Fastnet Race — Wikipédia

Fastnet Race
Description de cette image, également commentée ci-après
La Fastnet Race de 2011, année où Loïck Peyron
sur Banque Populaire V (arrière-plan)
établit un record de l'épreuve
Type en équipage et sans escale
Lieu Manche et mer Celtique
Parcours

de Cowes à Plymouth (1925-2019) de Cowes à Cherbourg (2021- )

en allant enrouler Fastnet Rock
Création 1925
Organisateur Royal Ocean Racing Club
Proch. édition 50e édition, le
Record sur le parcours 1939-2019 : 1 jhmin 26 s le par Maxi Edmond de Rothschild, mené par Frank Cammas et Charles Caudrelier
sur le parcours 2021-2023 : 1 j h 38 min 27 s le par SVR-Lazartigue, skippé par François Gabart et Tom Laperche

La Fastnet Race est une course de navigation à la voile en équipage et sans escale, se disputant historiquement les années impaires en Manche et en mer Celtique, de Cowes à Plymouth, et en allant enrouler Fastnet Rock, îlot du sud-ouest de l'Irlande. L'épreuve est réputée pour ses difficultés.

En raison d'une flotte d'inscrits devenue au fil des ans de plus en plus importante, l'organisation a délocalisé l'arrivée de Plymouth à Cherbourg pour les éditions 2021 et 2023[1].

Dans son communiqué, le RORC n'indique pas que cette nouvelle destination en France soit définitive, la décision ne porte officiellement que sur deux éditions successives.

Le RORC, en modifiant le point d'arrivée en France entendait aussi pérenniser le succès de cette course en s'appuyant sur l'extrême dynamisme de la course au large française sans réel équivalent dans le monde, la flotte française dans cette course représentant historiquement de très loin le deuxième plus gros contingent d'inscrits après les britanniques, on peut donc penser que la décision de délocaliser l'arrivée en France soit pérenne dans l'esprit des organisateurs (mais cela reste soumis au renouvellement périodique des accords entre les parties intéressées et notamment la ville de Cherbourg). Du fait du nombre exceptionnel de participants à cette course, avec la présence de classes aussi imposantes que les multicoques Ultime et Ocean fifty (anciennement connus sous le nom de classe Multi 50, ils participeront pour la première fois à la Fastnet Race en 2023[2]), cela réduit en fait fortement le nombre de ports candidats capables d'accueillir un tel événement.

Les bateaux sont répartis en deux grandes catégories, ceux qui courent en temps réel (notamment les multicoques Ultime, ainsi que trois classes de monocoques : les VO65, les Imoca et les Class40) et ceux qui courent en temps compensé (jauge IRC).

Présentation[modifier | modifier le code]

Créée en 1925, la Fastnet Race est organisée par le Royal Ocean Racing Club (RORC)[3]. Depuis 1995, elle se dispute tous les deux ans, les années impaires[4], généralement au mois d'août[5]. C'est une course en équipage et sans escale[4]. L'équipage est réduit à deux marins sur certains bateaux[6]. C'est ainsi qu'en 2013, la Fastnet est remportée pour la première fois par un duo : Alexis et Pascal Loison, vainqueurs en temps compensé[7]. Les bateaux de la flottille Imoca sont menés en duo. Ils s'entraînent ainsi pour la Transat Jacques-Vabre, course en double qui a lieu quelques semaines plus tard[6].

Parcours[modifier | modifier le code]

L'épreuve se dispute en Manche et en mer Celtique. Les courants peuvent ralentir les bateaux de façon significative à Start Point (pointe sud du Devon) ou au cap Lizard. Par petit temps, les forts coefficients de marée peuvent créer des écarts. La remontée vers Fastnet Rock, contre les vents dominants, exige de bons choix stratégiques en fonction des prévisions météo[8].

De 1925 à 1937

En 1925 et 1926, le départ est donné à Ryde, port de l'île de Wight. À partir de 1927, il est donné dans un port voisin, à Cowes[9]. Jusqu'à 1937, le départ se fait vers l'est : les concurrents doivent contourner l'île de Wight par l'est[10].

