Famille de Beaussier — Wikipédia

Famille de Beaussier
Image illustrative de l’article Famille de Beaussier
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur à trois coquilles d'or, sans oreilles.
Période XVIIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Provence
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Seigneuries du Mourillon, de la Chaulane, de Brédule, de Saint-Marcel de la Garde, de Mazie, de Neneville, de Saint-Julien de Châteauneuf, de la Roque, de Cazeneuve, de la Celle et d'Aurel
Fonctions militaires Officiers généraux et supérieurs
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis

La famille de Beaussier olim Beaussier est une famille subsistante de la noblesse française.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le patronyme Beaussier signifierait en latin Belserii ou Belcerii de Belli et herus, chef de guerre[réf. nécessaire]. Les patronymes se terminant en ier proviennent généralement de noms de métiers.

Cette famille serait originaire de la ville de Six-Fours[réf. nécessaire] dont un quartier porte son nom et dont les armes sont semblables aux siennes.

D'après Henri Jougla de Morenas : "Noble Beaussier, seigneur de Six Fours, laissa de Marguerite Isnarde; Venturon, Ecuyer, allié en 1617 a Marthe Audibert qui lui donna: Vincent Beaussier, Ecuyer, qui épousa en 1659 Marguerite Daniel".

Le , Vincent Beaussier de Six-Fours, maître d'équipage à Toulon, fait enregistrer ses armoiries à l'Armorial général d'Hozier : « D'azur à un coq d'or perché sur une coquille renversée et surmontée de trois étoiles de même, rangées en chef » [1],[2]

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit qu'il n'y a pas de preuves pour rattacher cette famille à une autre famille du même nom qui avait été noble au Moyen Âge dans cette même province[3].

Sur la famille actuelle il cite une branche éteinte qui était issue de Félix Beaussier, de Toulon, capitaine des vaisseaux du roi et chevalier de Saint-Louis en 1693[3]. Celui-ci fut condamné comme usurpateur de noblesse puis maintenu noble en 1700 par le parlement de Provence et en 1706 par l'intendant de cette province sur preuves de 1560[3].

La branche subsistante de la famille de Beaussier a été anoblie dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle par le grade de chef d'escadre de l'un des siens (édit militaire de 1750).

Elle possédait jadis dans cette ville ainsi qu'à Moustier et à Toulon des hôtels, des prés, des terres, des marais salins et les seigneuries du Mourillon, sur laquelle l'arsenal de Toulon sera par la suite construit, de la Chaulane, de Brédule, de Saint-Marcel de la Garde, de Mazie, de Neneville, de Saint-Julien de Châteauneuf, de la Roque, de Cazeneuve, de la Celle et d'Aurel lui ont appartenu.[réf. nécessaire]

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • Louis Beaussier, écuyer, né en 1660, capitaine de vaisseaux du roi, chevalier de Saint-Louis, épouse Claire de Portanier.
  • André Beaussier de Châteauvert (1698-1774), chef d'escadre, chevalier de Saint-Louis, fils du précédent.
  • Louis-Joseph de Beaussier de l'Isle (1701-1765), chef d'escadre, chevalier de Saint-Louis, frère du précédent
  • Louis-André de Beaussier de Châteauvert (?-1789), chef d'escadre, chevalier de St-Louis, fils du précédent
  • Louis de Beaussier de Chateauvert, fils du précédent, officier de Marine, chevalier de St-Louis, né en 1765, titré comte de Beaussier de Chateauvert[réf. nécessaire], il signa la protestation de la noblesse de Toulon en 1789.
  • Louis François Emmanuel Beaussier (1748-1837), capitaine de vaisseau en 1792, contre-amiral honoraire en 1816

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de la famille de Beaussier sont :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Vergé-Franceschi, Toulon port royal (1481-1789), Paris, Tallandier, coll. « Documents d'Histoire », , 330 p. (ISBN 9782847340013 et 2847340017, présentation en ligne), p. 113.
  2. Hozier, Armorial général de France, (lire en ligne)
  3. a b et c Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 3, pages 205 à 207, Beaussier (de).

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]