Evence-Charles Coppée — Wikipédia

Evence-Charles Coppée
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Directeur général
Libération
-
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
ECCVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Propriétaire
Autres informations
A travaillé pour

Le baron Évence-Charles Coppée, dit ECC, est un homme d'affaires et dirigeant de presse belge né le à Etterbeek et mort le à Roumont[1],[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Évence-Charles Coppée, né le est le fils d'Évence Arnold Dieudonné Coppée (ou Évence IV), industriel belge, et de Clothilde de Bousies-Borluut. Son père est lui-même le descendant d'une grande dynastie d'industriels belges qui comprend également Évence-Dieudonné Coppée I ou Évence I (1827-1875), Évence-Narcisse Coppée ou Évence II (1851-1925) et Évence-Dieudonné Coppée III ou Évence III (1882-1945). En , il perd sa mère lors d'un naufrage au large de la Sardaigne[4]. Le , il épouse Florence Lippens, fille du comte Robert Lippens, à Moerbeke-Waas. Il se remarie avec Fatine Layt, femme d'affaires franco-marocaine, le .

Il obtient le diplôme de licencié en sciences économiques appliquées à l'Université catholique de Louvain.

Il passe ensuite sept années au Boston consulting group à Paris, avant de rejoindre le groupe du milliardaire Jérôme Seydoux pour l’aider à réussir sa diversification dans le textile, la distribution de films et la télévision payante. C'est ainsi qu'en 1996, Jérôme Seydoux fait appel à Évence-Charles Coppée pour diriger le quotidien français Libération, succédant à ce poste à Serge July[5]. Évence-Charles Coppée occupe ce poste jusqu'en 2005 et réunit une nouvelle alliance d’actionnaires, menée par Édouard de Rothschild, auquel étaient associés Le Nouvel Observateur, El Mundo et le Groupe IPM (éditeur de La Libre Belgique).

Ayant quitté Libération en 2006, ECC ne quitte jamais vraiment la presse puisqu’il était le directeur de la publication de « A Magazine Curated by », revue de langue anglaise dédiée à la mode et au stylisme. Parallèlement, il poursuit une carrière d’intermédiaire multiforme entre la finance, la technologie et les pouvoirs publics, dans le jeu vidéo et la recherche pharmaceutique. Il ajoute à ces activités celles de gentleman-farmer en Roumanie[6].

Le , il décède d'un cancer au château de Roumont, propriété familiale des Coppée, et ses funérailles sont célébrées à l'église Saint-André d'Ochamps.

Références[modifier | modifier le code]

  1. DdM, « Décès d’Evence-Charles Coppée, l’ancien patron belge de Libé », sur La Libre, (consulté le ).
  2. Gérard Desportes, « Evence-Charles Coppée, ancien directeur général de «Libé», meurt à 68 ans », sur Libération, (consulté le ).
  3. Renault Enguérand, « Portrait: Evence-Charles Coppée », sur Les Échos, (consulté le ).
  4. « La disparition de trois Belges au large de la Sardaigne », Le Soir,‎ , p. 14 (lire en ligne Accès limité)
  5. DdM, « Décès d’Evence-Charles Coppée, l’ancien patron belge de Libé », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne)
  6. « Evence-Charles Coppée, ancien directeur général de «Libé», meurt à 68 ans », sur Libération, (consulté le )