes dans les villes de Berat, Lezha, Librazhd et Pogradec[56].

Les Alliances françaises proposent de valider les compétences linguistiques acquises grâce aux certifications françaises delf et dalf, diplômes à validité illimitée délivrés par le ministère français de l’Éducation nationale. C'est la seule institution en Albanie qui permet de passer les examens officiels DELF/DALF. Les manuels utilisés sont français et chaque alliance est équipée d’un ou plusieurs tableaux blancs interactifs (TBI) permettant un enseignement moderne et dynamique. Les Alliances françaises organisent également des manifestations culturelles, expressions de la culture française et francophone.

Elles jouent un rôle essentiel lors de la célébration de la Francophonie au mois de mars. L’Alliance française de Tirana accueille l’Espace Campus France qui coordonne au plan national l’information et la promotion des études en France. Campus France est l’agence française de promotion des études en France. Les Alliances françaises de Shkodra, Elbasan, Korça et Durrës accueillent une antenne Campus France, qui délivre une première information aux personnes intéressées par des études en France[56].

La Francophonie en Albanie[modifier | modifier le code]

L’enseignement du français commence très tôt et actuellement, le français reste la deuxième langue étrangère enseignée en Albanie. En 2016, on estimait à 40 000 le nombre d’élèves du primaire et du secondaire à choisir le français comme première langue étrangère.

Actuellement, la plupart de l’élite intellectuelle et politique albanaise est francophone ou a été formée dans des universités francophones. Des hommes politiques toutes tendances confondues dont le Premier ministre, Sali Berisha, le ministre des Affaires étrangères, Besnik Mustafaj, le ministre de l’Éducation et de la Science, Genc Pollo ainsi que plusieurs autres membres du cabinet ministériels, plusieurs députés, universitaires, hauts responsables de l’administration centrale et territoriale, des représentants du monde de l’art et de la société civile, sont de parfaits francophones. Le groupe des députés francophones compte 23 membres, et elle fait partie de l’Assemblée régionale Europe et de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.

Tous les 20 mars, la Commission nationale de la Francophonie, avec la coopération de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, l’Ambassade de France, les représentations diplomatiques d’autres pays francophones accréditées à Tirana (Suisse, Canada, Belgique, etc.), ainsi que les acteurs francophones sur place, organise des manifestations à l’occasion de la Journée Internationale de la Francophonie. Des concours de poésie (le Grand Prix pour la Poésie – signé par le président de la République), des projections de films en français, des remises de médailles pour les francophones albanais avec la mention « Pour la promotion de la langue française en Albanie », et divers articles publiés dans la presse albanaise sur la Francophonie signent cette journée[57].

Dates importantes de la Francophonie albanaise[modifier | modifier le code]

Avril 1991 – Création de l’Association des Albanais Francophones à Tirana;

1995 – Création de la section nationale francophone au Parlement albanais associée à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie;

1996 – Adhésion de la section albanaise de l’Union internationale des journalistes et de la presse de langue française à l’APF (Agence de la Presse Francophone) ;

14-16 novembre 1997 – Sommet de Hanoï – L’Albanie devient observateur de la Francophonie;

1998– Tirana, capitale de l’Albanie, devient membre de l’AIMF;

Mars 1999 – L’Albanie devient membre du FFA. Création du Comité national du FFA;

3-5 septembre 1999 – Sommet de Moncton – L’Albanie devient « membre associé » de la Francophonie;

15-17 novembre 1999 – Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, accompagné de l'administrateur de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, Roger Dehaybe, , réalise sa première visite officielle en Albanie – Symposium « L’Albanie et la Francophonie » à Tirana;

29-30 novembre 1999 – Conférence ministérielle de la Francophonie (Paris) – L’Albanie devient « membre à part entière » de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie;

Novembre 1999 – Conférence des journalistes francophones de l’Europe du Sud-est à Tirana; 3 février 2000 – Création de la Commission nationale de la Francophonie ;

12-13 octobre 2000 – Saint-Vincent, région autonome de la Vallée d’Aoste – L’Albanie est l’ « invitée d’honneur » des « Assises de la Francophonie Économique » ; Bamako,

du 1er au 3 novembre 2000 – Une délégation albanaise participe aux travaux du Symposium international sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l'espace francophone;

