Epitaph — Wikipédia

Epitath
Description de l'image Epitaph Records logo.jpg.
Fondation 1980
Fondateur Brett Gurewitz
Statut Actif
Distributeur Caroline Distribution (É-U.), Alternative Distribution Alliance (É-U.), PIAS (R-U.), eOne Music (Canada)
Genre Punk rock, pop punk, punk hardcore, rock alternatif, post-hardcore
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Siège Hollywood, Californie
Site web www.epitaph.com

Epitaph, également appelé Epitaph Records, est un label discographique américain de punk rock et rock alternatif, basé à Hollywood, en Californie. Il est fondé en 1980 et dirigé par Brett Gurewitz[1], guitariste de Bad Religion. Gurewitz crée le label en trouvant le nom du groupe d'après une chanson du groupe King Crimson.

Pendant les années 1980 et 1990, la plupart des groupes mis sous contrat par le label sont des groupes de punk rock. Depuis, plusieurs labels frères du groupe émergent tels que ANTI-, Burning Heart et Hellcat, mettant sous contrat des groupes beaucoup plus variés.

Histoire[modifier | modifier le code]

Sunset Blvd, Los Angeles, siège de Epitaph.

Brett Gurewitz lance Epitaph Records comme label pour son groupe Bad Religion[2]. Son premier enregistrement s'intitule Bad Religion suivi de leur album How Could Hell Be Any Worse?. En 1987, Epitaph sort l'album L7 du groupe L7, l'album est distribué par Chameleon. En 1994, la notoriété du label devient de plus en plus grande, avec notamment la réussite des groupes The Offspring, NOFX et Rancid qui vendent leurs albums par millions. The Offspring vend près de 11 millions d'exemplaires de l'album Smash, ce qui devient l'album le plus vendu chez Epitaph (et le record de vente d'album sur un label indépendant).

Après de multiples disputes avec les membres du groupe Brett Gurewitz quitte Bad Religion, et s'occupe à plein temps du label. Bad Religion quitte Epitaph pour un autre label. En 2001, Brett Gurewitz revient à Bad Religion lorsque son groupe signe de nouveau à Epitaph Records[3] faisant paraître cinq nouveaux albums : The Process of Belief en 2002, The Empire Strikes First en 2004, New Maps of Hell en 2007, The Dissent of Man en 2010, True North en 2013 et Age of unreason en 2019.

En 2002, à la suite de la renommée croissante du label, Gurewitz reçoit des propositions entre 50 et 100 millions $ pour racheter la moitié du label, à ce jour Gurewitz refuse toujours. En 2003, le label signe des groupes emo, de hip-hop et autres artistes issus de la scène rap. En 2005, Epitaph est ajouté à la liste officielle des membres de la RIAA[4] parmi d'autres labels indépendants. La raison de ce listage est incertaine, mais certaines sources parlent d'un contrat de lutte contre le partage en P2P[5].

Le label est dirigé en famille : la femme de Brett, Gina, est éditrice en chef du label et tient régulièrement à jour les blogs et site des trois labels ANTI-, Burning Heart et Hellcat. Epitaph signe Weezer en 2010, et fait paraître leur album Hurley la même année[6]. Le label signe Social Distortion la même année[7]. Epitaph signe le groupe de punk australien Dangerous! (en) en 2011[8], puis le groupe de rock punk canadien Propagandhi[9].

Groupes[modifier | modifier le code]

Groupes actuels[modifier | modifier le code]

Anciens groupes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Epitaph », sur grooveguide.co.nz (consulté le ).
  2. (en) Colin Larkin, « Epitaph Records », The Virgin Encyclopedia of Heavy Rock, Virgin Books,‎ , p. 150 (ISBN 0-7535-0257-7).
  3. (en) Sean Piccoli, « PUNK'S BEEN GOOD TO BAD RELIGION », South Florida Sun-Sentinel,‎ , p. 36.
  4. (en) « RIAA Member List » (consulté le ).
  5. (en) « Independent Labels Sign Deal With Snocap » (consulté le ).
  6. (en) John D Luerssen, « Weezer Sign to Epitaph, Announce Hurley Album », sur Spinner, (consulté le ).
  7. (en) Dean Goodman, « Rock band Weezer honors Lost star on new album », sur Reuters, (consulté le ).
  8. (en) « Signing Dangerous! sign to Epitaph », sur dyingscene, (consulté le ).
  9. (en) « Epitaph signs local punk band Propagandhi », sur Winnipeg Free Press, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]