Ferdinand Ier (roi de León) — Wikipédia

Ferdinand Ier
Illustration.
Titre
Roi de León

(28 ans, 3 mois et 27 jours)
Prédécesseur Bermude III
Successeur Alphonse VI (roi de León)
García II (roi de Galice)
Sanche II (roi de Castille)
Roi de Castille

(2 ans)
Prédécesseur Munia Mayor de Castille
(comtesse de Castille)
Successeur Lui même (roi de León)
Biographie
Dynastie Jiménez
Nom de naissance Fernando
Date de naissance Vers 1016
Lieu de naissance Navarre
Date de décès
Lieu de décès León
Sépulture Basilique Saint-Isidore de León
Père Sanche III
Mère Munia Mayor de Castille
Fratrie Ramire Ier
García IV
Gonzalve Ier
Jimena Sánchez de Navarre
Conjoint Sancha de León
Enfants Urraque de Zamora
Sanche II
Elvira of Toro
Alphonse VI
García II

Ferdinand Ier (roi de León)
Rois de León

Ferdinand Ier (Fernando en castillan) dit « le Grand » (el Magno ou el Grande), est né vers 1016 et mort le [1]. Il est comte de Castille de 1028 à 1037, puis roi de León et de Castille jusqu'à sa mort. Il se donne également le titre d'empereur d'Espagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ferdinand est le fils du roi Sanche III de Navarre (Sancho en castillan) et de Munia Mayor. En 1029, le comte de Castille García Sanchez, frère de sa mère, est assassiné. Sanche attribue alors le comté de Castille à Ferdinand. Il épouse en 1032 Sancha de León, la sœur du roi Bermude III, son suzerain théorique.

Deux ans après la mort de son père, en 1037, Ferdinand bat Bermude à la bataille de Tamarón (en). Le roi de León y laisse la vie, et Ferdinand lui succède en vertu des droits de sa femme. Il met le siège devant León et après son entrée dans la ville il est consacré roi le en compagnie de sa femme. Il doit toutefois consacrer les premières années de son règne à combattre les magnats de Galice et de León qui refusent de se soumettre à son autorité. Il entre ensuite en conflit avec son frère, le roi de Navarre García IV, au sujet des territoires annexés par leur père à ce royaume en Alava et le long de la frontière orientale de la Castille. Le , il remporte la victoire sur les Navarrais à Atapuerca près de Burgos, tuant son frère, au cours de la bataille. Ce succès lui permet d'agrandir encore son royaume de La Rioja.

Ferdinand s'illustre également par ses victoires contre les Maures, auxquels il enlève Coimbra en 1064. Il menace ensuite Tolède et Alcala de Henares. En 1063, afin de s'attirer les bonnes grâces de Ferdinand Ier, Abbad II, respectueux de la foi chrétienne, autorise le transfert de Séville à León des restes de saint Isidore. Les évêques léonais et asturiens, Alvito et Ordoño, assurent leur transport jusqu'à l'église San Juan de León, qui prend dès lors le nom de basilique Saint-Isidore.

Ferdinand reçoit de sa femme un livre de prière aujourd'hui conservé à la bibliothèque de l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle.

À sa mort, Ferdinand partage son royaume entre ses trois fils. L'aîné, Sanche, reçoit la Castille ; le cadet, Alphonse, reçoit le León ; et le benjamin, García, reçoit la Galice. Ses deux filles reçoivent des villes en domaine : l'aînée, Urraque, reçoit Zamora, et la cadette, Elvire (es), reçoit Toro. Le partage du royaume entraîne une longue querelle au sein de la fratrie qui dure jusqu'en 1072, lorsque Alphonse, allié à Urraque, triomphe de son frère Sanche (qui avait lui-même battu Garcia et Elvire).

Descendance[modifier | modifier le code]

Ferdinand et Sancha de León ont cinq enfants :

Il fut également l'arrière-arrière-grand-père de Martim Moniz qui s'illustra héroïquement dans la prise de Lisbonne lors de la Reconquista.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) & (de) Peter Truhart, Regents of Nations, K. G Saur Münich, 1984-1988 (ISBN 359810491X), Art. « Europe/Southern Europe Europa/Südeuropa », p.  3172.

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