Feuersnot — Wikipédia

Feuersnot
Description de l'image Feuersnot.jpg.
Musique Richard Strauss
Livret Ernst von Wolzogen
Création 21 novembre 1901
Königliches Opernhaus, Dresde

Feuersnot[1] est un Singgedicht (« poème chanté ») en un acte de Richard Strauss, sur un livret de Ernst von Wolzogen d'après un article de J. Ketel paru dans la Oudenaarde Gazette de Leipzig (1843), créé le au Königliches Opernhaus de Dresde[2].

Argument[modifier | modifier le code]

Munich, au Moyen Âge.

Pendant le festival d'été, les amants se jurent fidélité en sautant à travers les flammes d'un feu de camp (connu traditionnellement comme feux de la Saint-Jean).

Un sorcier, Kunrad, est apparu dans la ville, et sa présence dérange les gens. Kunrad est attiré par Diemut, fille du Maire. Il l'embrasse en public. Elle le repousse en lui promettant de le hisser dans sa chambre dans un panier, mais le laisse pendre à mi-chemin.

En représailles, il éteint tous les feux du festival et dénonce les gens comme philistins. Le seul moyen de rétablir les feux se fait par « le corps d'une vierge en chaleur », ce qui choque la population.

Ils persuadent Diemut de céder à Kunrad. Elle le fait, ce qui constitue sa première expérience sexuelle (figurée par une page orchestrale), avec une lumière allumée dans sa chambre.
Les feux sont restaurés.

Cette œuvre est parfois considérée comme parodique du thème wagnérien de la rédemption par l'amour.

Distribution[modifier | modifier le code]

Rôle Typologie vocale Distribution de la création
(21 novembre 1901, dir. Ernst von Schuch)
Schweiker von Gundelfingen, intendant ténor Franz Petter
Ortolf Sentlinger, le maire basse Franz Nebuschka
Diemut, sa fille soprano Annie Krull
Margret, amie de Diemut soprano Minnie Nast
Elsbeth, amie de Diemut mezzo-soprano Frl. Lautenbacher
Wigelis, amie de Diemut contralto Irene von Chavanne
Kunrad, alchimiste baryton Karl Scheidemantel
Jörg Pöschel, Leitgeb basse Ernst Wachter
Hämmerlein, mercier baryton Josef Höpfl
Kofel, forgeron basse Friedrich Plaschke
Kunz Gilgenstock, boulanger basse Hans Geißler
Ortlieb Tulbeck, tonnelier ténor Anton Erl
Ursula, sa femme contralto Franziska Schäfer
Ruger Asbeck, potier ténor Theodor Kruis
Walpurg, sa femme soprano Gisela Staudigl
Habitants, femmes, enfants, gardes (chœur)

Discographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Litt. « le besoin de feu ».
  2. Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 1460

Liens externes[modifier | modifier le code]