Football aux Jeux olympiques d'été de 1988 — Wikipédia

Séoul 1988
Description de l'image Football pictogram.svg. Description de l'image Logo JO d'été - Séoul 1988.svg.
Généralités
Sport Football
Organisateur(s) KFA/KOC/FIFA/CIO
Éditions 17e édition
19e pour le CIO[note 1].
Lieu(x) Séoul
Date 17 septembre - 1er octobre 1988
Nations 16 nations
Épreuves 1
Site(s) 6 (dans 5 villes)

Palmarès
Tenant du titre France
Vainqueur Union soviétique (2)
Deuxième Brésil
Troisième Allemagne de l'Ouest
Buts 95
Meilleur(s) buteur(s) Drapeau du Brésil Romário (7 buts)

Navigation

Le football est un des vingt-trois sports officiels aux Jeux olympiques de 1988. Il n’y a pas de compétition féminine et la compétition masculine comprend quatre groupes de quatre équipes au premier tour, suivi de quarts de finale, demi-finales et finales du 17 septembre au 1er octobre 1988. Les matchs sont joués dans six stades répartis dans cinq villes sud-coréennes. Le tournoi est organisé par la Korea Football Association (대한축구협회) ainsi que par le Comité olympique sud-coréen (대한체육회).

Cette épreuve est limitée aux joueurs professionnels n'ayant jamais participé à une Coupe du monde pour l'Europe et l'Amérique du Sud, mais aucune restriction n'est faite pour les autres confédérations. Les Jeux olympiques de 1992, réservés aux moins de 23 ans, mettront fin à cette règle.

Quinze équipes se sont qualifiées par l'intermédiaire de plusieurs éliminatoires, la Corée du Sud étant qualifiée d'office en tant que pays hôte. Le Mexique qui avait obtenu sa qualification est disqualifié et est remplacé par le Guatemala. La France, tenante du titre, termine dernière de son groupe de qualification et ne participe pas aux Jeux olympiques. La Chine y prend part pour la première fois.

Durant la compétition, la Zambie surprend en battant l'Italie quatre buts à zéro et l'Australie se qualifie pour les quarts de finale. L'Union soviétique remporte son second titre olympique après 1956 en battant en finale le Brésil et son meilleur buteur Romário, qui inscrit sept buts durant le tournoi. La médaille de bronze est remportée par l'Allemagne de l'Ouest, qui est également récompensée par le trophée du fair-play.

Il faut rappeler que le contexte de la Corée du Sud est, dans les années 1980, celui d'un des quatre dragons asiatiques, faisant partie des Nouveaux pays industrialisés (NPI) et en passe de devenir un pays développé dans les années 1990. Au même moment, le pays connaît un soulèvement d'un million de Sud-Coréens en juin 1987, qui a été violemment réprimé et qui va entraîner la fin de la dictature pour installer un pouvoir démocratique dans le pays.

Acteurs et stades[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

Planisphère multicolore, représentant les équipes participantes aux qualifications.
Équipes participantes à la phase qualificative et équipes qualifiées, par confédération. Les pays en foncé correspondent aux pays qualifiés pour les Jeux olympiques.

Les Jeux olympiques d'été de 1988, Jeux de la XXIVe olympiade de l'ère moderne, ont été célébrés du 17 septembre au à Séoul, en Corée du Sud.

La Corée du Nord avait demandé à héberger des épreuves olympiques, dont la compétition de football. Durant les pourparlers en 1986, Juan Antonio Samaranch proposa que le tournoi de football ou une partie de celui-ci se déroule en Corée du Nord[1]. Cependant aucun accord ne fut trouvé et la Corée du Sud organisa seule les Jeux olympiques.

Seules six sélections présentes ont participé aux Jeux olympiques de 1984 : le Brésil (médaille d'argent), la Yougoslavie (médaille de bronze), l'Italie (quatrième), l'Allemagne de l'Ouest (quart-de-finaliste), l'Irak et les États-Unis (premier tour). La France, tenante du titre, termine dernière de son groupe et ne se qualifie pas pour les Jeux olympiques. 23 sports sont inscrits au programme de la manifestation, dont le football.

