Fondation Pierre-Gianadda — Wikipédia

Fondation Pierre-Gianadda
Informations générales
Type
Musée d'art, institution patrimoniale (en), site archéologique, musée des transports (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Bâtiment
Protection
Bien culturel suisse d'importance nationale (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Suisse
Division administrative
Commune
Adresse
Rue du Forum 59, 1920 Martigny
Coordonnées
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Les jardins et ses statues, le bâtiment du musée de la Fondation.
L'intérieur du bâtiment du musée de la Fondation.

La Fondation Pierre-Gianadda est un site d'exposition d'art privé ouvert au public, situé à Martigny dans le canton du Valais en Suisse.

Histoire[modifier | modifier le code]

La fondation emploie près de soixante salariés pour un budget[1] annuel de huit millions de francs suisses[2], dans lequel le mécénat entre pour un quart et les subventions publiques pour 2 %[3].

En 1976, à la mort accidentelle de Pierre Gianadda, son frère Léonard (1935-2023), fait construire à sa mémoire, sur l'emplacement d'un temple celte[4] qui vient d'être mis au jour, un grand bâtiment aveugle en béton, posé au-dessus du temple. Il peut recevoir des expositions sur les côtés et des concerts au centre. Il n'a pas été modifié depuis. Des agrandissements souterrains ont été ménagés pour accueillir une collection d'automobiles anciennes, tandis que le Pavillon Szafran abrite un large ensemble d'œuvres du peintre.

En 1978, la première exposition, avec des tableaux inconnus d'Albrecht Dürer, Rembrandt, Pierre Paul Rubens et peut-être Pablo Picasso suscite un scandale, l'origine frauduleuse des tableaux étant découverte, à cause d'un antiquaire douteux. Léonard Gianadda, qui débute dans le milieu de l'art, s'est laissé abuser. Il recrute ensuite le critique d'art André Kuenzi et organise avec lui des expositions sur Picasso et Paul Klee. La fondation gagne alors en réputation[5].

Deux expositions par an permettent désormais de découvrir des œuvres issues de collections publiques et privées, rarement exposées au grand public. La Fondation abrite également une saison musicale avec de nombreux concerts où se produisent onze fois par an des solistes internationaux renommés. L'artiste lyrique Cecilia Bartoli y a ainsi donné vingt-trois récitals depuis l'an 2000.

Depuis son ouverture en 1978, la fondation, à la date du 14 juillet 2016, a accueilli plus de neuf millions et demi de visiteurs soit une moyenne quotidienne de 700 visiteurs, sept jours sur sept.

Bâtiment principal[modifier | modifier le code]

Sculptures dans le parc.
Exposition Leonard de Vinci, modèle créé selon une de ses esquisses.

Le bâtiment s'ouvre sur une banque d'accueil donnant sur le hall principal d'expositions. Il abrite en particulier deux expositions permanentes : au niveau de l'accueil : un musée archéologique sur les fouilles dans la ville attestant du passé gallo-romain de la cité antique valaisanne. Au sous-sol : une impressionnante collection de 50 voitures des principales marques européennes des années 1890-1940, dont plusieurs rares modèles de constructeurs automobiles suisses, qui en font le plus important ensemble consacré à l'automobile dans le pays.

La grande salle du bâtiment central est destinée aux expositions temporaires venant de collections publiques et privées et à des concerts.

Non loin de la fondation, le tepidarium des thermes voisins a été récemment mis au jour et aménagé après restauration, introduit par un « chemin de la gloire », où sont immortalisées sur des plaques de bronze au sol les empreintes de mains de visiteurs célèbres et les signatures d'artistes ayant été présentés en expositions.

Expositions permanentes[modifier | modifier le code]

  • Musée gallo-romain.
  • Musée de l'automobile : cinquante véhicules anciens datant de 1897 à 1939.
  • Léonard de Vinci - L'inventeur au Vieil Arsenal de la Fondation.

Parc de sculptures en plein air[modifier | modifier le code]

Les jardins présentent un des ensembles publics de sculptures les plus importants d'Europe avec des œuvres majeures d'artistes internationaux du XXe siècle.

Principales expositions et publications[modifier | modifier le code]

Depuis 2020[modifier | modifier le code]

2023-2024

2023

  • Turner, The Sun Is God; 3 mars au 25 juin 2023
  • Michel Darbellay, Le spectacle de la nature; 3 mars au 25 juin 2023

2022-2023

2021-2022

2021

  • Gustave Caillebotte impressionniste et moderne, par Daniel Marchesseau (dir.) et al., 18 juin - 21 novembre 2021

2020-2023

  • Sam Szafran dans les collections de la Fondation, 14 décembre 2020 au 25 juin 2023

2020-2021

Entre 2010 et 2019[modifier | modifier le code]

2018-2019

2017-2018

2017

2016

2015

2014

2013

2012

  • Marcel Imsand et la fondation-photographies, par Jean-Henry Papilloud et Sophia Cantinotti
  • Portraits-Collection du Centre Pompidou, par Jean-Michel Bouhours
  • Portraits-Rencontres-Photographies des années 1950 de Léonard Gianadda, par Jean-Henry Papilloud
  • Van Gogh, Picasso, Kandinsky…Collection Werner Merzbacher-Le Mythe de la couleur, par Jean-Louis Prat
  • Ernest Biéler, Réalité rêvée, par Matthias Frehner

2011

2010

Entre 2000 et 2009[modifier | modifier le code]

2009

2008

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

Entre 1990 et 1999[modifier | modifier le code]

1999

1998

1997

1996

1995

1994

1993

1992

1991

1990

Entre 1980 et 1989[modifier | modifier le code]

1989

1988

Ire partie de Raphaël à Corot, IIe partie de Manet à Picasso, par Ettore Samesasca

1987

1986

1985

1984

  • Rodin, par Pierre Gassier

1983

1982

1981

1980

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. propos recueillis et publiés en 2002
  2. Ce qui lui permet de nombreuses restaurations d'œuvres d'art. Pour le musée du quai Branly par la Fondation Pierre-Gianadda : poteau chamanique Mapuche (8 527,48 ). La prise en charge de la restauration a été directement assurée par la Fondation, en l’absence de convention passée avec le musée. [1]
  3. La Commune de Martigny s’engage financièrement en faveur de nombreuses manifestations ou fondations à but culturel : une des principales charges est la Fondation Pierre-Gianadda pour un montant stable de CHF 545 000 FS communication de 2005
  4. Notice de la fondation
  5. Alexis Jakubowicz, « Léonard Gianadda, l'aventurier de l'art perdu », Vanity Fair n°27, septembre 2015, pages 74-76.
  6. Le Samedi culturel, supplément culturel du Temps, no 94, 29 janvier 2000, p. 1-8.
  7. Conservateur en chef de la Galerie Tretiakov, à Moscou.

Liens externes[modifier | modifier le code]