Foça — Wikipédia

Phocée

Foça
Phocée
Foça
Marina de Foça
Administration
Pays Drapeau de la Turquie Turquie
Région Région égéenne
Province Izmir
Code postal 35680
Indicatif téléphonique international +(90)
Plaque minéralogique 35
Démographie
Gentilé phocéen, phocéenne
Population 27 987 hab.
Population de l'agglomération 32 141 hab.
Géographie
Coordonnées 38° 40′ 00″ nord, 26° 46′ 00″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Turquie
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Foça
Géolocalisation sur la carte : région Égéenne
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Foça
Géolocalisation sur la carte : province d'İzmir
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Foça
Liens
Site de la mairie http://www.foca.bel.tr

Foça (prononcé Fotcha en turc), ou Phocée selon la forme francisée, parfois appelée localement Eski Foça (soit La Vieille-Phocée, par opposition au quartier de La Nouvelle-Phocée, Yenifoça en turc), est une ville côtière se situant au nord de la province d'Izmir, à l'ouest de la Turquie.

La ville était aussi connue sous le nom de Folieri, au moins jusqu'au XIXe siècle.

C'est donc de cette ville que sont partis au VIe siècle av. J.-C. les grecs de Phocée, qui allaient fonder Massalia (Marseille), que les Français appellent aujourd'hui la cité phocéenne.

Histoire[modifier | modifier le code]

En , deux mois avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, alors que l'empire ottoman tolérait l’existence des chrétiens, désignés collectivement sous le nom de millet, et leur accordait un statut juridique spécial[1], la ville de Phocée subit les attaques de groupes de soldats turcs irréguliers ; la ville est mise à sac et les populations grecques qui y résidaient sont obligées, pour échapper au massacre, de fuir en abandonnant tous leurs biens : le consul et archéologue français Félix Sartiaux alerte en vain les autorités françaises et particulièrement celles de Marseille, par ses rapports et ses photographies, sur le drame qui se joue sous ses yeux, et qui apparaît comme le prélude aux futurs génocide arménien et génocide grec pontique[2].

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Alexandre Embiricos, Vie et institutions du peuple grec sous la domination ottomane, Paris, La Pensée universelle, 1975, p. 14.
  2. Félix Sartiaux 1914, p. passim.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Félix Sartiaux, Le sac de Phocée et l'expulsion des Grecs ottomans d'Asie Mineure en juin 1914, Imprimerie de P. Renouard,
  • (fr + el) Haris Yiakoumis et Antoine Hermary, Phocée : 1913-1920 : le témoignage de Félix Sartiaux, Kallimages, , 318 p. (ISBN 978-2915936063).