Les vainqueurs des coupes du monde des moins de 16 ans 1985 et 1987 (Nigeria et Union soviétique) et les vainqueurs de la coupes du monde des moins de 20 ans 1985 et 1987 (Yougoslavie et Brésil) sont présents à ce tournoi.

Ce sont les premiers Jeux olympiques où il n'y a pas de boycott d'équipes qualifiées après les éditions 1976 (boycott des pays africains), 1980 (boycott des pays pro-américains) et 1984 (boycott des pays du Pacte de Varsovie)[2].

La disqualification du Mexique[modifier | modifier le code]

Le Mexique, qui s'était qualifié sur le terrain, est finalement disqualifié : dans le cadre du Championnat d'Amérique du Nord, centrale et Caraïbe de football des moins de 20 ans 1988, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde de football des moins de 20 ans 1989, les Mexicains ont aligné quatre joueurs de plus de 20 ans[3] (Jiménez (es), de la Fuente (es), Mata (es) et Rivera (es)). Révélée par le journaliste mexicain Antonio Moreno, l'affaire pousse la fédération du Guatemala de football à déposer un recours à la CONCACAF contre le Mexique. L'enquête est dirigée par le Salvadorien José Ramón Flores, qui prouve la falsification des âges sur la liste fixée par la Federación Mexicana de Fútbol Asociación (FEMEXFUT).

Après examen de l'affaire, le 30 juin, la FIFA décide d'exclure de toutes les compétitions les différentes sélections mexicaines, les privant ainsi des Jeux olympiques 1988 de Séoul, de la Coupe du monde des moins de 20 ans 1989 en Arabie saoudite et des éliminatoires de la Coupe du monde 1990[4]. Finalement, le Guatemala, qui avait terminé deuxième du groupe derrière le Mexique, récupère sa place et se retrouve dans le groupe B.

Les autres sélections[modifier | modifier le code]

La Corée du Sud se prépare aux Jeux olympiques par divers tournois organisés à Séoul : la Coupe du Président 1985 (finaliste[5]), les Jeux asiatiques de 1986 (vainqueur[6]), la Coupe du Président 1987 (vainqueur[7]) et la Coupe du Président 1988 (troisième). Au cours de cette dernière compétition, les équipes olympiques américaine, zambienne, soviétique et irakienne se préparent aussi en vue de ces Jeux[8].

Les championnats soviétiques et d'Allemagne de l'Ouest sont interrompus afin de faciliter la préparation de leurs sélections olympiques respectives, alors que pour les Italiens, la Federazione Italiana Giuoco Calcio (FIGC) a décidé de décaler le début du championnat au 9 octobre 1988 au lieu de mi-septembre[9].

Alors que normalement les matchs olympiques ne sont pas comptabilisés comme des matchs de sélection d'équipe A[10], les matchs olympiques de l'Australie constituent des matchs A FIFA[11]. De même, pour l'Irak, seul le match contre la Zambie est considéré comme officiel[12], alors que pour la Zambie, les matchs contre le Guatemala et l'Irak sont officiels[13]. Ces trois nations sont des sélections A et non des sélections olympiques.

Équipes qualifiées[modifier | modifier le code]

Depuis 1984, les joueurs professionnels de football sont autorisés à participer au tournoi olympique. Cependant pour éviter de concurrencer la Coupe du monde de la FIFA, les sélections sud-américaines et européennes sont restreintes et ne peuvent pas envoyer de joueurs ayant participer à une précédente Coupe du monde, alors que les autres sélections ne sont pas concernées par cette limite. Les règles de 1984 ont également été maintenues pour l'édition de 1988, mais avec un paragraphe supplémentaire : les footballeurs européens et sud-américains qui avaient auparavant joué moins de 90 minutes dans un seul match de la Coupe du monde étaient éligibles. C'est pourquoi plusieurs joueurs ayant participé au Mondial 86 au Mexique sont sélectionnés : les Irakiens Ahmed Radhi, Samir Shaker, Ismail Mohammed, Hussein Saeed, Basil Gorgis, Natik Hashim et Ghanim Oraibi, comme les Sud-Coréens Park Kyung-hoon, Cho Min-kook, Chung Yong-hwan, Noh Soo-jin, Byun Byung-joo, Choi Soon-ho, Kim Joo-sung ont disputé au moins un match[14].