De 1939 à 2019
Carte simplifiée mentionnant les noms des ports de départ et d'arrivée, ainsi que Fastnet Rock et Bishop Rock.
Le parcours théorique, de 1939 à 2019. Au retour, Bishop Rock doit être laissé à bâbord.

À partir de 1939, le départ se fait vers l'ouest : on ne contourne plus l'île de Wight[10]. Le parcours théorique est maintenant de 608 milles[5].

Les concurrents sortent du Solent, longent la côte sud de l'Angleterre, du Devon et de la Cornouailles. Doublant Land's End, ils mettent le cap sur Fastnet Rock, îlot du sud-ouest de l'Irlande, qu'ils vont enrouler[11]. Au retour, ils doivent laisser à bâbord Bishop Rock, îlot sud-ouest de l'archipel des Scilly[12]. L'arrivée se fait à Plymouth, port du Devon[11].

Sur ce parcours, le record est établi le par l'Ultime Maxi Edmond de Rothschild (Gitana 17), co-skippé par Frank Cammas et Charles Caudrelier, en 1 j 4 h 2 min 26 s[13]. En monocoque, le record est établi le par le VO70 Abu Dhabi, skippé par Ian Walker, en 1 j 18 h 39 min[14].

En 2021

En 2021, le parcours théorique est porté à 695 milles. L'arrivée se fait à Cherbourg[15].

Les deux classements généraux[modifier | modifier le code]

La Fastnet Race est une épreuve alignant des bateaux de toutes classes, depuis les multicoques Ultime jusqu'aux monocoques Contessa 32 (en) de 9,75 m. Ils sont répartis en deux grandes catégories : les bateaux qui courent en temps réel et ceux qui courent en temps compensé (jauge IRC). En 2017, sur 390 bateaux engagés, 52 le sont en temps réel et 338 en IRC[16].

Temps réel
Phare sur un rocher isolé en mer. En arrière-plan, on aperçoit la côte.
Fastnet Rock, au sud-ouest de l'Irlande.

Parmi les bateaux qui courent en temps réel, on trouve notamment[16],[17] :

  • les multicoques Ultime ;
  • les VO65, monocoques de 65 pieds qui succèdent aux VO70 dans la course en équipage The Ocean Race ;
  • les Imoca, monocoques de 60 pieds conçus pour une course en solitaire, le Vendée Globe ;
  • les Class40, monocoques de 40 pieds.

L'attention des médias se concentre sur le classement général, où les Ultime ont la part belle. Mais la lutte est âpre pour le classement propre à chacune des classes[18].

Temps compensé

Les bateaux qui courent en temps compensé sont répartis en cinq classes, selon le coefficient correcteur de leur temps de parcours : IRC zéro (coefficient 1,275 et plus), IRC 1 (1,101 à 1,274), IRC 2 (1,051 à 1,100), IRC 3 (1,004 à 1,050), IRC 4 (0,850 à 1,003)[19],[20]. Chaque classe IRC a son classement propre. Le vainqueur en temps compensé toutes classes IRC confondues reçoit la Fastnet Challenge Cup[21].

Départs[modifier | modifier le code]

Dans l'édition 2019, les départs s'échelonnent sur une heure et demie, de quart d'heure en quart d'heure : d'abord les multicoques, puis les Imoca et les Class40, puis les IRC 4, puis les IRC 3, puis les IRC 2, puis les IRC 1, et enfin les IRC zéro et les VO65[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

Cotre noir à voile aurique. Voiles rouges.
Jolie Brise, vainqueur des éditions 1925, 1929 et 1930.

Le journaliste de voile britannique Weston Martyr dispute en 1924, comme équipier, la course au large américaine Bermuda Race. Sur le modèle de celle-ci, il organise dans son pays une course qui s'appelle tout d'abord Ocean Race. Le , sept concurrents sont au départ, à Ryde, au nord-est de l'île de Wight[9]. Le vainqueur est le cotre Jolie Brise, qui réalise le parcours en 6 j 14 h 45 min. Un club est alors formé, l'Ocean Racing Club, dont le rôle est d'organiser chaque année une course au large d'au moins 600 milles[9]. Jolie Brise remporte encore la course en 1929 et en 1930. En 1931, l'Ocean Racing Club devient, par la grâce de George V, le Royal Ocean Racing Club (Rorc)[9]. De 1957 à 1999, la Fastnet Race clôture l'Admiral's Cup, championnat du monde de la course au large également organisé par le Rorc[23].