13-17 novembre 2000 – Stélio Farandjis, secrétaire général du Haut Conseil de la Francophonie, réalise une visite à Tirana;   

14-24 juillet 2001 – Ottawa-Hull (Canada) – L’Albanie participe, pour la   première fois, aux IVe Jeux de la Francophonie;  13-15 juin 2000, à Cotonou (Bénin) – Une délégation albanaise participe à la troisième Conférence ministérielle de la culture sur le thème : "La diversité culturelle";

Janvier 2002 - Mme Arta DADE, ancienne ministre des Affaires étrangères participe aux travaux de la conférence ministérielle à Paris;

Octobre 2002 - L’ancien Premier ministre, M. Fatos NANO, préside la délégation de l’Albanie au Sommet de Beyrouth; novembre 2004 - L’ancien ministre des Affaires étrangères, M. Kastriot ISLAMI, participe au sommet des chefs d’État et de gouvernement a Ouagadougou;

Mai 2005 – L’Albanie devient membre du CRÉFECO, (Centre régional pour l’enseignement du Français en Europe Centrale et Orientale. Y participent également la Bulgarie, la Macédoine (ARY), la Moldavie et la Roumanie.

Septembre 2005 – Le Premier ministre d’Albanie, M. Sali BERISHA, participe à la rencontre informelle des chefs d’État et de gouvernement ayant le français en partage, organisée au siège des Nations unies, à New York, à l’occasion du soixantième sommet de l’ONU.

06-08 novembre 2005 – Participation d’une délégation albanaise, présidée par Son Excellence, M. Ferit HOXHA, ambassadeur d’Albanie en France et représentant personnel du chef de l’État au CPF, au Séminaire international de Mali, Bamako+5, sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l'espace francophone. M. Hoxha préside les travaux de l’Atelier de travail N°2 portant sur « Observation, alerte précoce et prévention des crises et des conflits » 

22-23 novembre 2005 – , à la Conférence ministérielle de la Francophonie, (CMF), tenue à Madagascar; janvier 2006 – Proclamation de l’Année Senghor. Constitution du Comité national pour les célébrations dans le pays entier de l’Année de la Francophonie, en honneur du centenaire de Léopold Sédar Senghor.

Février 2006 – Soumission à la présidence burkinabaise en exercice de la conférence des chefs d’État et de gouvernement, de la demande formelle de la république d’Albanie pour une adhésion à part entière aux instances de la Francophonie, lors du prochain Sommet de Bucarest, septembre 2006

Le printemps de la francophonie en Albanie pendant les années 2014-2019[modifier | modifier le code]

Soirée de Chanson française en tournée à Tirana (20 mars), à Fier (22 mars), à Elbasan (23 mars) et à Shkodra (25 mars) Concert - Gérard Daguerre a accompagné au piano les plus grandes voix de la chanson française dont Joe Dassin, Sylvie Vartan, Barbara, ou encore Charles Aznavour avant d’être directeur musical de l’Opéra-Comique de Paris. En compagnie du chanteur Frédéric Longbois, il propose un panorama des classiques de la chanson française.

Culture Pub à Tirana

L’Alliance française de Tirana et l’Ambassade de France en Albanie proposent deux événements consacrés à la publicité des pays francophones : - L’exposition « L’Histoire de France racontée par la publicité », présente du 26 au 30 mars à la Galerie des Arts de Tirana quelque soixante documents publicitaires retraçant l’histoire de France à travers une galerie humoristique de héros français.

- La soirée de la publicité francophone (jeudi 27 mars à 19h au cinéma Imperial -Agimi) vous propose de venir découvrir le meilleur de la création publicitaire et voter pour la meilleure publicité francophone.

Soirée “La Poésie du Vin” à Tirana (21 mars)

"Le vin est ce qu'il y a de plus civilisé au monde" disait François Rabelais. Venez donc déguster du vrai vin français dont les effluves se mêlent à ceux de la poésie, du chant et de la fantaisie. Si le vin vous l'inspire, partageons ensemble une valse musette et le bon souvenir d'un moment où "Vin" est le mot d’ordre, (un autre "V", comme "Vivre"). Dégustation de vins français et spectacle autour du vin. Mise en scène de Sesilia Plasari, accompagnateur piano: Robert Radoja.