Les 16 équipes qualifiées pour le tournoi final sont[15] :

Entre parenthèses, le nombre de participations aux Jeux olympiques.

Tirage au sort[modifier | modifier le code]

Le tirage au sort de la phase finale des Jeux olympiques de Séoul a lieu le 8 juin 1988.

La répartition des équipes qualifiées dans chacun des quatre chapeaux a été décidée en tenant compte des critères géographiques, afin d'éviter les confrontations entre équipes du même continent[16].

Composition des quatre groupes pour le premier tour
Groupe A Groupe B Groupe C Groupe D
Suède (A1) Zambie (B1) Corée du Sud (C1) Australie (D1)
Tunisie (A2) Irak (B2) Union soviétique (C2) Yougoslavie (D2)
Chine (A3) Italie (B3) États-Unis (C3) Brésil (D3)
Allemagne de l’Ouest (A4) Guatemala (B4)[note 5] Argentine (C4) Nigeria (D4)

Stades retenus[modifier | modifier le code]

Le tournoi olympique se déroule dans six stades en Corée du Sud[17], deux à Séoul et quatre dans les sous-sièges[note 6]. En décentralisant la compétition de football dans les villes de Gwangju, Pusan, Daejeon et Daegu, les organisateurs ont permis à tout le pays d'être concerné par les Jeux olympiques.

Ces stades existaient déjà avant la désignation de Séoul pour les Jeux olympiques, le plus vieux stade datant de 1925 (le stade Dongdaemun), mais des travaux ont été réalisés en vue des Jeux asiatiques de 1986 puis des Jeux olympiques de 1988. Cinq de ces stades ont déjà servi à l'épreuve de football lors des Jeux asiatiques de 1986, que la Corée du Sud a remporté[18].

Voir l’image vierge
Sites sud-coréens des Jeux olympiques de 1988
Liste des stades utilisés pour la compétition
Ville Stade Capacité Mise en service
Pusan
(부산시)
Stade Gudeok de Busan (en)[19]
(부산 구덕 운동장)
24 363 1928
Daegu
(대구시)
Stade civique de Daegu (en)[20]
(대구시민운동장 주경기장)
19 467 1948
Daejeon
(대전시)
Stade Hanbat de Daejeon (en)[21]
(대전한밭종합운동장)
20 618 1964
Gwangju
(광주)
Stade Mudeung de Gwangju (en)[22]
(광주무등경기장)
24 304 1965
Séoul
(서울시)
Stade Dongdaemun[23]
(동대문운동장)
22 706 1925
Séoul
(서울시)
Stade olympique de Séoul[24]
(서울올림픽주경기장)
69 950 1977

Arbitres[modifier | modifier le code]

Les arbitres officiant lors du tournoi ont été désignés par la FIFA. Les arbitres de la compétition viennent de tous les continents. Leurs nationalités ainsi que leurs métiers indiqués dans le rapport officiel sont reportés ici entre parenthèses[25].

Beaucoup d'arbitres ont officié dans des compétitions de jeunes (Coupe du monde des moins de 20 ans et de 16 ans) et arbitrent internationalement depuis les années 1980. L'arbitre le plus expérimenté est le Brésilien Arnaldo Cézar Coelho, qui a déjà officié un match des Jeux olympiques de 1976[26] (Pologne-Iran lors du premier tour) et a arbitré la finale de la Coupe du monde 1982. Le Colombien Jesús Díaz Palacio a également officié dans une autre édition des Jeux olympiques (un match en 1984, Canada-Irak au premier tour)[27].