La Fastnet Race est considérée comme une course difficile[4] : les passages de dépressions sont fréquents[23] et l’océan peut se montrer sous ses plus mauvais jours, même en été. Lors de l'édition 1979, la course essuie une tempête qui reste comme l’une des plus violentes enregistrées à ce jour dans la région. Le , 306 voiliers prennent le départ à Cowes. Le drame a lieu le lorsqu'une tempête de force 10 — et, par endroits, de force 11 — décime la flotte : 75 bateaux chavirent, cinq coulent et 18 marins perdent la vie (15 participants et trois marins d'un autre navire)[24],[9]. Selon Gérard Janichon, « jamais une course à la voile ne connut pareille tragédie. La tempête décimera la flotte durant huit heures. Seuls 86 voiliers sur 306 au départ seront classés à Plymouth[25]. »

Éditions[modifier | modifier le code]

Au premier plan, rochers sur lesquels se fracasse une vague. Le phare est en arrière-plan, dans une légère brume.
Le phare de Bishop Rock, au sud-ouest des îles Scilly.

2007[modifier | modifier le code]

2009[modifier | modifier le code]

  • En Class40, le vainqueur est Tanguy de Lamotte sur Initiatives Saveurs - Novedia Group (#30) en 3 j 15 h 19 min 30 s.

2011[modifier | modifier le code]

  • Vainqueur en temps réel toutes catégories : le multicoque Banque populaire V, qui bat le record de l'épreuve, en 1 j 8 h 48 min 46 s[26].
  • Vainqueur en temps compensé toutes catégories (Fastnet Challenge Cup Trophy) : Rán 2[27].
  • Au sein de la catégorie multicoque, en temps compensé, Banque Populaire V (avec un handicap de 2,235) n'est que 4e : c'est le MOD 70 Veolia Environnement (handicap 1,887) qui l'emporte[28].
  • Dans la catégorie monocoques, les trois premiers en temps réel sont des VO70, conçus pour disputer la Volvo Ocean Race : Abu Dhabi, Groupama 4 et Team Sanya. Ils battent tous les trois le record des monocoques, datant de 2007[29].
  • En Imoca, les vainqueurs sont Vincent Riou et Jean Le Cam sur PRB en 1 j 23 h 21 min 27 s.
  • En Class40, le vainqueur est Tanguy de Lamotte sur Initiatives-Alex Olivier (#30) en 3 j h 17 min 22 s.

2013[modifier | modifier le code]

2015[modifier | modifier le code]

2017[modifier | modifier le code]

2019[modifier | modifier le code]

  • En temps réel toutes catégories, un spectaculaire renversement de situation se produit dans le dernier bord. À huit milles de l'arrivée, l'Ultime Macif de François Gabart mène de 2,4 milles devant Maxi Edmond de Rothschild, co-skippé par Franck Cammas et Charles Caudrelier. Mais un système de rake défaillant empêche Macif de décoller. Il plafonne à 26 nœuds. Maxi Edmond de Rothschild vole à 30 nœuds, le dépasse et franchit la ligne 58 secondes avant lui[13],[32],[33]. Les quatre premiers effacent le record établi par Banque populaire V en 2011.
  • En temps compensé toutes catégories, le vainqueur est le VO70 Wizard (l'ancien Groupama 4 que menait Franck Cammas), skippé par l'Américain Charlie Enright[34].
  • En Imoca, les vainqueurs sont Jérémie Beyou et Christopher Pratt sur Charal en 2 j h 32 min 28 s.
  • En Class40, le vainqueur est Lamotte - Module Création, skippé par Luke Berry, en 2 j 11 h 13 min 22 s[35].

