Forces armées de la Guinée — Wikipédia

Forces armées de Guinée
Drapeau de la Guinée.
Drapeau de la Guinée.
Fondation 1er novembre 1958
Branches Armée de terre
Force aérienne
Marine de guerre
Gendarmerie
Garde nationale
Commandement
Commandant en chef Mamadi Doumbouya
Chef d'état-major Colonel Sadiba Koulibaly[1]
Main-d'œuvre
Actifs 45 000
Budgets
Budget 1,2 milliard de dollars
Industrie
Fournisseurs étrangers Drapeau de la France France
Drapeau de la Russie Russie
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Drapeau de l'Ukraine Ukraine
Articles annexes
Histoire Guerre civile sierraléonaise
Deuxième guerre civile libérienne

Les forces armées guinéennes sont l'armée nationale de l'État africain de Guinée. Elles sont responsables de la sécurité et la défense du pays contre les menaces à la fois intérieures et extérieures. Elles sont divisées en 4 branches : une armée de terre, une marine de guerre, une force aérienne ainsi qu'un haut commandement de la gendarmerie et la direction de la justice militaire.

L'armée guinéenne est fondée le après l'indépendance du pays vis-à-vis de la France. Le commandant en chef est l'actuel président de la transition Mamadi Doumbouya.

Histoire[modifier | modifier le code]

Sous le président Sékou Touré, au pouvoir jusqu’en 1984, l’armée était perçue comme menaçante pour le pouvoir politique et des milices populaires avaient ainsi été créées pour empêcher qu'elle puisse faire un coup d’État[2].

En 1984, après la mort de Sékou Touré, les militaires prennent en quelque sorte leur « revanche » puisque c’est l’un des leurs, le général Lansana Conté, qui accède à la magistrature suprême. Le début du régime Conté est marqué par un accaparement sans précédent des postes administratifs par des militaires[2].

Organisation et effectifs actuels[modifier | modifier le code]

Armée de terre[modifier | modifier le code]

[Quand ?]

Elle comprend par ailleurs une vingtaine de mortiers M-43, 10 M-1931/37

122 mm, 12 M-46 130 mm, 8 ZiS-3 76 mm. F 15: 10 Tank : 60

Drones : 20

Défilé le octobre 2018.

Marine de guerre[modifier | modifier le code]

Elle comprend un total de 400 hommes d'active et comprend une petite flottille de 4 patrouilleurs en 2016.

Force aérienne[modifier | modifier le code]

Elle comprend un total de 800 personnel actif et ses aéronefs sont en grande partie d'origine soviétique.

Appareils en service en 2016[3]
Aéronefs Origine Type En service Versions Notes
Avion de combat
Mikoyan-Gourevitch MiG-21 Drapeau de l'URSS Union soviétique Avion de chasse 3 non opérationnels (stockage)
Avion de transport
Antonov An-2 Drapeau de l'URSS Union soviétique Avion de transport léger 2 loué
Hélicoptère
Hughes MD 500 Drapeau des États-Unis États-Unis Hélicoptère de reconnaissance 2 MD-500MD
Sud-Aviation SA342 Gazelle Drapeau de la France France Hélicoptère de reconnaissance 1 SA342K
Aérospatiale AS350 Écureuil Drapeau de la France France Hélicoptère de transport 1 AS350B Le 6 août 2019, un Écureuil avec deux personnes à bord s'écrase en mer[4]
Sud-Aviation SA330 Puma Drapeau de la France France Hélicoptère de transport 1
Mil Mi-17 Drapeau de l'URSS Union soviétique Hélicoptère de transport 2 Mi-17-1V Hip H
Mil Mi-24 Drapeau de l'URSS Union soviétique Hélicoptère de combat 4

Personnalités historiques[modifier | modifier le code]

  • Binta Pilote (? - 2020), première femme pilote d’hélicoptère d’Afrique noire
  • M'Mahawa Sylla, première femme Guinéenne générale de brigade

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. « Le colonel Sadiba Koulibaly nommé chef d'état-major général des armées », sur Mediaguinee, (consulté le ).
  2. a et b Anne Dessertine, « « L’État, ce n’est personne » ? Les relations de pouvoir dans l’armée guinéenne », Bulletin FrancoPaix, vol. 4, no 7,‎ (lire en ligne).
  3. International Institute for Strategic Studies; Hackett, James (ed.). The Military Balance 2016. London: Routledge. (ISBN 1857435575).
  4. « Un hélicoptère de l'armée s'abîme en mer au large de Conakry », sur Voice of America, (consulté le ).