Concert du duo Pop/Rock Lyleo à Tirana (22 mars) Formé en 2010, Lyleo est un duo lausannois-fribourgeois de pop-rock francophone avec Cléo à la voix et Wally à la guitare et aux arrangements. Repéré dans le concours « Les Talents Acoustic » de TV5 Monde, Lyleo arpente désormais les scènes et les festivals régionaux.

Cinéclub de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) du 24 au 29 mars à Tirana.

Les Ambassades des pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie vous proposent de découvrir des films de leurs pays en version originale avec sous-titres français.

Cycle de films et de coproductions françaises à l’Académie du Film et Multimédia MARUBI – Tirana (tous les jours du 20 au 29 mars à 19h)[58]

Une cinquantaine d’étudiants francophones ont participé aux Journées de la jeunesse à Tirana, en Albanie, sous le thème : « Participation et engagement des jeunes aux questions sociétales ». L’évènement a été organisé du 11 au 14 décembre 2018, par le Département de français de l’Université de Tirana, en partenariat avec le ministère de l'Éducation, des Sports et de la Jeunesse, l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), l’Ambassade de France en Albanie, la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Albanie et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Rappelons que le 8 décembre est déclaré Journée nationale de la jeunesse en Albanie. Depuis 2009, par décision du Parlement albanais, cette journée est une fête nationale en l’honneur des étudiants de décembre 1990 et de toute la jeunesse albanaise[59]

Du 20 au 26 août 2018, la cinquième édition du Camp d’été régional francophone s’est tenue à Tirana, en Albanie, réunissant 22 élèves venus de quatre pays d’Europe centrale et orientale et placée sous le thème : « Libres ensemble, nous brisons les frontières »[60]

Dans le cadre du Printemps de la Francophonie en Albanie, la Chambre de commerce et d’industrie Franco-Albanaise, en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie, l’université de Tirana et l’Université Polytechnique de Tirana, ont organisé, le 13 mars 2019, le forum économique « Étudiants et entreprises en Albanie », qui a eu lieu dans la Maison de l’Europe à Tirana. Ce forum visait à mettre en contact les étudiants et les entreprises, à présenter le savoir-faire des entreprises membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Albanaise et leurs besoins en ressources humaines, et à permettre aux acteurs de la francophonie d’avoir accès au réseau économique francophone[61].

Les méthodes d’enseignement du français en Albanie[modifier | modifier le code]

Puren est un démagogo inepte. Seule la méthode traditionnelle a fait ses preuves. Les nouvelles méthodes ne visent qu'à abrutir et décerveler. On dirige mieux ainsi des moutons idiots et incultes. Les méthodes d’enseignement d’une langue ont changé au cours des années. Totalement faux !!! « Un changement de demandes, attentes et besoins sociaux nécessite une configuration didactique nouvelle » (Puren, 1988)[62]. Même en Albanie on est passé de la méthode traditionnelle à la perspective actionnelle tout en répondant aux besoins de notre société. Absurde et scandaleux !!!

Avant les années 1990

L'enseignement du français en Albanie a été introduit depuis la dictature d'Enver Hodja, lui-même enseignant dans le lycée français de Korça, entre 1917 et 1939[63]. Pendant le régime communiste (1945-1990), l’enseignement des langues étrangères a subi l’influence soviétique. L’enseignement se réalisait selon la méthode traditionnelle, en collectif, d’un savoir dicté, sans remise en question critique, ni interaction. Cette méthode encourageait un apprentissage passif, mécanique et théorique qui ne favorisait ni l’expression libre, orale surtout, ni ne développait l’aspect cognitif et réflexif de la langue. Bien qu’on expérimente l’application de la méthode audio-visuelle avec les manuels De vive voix et Voix et Images de France, en 1970-80, dans quelques écoles, ces efforts ont été sporadiques et de peu d’influence, les professeurs n’étant pas formés à cette méthode active[64].