2021[modifier | modifier le code]

  • En temps réel toutes catégories, le vainqueur est à nouveau l'Ultime Maxi Edmond de Rothschild, skippé par Franck Cammas et Charles Caudrelier, en 1 jour, 9 heures, 14 minutes et 58 secondes[36].
  • En temps compensé toutes catégories, le vainqueur est le JPK 1180 Sunrise (également vainqueur en IRC 2), skippé par le Britannique Thomas Kneen, en 4 jours, 6 heures, 45 minutes et 4 secondes[37].
  • Le premier des monocoques en temps réel est Skorpios, un bateau de 38 mètres skippé par l'Espagnol Fernando Echávarri, en 2 jours, 8 heures, 33 minutes et 55 secondes[38].
  • En Imoca, le vainqueur est Apivia, mené par les Français Charlie Dalin et Paul Meilhat, en 2 jours, 16 heures, 51 minutes et 54 secondes[38].
  • En Class40, le vainqueur est Palanad 3, skippé par Antoine Magré, en 3 jours, 10 heures, 27 minutes et 25 secondes[39].

2023[modifier | modifier le code]

Le départ de la 50e édition est donnée le à 14 h 00, avec 430 voiliers (près de 500 inscriptions) dont deux Ultimes (SVR-Lazartigue et Banque populaire XI), cinq Ocean50, vingt-neuf Imoca et vingt-et-un Class40 [40].

Vainqueurs en temps réel[modifier | modifier le code]

Année Nation Voilier Skipper Propriétaire Architecte Temps
1925 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Jolie Brise Sidney Briggs[44] Evelyn George Martin (en) Alexandre Pâris 6 j 14 h 45 min[9]
1926 Royaume-Uni Hallowe'en J. F. N. Baxendale William Fife 3 j 19 h 05 min
1927 Tally Ho Lord Stalbridge Albert Strange ?
1928 États-Unis Nina Paul Hammond & others Starling Burgess ?
1929 Royaume-Uni Jolie Brise Bobby Somerset[44] Alexandre Pâris ?
1930 Royaume-Uni Jolie Brise Bobby Somerset[44] Alexandre Pâris ?
1931 Royaume-Uni Patience H. E. West Charles Ernest Nicholson ?
1935 Royaume-Uni Kismet III ? ? ?
1947 Royaume-Uni Latifa Michael Mason William Fife ?
1949 Royaume-Uni Latifa Michael Mason William Fife ?
1953 Royaume-Uni Bloodhound Isaac Bell Charles Ernest Nicholson ?
1955 Drapeau de l'Espagne Espagne Mare Nostrum ? Sparkman & Stephens ?
1979 Drapeau des Bermudes Bermudes Condor of Bermuda Bob Bell John Sharp 2 j 23 h 30 min
1985 États-Unis Nirvana Marvin Green Dave Pedrick 2 j 12 h 34 min
1989 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande Steinlager 2 (en) Peter Blake Steinlager Bruce Farr ?
1995 Drapeau de la Suède Suède Nicorette (ex-Charles Jourdan) Ludde Ingvall Ribadeau-Dumas/Simonis Voogd ?
1997 Nouvelle-Zélande BIL[45] Ross Field (en) Bruce Farr
1999 Nouvelle-Zélande RF Yachting Ross Field Bruce Farr 2 j 5 h 8 min[46]
2001 Drapeau de l'Italie Italie Stealth Gianni Agnelli Frers 2 j 10 h 58 min
2003 Nouvelle-Zélande Alfa Romeo-Shockwave Neville Chrichton[47] Neville Chrichton Reichel/Pugh 2 j 9 h 2 min 0 s
2005 Nouvelle-Zélande ICAP Maximus Charles St Clair Brown
et Bill Buckley[48]
Greg Elliott 2 j 20 h 2 min 7 s
2007 Royaume-Uni ICAP Leopard Mike Slade Bruce Farr 1 j 20 h 18 min 53 s
2009 Royaume-Uni ICAP Leopard Mike Slade Bruce Farr 2 j 11 h 9 min 36 s
2011 Drapeau de la France France Banque populaire V Loïck Peyron Banque populaire VPLP design 1 j 8 h 48 min 46 s
2013 France Maxi Spindrift 2[30] Yann Guichard Dona Bertarelli VPLP 1 j 14 h 53 min 58 s
2015 France Maxi Spindrift 2 Yann Guichard Dona Bertarelli VPLP 2 j 10 h 57 min 41 s
2017 Royaume-Uni Concise 10 Ned Collier Wakefield[49] Tony Lawson VPLP 1 j 18 h 55 min 0 s
2019 France Maxi Edmond de Rothschild
(Gitana 17)
Franck Cammas et
Charles Caudrelier[33]
Ariane et Benjamin
de Rothschild
[50]
Guillaume Verdier 1 j 4 h 2 min 26 s[13]
2021 France Maxi Edmond de Rothschild
(Gitana 17)
Franck Cammas et
Charles Caudrelier
Ariane
de Rothschild
Guillaume Verdier jh 14 min 58 s[36]
2023 France SVR-Lazartigue François Gabart et Tom Laperche MerConcept, Groupe Kresk VPLP design j h 38 min 27 s[41]