Afrique (CAF)
Amérique du Nord (CONCACAF)
Amérique du Sud (CONMEBOL)
Asie (AFC)
Europe (UEFA)
Océanie (OFC)

Le rapport de la FIFA stipule que l'arbitrage a été excellent et que la note moyenne établie de tous les arbitres est de 8,2/10[50].

Compétition[modifier | modifier le code]

Premier tour[modifier | modifier le code]

Groupe A[modifier | modifier le code]

Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Suède 5 3 2 1 0 6 3 +3
2 Allemagne de l’Ouest 4 3 2 0 1 8 3 +5
3 Tunisie 2 3 0 2 1 3 6 -3
4 Chine 1 3 0 1 2 0 5 -5
17 septembre Chine 0 3 Allemagne de l’Ouest
17 septembre Suède 2 2 Tunisie
19 septembre Tunisie 1 4 Allemagne de l’Ouest
19 septembre Suède 2 0 Chine
21 septembre Tunisie 0 0 Chine
21 septembre Suède 2 1 Allemagne de l’Ouest
1re journée

2e journée

3e journée

Le Polonais Piechniczek dirige la sélection tunisienne pour la deuxième participation aux Jeux olympiques.

Avant le tournoi[51], l'Allemagne de l'Ouest et la Suède[note 7] sont considérées comme favoris.

Lors du match d'ouverture, les novices Chinois ne peuvent rien face aux Allemands, qui gagnent facilement trois buts à zéro. Dans le même temps, les Tunisiens surprennent en menant deux buts à zéro (buts de Dhiab et de Maâaloul) avant de relâcher et de concéder un match nul (deux buts partout), ce qui constitue une première surprise.

Lors de la deuxième journée, la performance tunisienne de la première journée n'est pas réitérée pas : elle tient en échec l'Allemagne de l'Ouest à la mi-temps, mais elle doit céder face à l'armada ouest-allemande. Battue sur le score de quatre buts à un, les Tunisiens sont éliminés avant de disputer leur dernier match de poule, comme la Chine qui ne peut rien faire face aux Suédois.

Lors de la troisième et dernière journée, les deux favoris s'affrontent pour la première place. Les Ouest-Allemands ouvrent le score par Walter mais la Suède surprend en inscrivant deux buts qui lui permettent de terminer première du groupe. Dans l'autre match, les Tunisiens et les Chinois n'arrivent pas à se départager et ne marquent pas. Les favoris ont tenu leur rang, sans surprise majeure.

Groupe B[modifier | modifier le code]

Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Zambie 5 3 2 1 0 10 2 +8
2 Italie 4 3 2 0 1 7 6 +1
3 Irak 3 3 1 1 1 5 4 +1
4 Guatemala 0 3 0 0 3 2 12 -10
17 septembre Italie 5 2 Guatemala
17 septembre Zambie 2 2 Irak
19 septembre Zambie 4 0 Italie
19 septembre Irak 3 0 Guatemala
21 septembre Zambie 4 0 Guatemala
21 septembre Irak 0 2 Italie
1re journée

2e journée

3e journée

Avant le tournoi[52], l'Italie est annoncée favorite dans ce groupe composé d'équipes de moindre importance. L'attaquant Saeed[53] et le défenseur Dirjal[54] de l'Irak disputent leur troisième Jeux olympiques de suite, après 1980 et 1984, faisant d'eux les plus expérimentés en matière de Jeux olympiques.

Lors de la première journée, les Italiens assurent leur rôle de favoris face aux Guatémaltèques, en inscrivant cinq buts[55]. Dans le même temps, les Irakiens et les Zambiens terminent dos à dos, sur le score de deux buts partout, même si les Irakiens étaient plus dangereux que les Zambiens.