Après les années 1990

Les événements politiques des années 90 et l'ouverture de l'Albanie ont renforcé l'importance de l'enseignement/apprentissage des langues. Les anciennes méthodes, les anciens manuels avec lesquels on apprenait les langues, avec des méthodes de grammaire et traduction en particulier, tendent à être remplacés par des méthodes communicatives. Depuis ces événements il y a eu un très grand souci de travailler et d'élaborer des curricula fondés sur les principes du Cadre européen commun de référence (CECR, Conseil de l'Europe, 2001). D'ailleurs un très grand travail est fait au niveau universitaire pour être cohérent avec les principes de la convention de Bologne. Parmi les supports de cours, on cite les manuels scolaires de la méthode communicative (Bonne Route, Hachette, 1989 ; Nouveau sans frontières Clé International, 1989; Café crème, Hachette, 1998).

Dans les lycées bilingues à Tirana et à Durrës on utilise les méthodes Café Crème (Beacco di Giura et al., 1997-2000) ou Campus (Girardet & Pécheur, 2002-2006). Dans les lycées à caractère général on trouve des manuels conçus par des auteurs albanais. Ces manuels ont été élaborés avant que leurs auteurs soient formés au Cadre. Il en est de même pour l'enseignement primaire, la plupart des méthodes utilisées sont celles conçues par des auteurs albanais. Ainsi un des plus grands problèmes à résoudre était le remplacement des anciens manuels de langues par des manuels qui répondent aux exigences du CECR.

Au début, seule l'Alliance Française de Tirana utilisait des manuels de l’approche communicative et de la perspective actionnelle, tels qu’Alter Ego (Dollez et Pons 2013) qui vise l’acquisition des compétences décrites dans le CECR. Précédemment l'Alliance Française de Tirana la méthode Tempo (Bérard et al., 1996-2001)[65].

De nos jours, on constate que les manuels utilisés dans les lycées à caractère général appartiennent majoritairement à la méthode actionnelle, comme Agenda (Bidault, Chort, Treffandier et Kablan, 2013), Le Mag’ 2 (Gallon, Himber et Rastello, 2006), Le Nouveau Taxi (Menand, Berthet, Hirschsprung et Kite, 2010), ayant pour but la communication et la réalisation des tâches à travers la langue et surtout employer la langue dans des situations susceptibles d’arriver (à la gare, au supermarché, etc.). Si au début, les moyens étaient le livre et/ou le magnétophone, de nos jours on fait recours aux documents authentiques, aux vidéos, au TBI, etc. Plusieurs enseignants de français ont eu la possibilité de faire des stages ou des formations dont l’objectif est de faciliter l’adaptation à l’utilisation de nouvelles méthodes d’enseignement du FLE[66].

Lituanie[modifier | modifier le code]

La Lituanie compte, depuis la rentrée 2009, un réseau de douze établissements bilingues francophones, dont l’École Dzukija d’Alytus, où la première section bilingue lituanienne avait été créée en 2002[67].

République tchèque[modifier | modifier le code]

Slovaquie[modifier | modifier le code]

Pologne[modifier | modifier le code]

Croatie[modifier | modifier le code]

Écoles de français en France[modifier | modifier le code]