Vainqueurs en temps compensé (Fastnet Challenge Cup)[modifier | modifier le code]

Année Nat Voilier Skipper Propriétaire Architecte
1925 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Jolie Brise Sidney Briggs[44] Evelyn George Martin (en) Alexandre Pâris
1926 Royaume-Uni Ilex Royal Engineers Charles E. Nicholson
1927 Royaume-Uni Tally Ho Lord Stalbridge Albert Strange
1928 Drapeau des États-Unis États-Unis Nina Paul Hammond Starling Burgess
1929 Royaume-Uni Jolie Brise Bobby Somerset[44] Alexandre Pâris
1930 Royaume-Uni Jolie Brise Bobby Somerset[44] Alexandre Pâris
1931 États-Unis Dorade Olin Stephens Sparkman & Stephens
1933 États-Unis Dorade Olin Stephens Sparkman & Stephens
1935 États-Unis Stormy Weather Olin Stephens Sparkman & Stephens
1937 Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Zeearend Kees Bruynzeel Sparkman & Stephens
1939 Royaume-Uni Bloodhound Isaac Bell Charles E. Nicholson[51]
1947 Royaume-Uni Myth of Malham John Illingworth John Laurent Giles
1949 Royaume-Uni Myth of Malham John Illingworth John Laurent Giles
1951 Royaume-Uni Yeoman Owen Aisher Camper and Nicholsons
1953 Royaume-Uni Favona Sir Michael Newton Robert Clark
1955 États-Unis Carina Dick Nye Philip Rhodes
1957 États-Unis Carina Dick Nye Philip Rhodes
1959 Drapeau de la Suède Suède Anitra Sven Hansen Sparkman & Stephens
1961 Pays-Bas Zwerver II Otto van der Vorm Sparkman & Stephens
1963 Royaume-Uni Clarion of Wight Derek Boyer DFC Sparkman & Stephens
1965 États-Unis Rabbit Dick Carter Dick Carter
1967 Drapeau de la France France Pen Duick III Éric Tabarly Éric Tabarly
1969 États-Unis Red Rooster Dick Carter Dick Carter
1971 Drapeau de l'Australie Australie Ragamuffin Syd Fisher Sparkman & Stephens
1973 Drapeau du Brésil Brésil Saga Erling Lorentzen Sparkman & Stephens
1975 Royaume-Uni Golden Delicious Richard et Harvey Bagnall Ron Holland
1977 États-Unis Imp David Allen Ron Holland
1979 États-Unis Tenacious Ted Turner Sparkman & Stephens
1981 Drapeau de la Belgique Belgique Mordicus Taylor & Volterys Mauric/Gaubert
1983 Pays-Bas Shamrock Maller & Snoeren ?
1985 Royaume-Uni Atlantic Privateer Philip Akrill Farr Yacht Design
1987 Royaume-Uni Juno III M Peacock Rob Humphries
1989 États-Unis Great News John Calvert-Jones
Tom Blackaller
Farr Yacht Design
1991 Royaume-Uni Min-O-Din John Humphries
Matt Humphries
David Thomas
1995 Suède Nicorette
(ex-Charles Jourdain)
Ludde Ingvall Ribadeau-Dumas
Simonis Voogd
1997 Suède Royal Blue
(ex-Nicorette)
Gunnar Ekdahl Ribadeau-Dumas
Simonis Voogd
1999 France Whirlpool-Europe 2 Catherine Chabaud Marc Lombard
2001 Pays-Bas Tonnerre de Breskens Piet Vroon Lutra Design Group
2003 Royaume-Uni Nokia Charles Dunstone Reichel/Pugh
2005 France Iromiguy Jean-Yves Chateau Ron Holland
2007 Drapeau de l'Irlande Irlande Chieftain Ger O'Rourke Farr Yacht Design
2009 Royaume-Uni Rán 2 Niklas Zennström Judel Vrolijk
2011 Royaume-Uni Rán 2 Niklas Zennström Judel Vrolijk
2013 France Night and Day Alexis Loison[31]
Pascal Loison
Pascal Loison Jacques Valer
2015 France Courrier du Léon Géry Trentesaux[52] Géry Trentesaux Jacques Valer