Lors de la deuxième journée, les Irakiens battent facilement le Guatemala trois buts à zéro et prennent une option sur la qualification. Au cours de ce match, le gardien de but du Guatemala Piccinini est le plus vieux joueur à jouer ces Jeux olympiques avec 39 ans et 11 jours[2] et a la particularité d'avoir joué les Jeux olympiques de 1976 (2 matchs[note 8]) alors que le plus jeune joueur est le milieu de terrain irakien Hussein[2] qui a 17 et 340 jours.

Dans le même temps, les Zambiens surprennent les favoris italiens, en malmenant leur défense. De plus, K. Bwalya réalise un triplé dont un coup franc direct à la cinquante-cinquième minute[56]. Il s'agit de la plus grosse sensation de la compétition[57],[58],[59],[60].

Lors de la troisième et dernière journée, les Italiens doivent absolument gagner pour se qualifier mais l'Irak a un avantage puisqu'un match nul lui suffit pour se qualifier. Après une première période sans but, l'Italie fait la différence en quatre minutes, grâce à Rizzitelli et à Mauro, et se qualifie[55], éliminant les Irakiens, qui sortent la tête haute de la compétition. Quant à la Zambie, elle bat son adversaire guatémaltèque et se qualifie en terminant première du groupe.

Groupe C[modifier | modifier le code]

Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Union soviétique 5 3 2 1 0 6 3 +3
2 Argentine 3 3 1 1 1 4 4 0
3 Corée du Sud 2 3 0 2 1 2 2 0
4 États-Unis 2 3 0 2 1 3 5 -2
18 septembre Corée du Sud 0 0 Union soviétique
18 septembre États-Unis 1 1 Argentine
20 septembre Corée du Sud 0 0 États-Unis
20 septembre Union soviétique 2 1 Argentine
22 septembre Corée du Sud 1 2 Argentine
22 septembre Union soviétique 4 2 États-Unis
1re journée

2e journée

3e journée

Le sélectionneur sud-coréen Kim Jung-nam a fort à faire face aux Argentins, aux Américains et aux Soviétiques.

Dans le groupe C, tel qu'il était décidé avant le tirage au sort, la Corée du Sud a l'avantage de jouer tous ses matchs à Busan[61]. Mais elle retrouve dans son groupe deux favoris, l'Union soviétique (finaliste de l'Euro 1988 quelques mois auparavant) et l'Argentine (championne du monde 1986).

Lors de la première journée, les Sud-Coréens tiennent en échec l'Union soviétique, grâce à une défense sûre et des joueurs mobiles. De même, les Américains tiennent en échec les favoris argentins[62].

Lors de la deuxième journée, le match entre les États-Unis et la Corée du Sud se solde à nouveau sur un score de parité[63], alors que dans le même temps, l'Union soviétique sort vainqueur de l'Argentine grâce à un but de la révélation soviétique à l'Euro 1988, Mikhaïlitchenko.

La dernière journée est décisive pour toutes les équipes : la Corée du Sud est opposée aux Argentins alors que les Américains doivent affronter les leaders soviétiques. Dans le premier match, les Sud-Coréens tiennent tête mais doivent s'incliner face à des Argentins plus professionnels et préparés tactiquement, sur le score de deux buts à un. Dans l'autre match, les Soviétiques écrasent tout suspense dès la première mi-temps avec quatre buts. Les deux buts de Goulet et de Doyle sauvent l'honneur des Américains[64].

Ainsi l'Union soviétique se qualifie facilement[65] alors que les Argentins ont peiné pour faire de même[66].

Groupe D[modifier | modifier le code]

Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Brésil 6 3 3 0 0 9 1 +8
2 Australie 4 3 2 0 1 2 3 -1
3 Yougoslavie 2 3 1 0 2 4 4 0
4 Nigeria 0 3 0 0 3 1 8 -7
18 septembre Australie 1 0 Yougoslavie
18 septembre Brésil 4 0 Nigeria
20 septembre Yougoslavie 3 1 Nigeria
20 septembre Australie 0 3 Brésil
22 septembre Yougoslavie 1 2 Brésil
22 septembre Australie 1 0 Nigeria
1re journée

2e journée

3e journée