En France, plusieurs écoles enseignent le français langue étrangère. Le réseau principal est celui des Alliances françaises. À côté de ce réseau on trouve des centres universitaires, ou des établissements d'enseignement supérieur privé comme École de langue française ELFE[68] ou les écoles France Langue présentes dans plusieurs villes de France et en Martinique[69]. Le site de l'Agence de promotion du FLE - www.fle.fr - créé en 1996, propose une liste de ces écoles, ainsi que des ressources et des services professionnels. Un label « Qualité FLE » a été créé en 2007 par les ministères de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, des Affaires étrangères et de la Culture et de la Communication[70] avec quatre critères d'évaluation : l'accueil et l'hébergement, la qualité des cours et de l'enseignement, les locaux, la gestion.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (fr) « Site officiel du CODOFIL. »
  2. (fr) « Livre: La Louisiane », sur Books google (ISBN 1565546784 et 978-1565546783, consulté le )
  3. (en)[PDF] « Lois de Louisiane », sur ejcl.org.
  4. (en)[PDF] « Revue sur l'acadia », sur erudit.org.
  5. (fr) « L’histoire du français en Louisiane », sur codofil.org (consulté le )
  6. (fr) Le nombre d'élèves anglophones a chuté de 43 % en vingt ans.
  7. Évolution des langues au Québec (1844-2006), consulté le 4 avril 2010.
  8. (fr) « La modernisation du Québec (1960-1981) Le français, langue étatique », sur tlfq.ulaval.ca (consulté le )
  9. a et b (en) [PDF]« Statistiques du Québec », sur oqlf.gouv.qc.ca..
  10. (fr) La connaissance du français et de l'anglais par langue maternelle, 1991, 1996, 2001.
  11. (fr) Les Canadiens et le bilinguisme Rapport final .
  12. (fr) Connaissances des langues, par langue maternelle et région ensemble du Québec, 1971-1991.
  13. (en) « L'annuaire du Québec 2005, By Michel Venne (page 151) », sur Books google (consulté le )
  14. (fr) Synthèse du rapport sur l'évolution de la situation linguistique au Québec http://www.oqlf.gouv.qc.ca/etudes/synthese.pdf .
  15. a et b (fr) « Rapport du secrétaire général de la Francophonie », sur francophonie.org (consulté le )
  16. Carte des langues officiels en Afrique, consulté le 27 mai 2010
  17. a et b (fr) « Francisation du Nigeria : le Nigeria, incontournable géant de l'Afrique. », sur le site du Sénat (français) (consulté le )
  18. (fr) [PDF] « Discours du président lors de la remise des prix aux lauréats de notre concours de langue française », sur langue-francaise.org (consulté le )
  19. Le français au Nigeria **Université Laval** http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/nigeria.htm
  20. (fr) Selon les données du Haut Conseil de la Francophonie, État de la francophonie : données 1995-1996, Paris, La Documentation française, 1996, p. 45.
  21. (fr) Selon les données du Haut Conseil de la Francophonie, État de la francophonie : données 1997-1999, Paris, La Documentation française, 1999, p. 59.
  22. (fr) : Le français au Mozambique, FIPF, le 30 septembre 2008, 08:38.
  23. (fr) organisation internationale de la francophonie.
  24. (fr) Fédération internationale des professeurs de français sur www.fipf.info.
  25. (fr) La Vitalité de la francophonie : entre monologisme et diversité ? Albino CHAVALE Université Montpellier III - Dipraling sur www.ulaval.ca.
  26. (fr) Journal Africain sur la progression du français en Zambie http://www.syfia.info/index.php5?view=articles&action=voir&idArticle=2712 .
  27. (fr) La langue de Molière en Zambie [PDF] http://ressources-cla.univ-fcomte.fr/gerflint/Afriqueaustrale1/langue.pdf .
  28. (fr) Site du consulat de France expliquant l'historique du VALOFRASE sur www.consulfrance-hcm.org
  29. (fr) Site officiel de VALOFRASE
  30. (fr) Rapport du secrétaire général de la Francophonie sur www.francophonie.org
  31. (fr) État de l'enseignement du français en Chine, Ambassade de France en Chine.
  32. (fr)[PDF] Le français à la carte, sur www.editions-sepia.com.
  33. (fr) l’Alliance française de Canton.
  34. http://www.consulfrance-pekin.org/Inauguration-de-l-Annee-de-la-langue-francaise-en-Chine.html
  35. (fr) Consulat de France sur le VALOFRASE.
  36. (fr) Chiffres officiels.
  37. a b et c La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 18
  38. a et b (fr) Statistiques officielles du VALOFRASE
  39. http://www.valofrase.org/
  40. Carte du nombre d'écoles de l'AF proposant le français en Inde
  41. Article sur le français à Pondichéry
  42. (fr) Statistiques officielles du VALOFRASE
  43. (fr) Site officiel de l'Organisation international de la francophonie.
  44. (fr) lepetitjournal.com, 9 janvier 2009.
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  65. Eldina Nasufi, « L'insertion du CECR en Albanie », Recherches en didactique des langues et des cultures, vol. 6, no 2,‎ (ISSN 1958-5772, DOI 10.4000/rdlc.1925, lire en ligne, consulté le )
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  70. « Apprendre le français en France », sur Label Qualité FLE (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]