2017 France Lann Ael 2 Didier Gaudoux Didier Gaudoux Bernard Nivelt
2019 États-Unis Wizard Charlie Enright[53] David et Peter Askew[34] Juan Kouyoumdjian
2021 Royaume-Uni Sunrise Thomas Kneen[37] Thomas Kneen[37] Jacques Valer[54]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-GB) Tim Thubron, « Royal Ocean Racing Club to Finish Rolex Fastnet in Cherbourg », sur Rolex Fastnet Race Website (consulté le ).
  2. RORC, « Les multis en nombre sur la Rolex Fastnet Race », sur Rolex Fastnet Race Website (consulté le ).
  3. « Équipier sur la course du Fastnet 2019 », sur challengeocean.com, 2019 (consulté le 31 juillet 2019).
  4. a b et c Emmanuel Perrin, « Les plus grandes courses de voile du monde », sur sport.gentside.com, 4 décembre 2012 (consulté le 31 juillet 2019).
  5. a et b (en) « Rolex Fastnet Race 2021 », sur sailracecrew.com, 2019 (consulté le 30 juillet 2019).
  6. a et b (en) « Doublehanders on the rise », sur rolexfastnetrace.com, 2019 (consulté le 2 août 2019).
  7. « Rolex Fastnet : dix sur dix pour les duos français », sur nauticnews.com, 18 août 2013 (consulté le 2 août 2019).
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  10. a et b « Classic Yacht Halloween - History », sur isails.org, 2019 (consulté le 5 août 2019).
  11. a et b (en) « Rolex Fastnet Race. The Course », sur justplymouth.com, 28 juin 2013 (consulté le 31 juillet 2019).
  12. Philippe Joubin, « Spindrift 2, Comanche et PRB premiers de la classe », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, 9 mai 2019 (consulté le 30 juillet 2019).
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  23. a et b « Fastnet Race - Dossier Voile », sur sportquick.com, 2019 (consulté le 3 août 2019).
  24. Fabrice Drouelle, « Aujourd’hui dans Affaires Sensibles, le drame de la course à la voile du Fastnet en 1979. », sur franceinter.fr, . — (en) Andrea Mann, « August 14, 1979: Tragedy strikes the Fastnet yacht race as 15 die in violent storms », sur home.bt.com, 13 août 2018 (consulté le 2 août 2019).
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  26. « Nouveau chrono, nouveau record… la totale ! », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, 9 mai 2019 (consulté le 31 juillet 2019).
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  29. (en) Peter Andrews, « Monohull record falls », sur outimage.net, 16 août 2011 (consulté le 6 août 2019).
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  33. a et b AFP, « Cammas et Caudrelier explosent le record de la course », sur sport24.lefigaro.fr, 4 août 2019 (consulté le 6 août 2019).
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  35. a et b Valentin Pineau, « Rolex Fastnet Race. Ocean Fifty : Luke Berry et Antoine Joubert s’imposent pour une petite minute », sur Ouest-France, (consulté le ).
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  40. « Fastnet. Le port de Cherbourg est fin prêt pour accueillir les 500 voiliers de la course mythique », sur Ouest-France, (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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