Forum de Paris sur la paix — Wikipédia

Forum de Paris sur la paix
Situation
Création
Siège Paris
Langue Français et anglais
Organisation
Président Pascal Lamy
Directeur général Justin Vaïsse
Directrice générale adjointe Fabienne Hara
Secrétaire général Olivier Yviquel

Site web https://parispeaceforum.org/fr/

Le Forum de Paris sur la paix est une manifestation internationale portant sur les questions de gouvernance mondiale et de multilatéralisme, tenue chaque année à Paris, en France[1].

Le Forum présente ainsi son objet : « Dans un monde exigeant davantage d'action collective, le Forum de Paris sur la paix est une plateforme ouverte à celles et ceux qui cherchent à développer une coordination, des règles et des compétences pour répondre aux problèmes mondiaux. »[2]

Ses trois principaux piliers d'activité comprennent des initiatives politiques et des activités de soutien de projets tout au long de l'année, couplées à un événement annuel en novembre, qui ont pour ambition affichée de :

  1. Rassembler le monde : Chaque année, le Forum réunit chefs d'État et de gouvernement, dirigeants d'organisations internationales et des acteurs de la société civile (notamment des organisations non gouvernementales, sociétés privées, syndicats, groupes de réflexion, experts, journalistes, médias) des pays du Sud et du Nord pour améliorer la gouvernance mondiale.
  2. Faire avancer des projets : Lors de son événement annuel et tout au long de l'année, le Forum de Paris sur la paix met en avant et accélère des solutions émergentes grâce à un accompagnement personnalisé en mettant en relation des porteurs de projets avec des décideurs, des praticiens et des organismes de financement. Depuis 2018, plus de 400 projets ont été présentés, dont 10 par an reçoivent un an de soutien personnalisé via le programme d'accompagnement du Forum.
  3. Lancer et accompagner des initiatives : Le Forum s'appuie sur sa communauté de membres et de partenaires, ainsi que sur son accès privilégié à l'expertise et aux réseaux diplomatiques pour lancer et accélérer des initiatives multi-acteurs répondant aux défis mondiaux.

La première édition du Forum a eu lieu du 11 au 13 novembre 2018, à la grande halle de la Villette, en célébration du centenaire de l'armistice, sous la présidence de Justin Vaïsse.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Forum de Paris sur la paix est né du constat « qu'un monde mal gouverné serait rapidement un monde en guerre »[3], tel qu'exprimé par Justin Vaïsse, alors président du Forum. Lors de la conférence des Ambassadeurs le 29 août 2017, le président de la République française Emmanuel Macron a soutenu qu'il ne fallait pas considérer la paix comme acquise, en évoquant entre autres les crises syrienne et ukrainienne[4]. Compte tenu de ces développements, Il a appelé à des actions concrètes pour renforcer le multilatéralisme et maintenir la paix[4]. Le 4 janvier 2018, le Président Macron a annoncé la création du Forum de Paris sur la paix[5].

Philosophie[modifier | modifier le code]

Le Forum a pour but de célébrer le centenaire de l'armistice de 1918, ainsi que de « réfléchir ensemble, proposer des initiatives concrètes, réinventer le multilatéralisme et toutes les formes de coopération contemporaine »[6]. Le Président Macron et le président du Forum de l'époque Justin Vaïsse souhaitaient rassembler les acteurs de la gouvernance mondiale au sein d'un espace international et ouvert afin d'échanger, de débattre et d'élaborer des solutions concrètes. Un des éléments majeurs du Forum est la présentation de projets en provenance du monde entier. Chacun de ces projets propose une solution novatrice à une problématique précise.

Au dernier jour du Forum, 10 projets sont sélectionnés pour devenir des projets accompagnés. En tant que projets accompagnés, ils sont guidés et soutenus par le Forum de Paris sur la paix pendant une année complète[3].

Bien que le président de la République française soit à l'initiative du Forum, celui-ci reste indépendant, à la fois du point de vue de ses missions et de son financement. L'événement est financé par des partenaires non gouvernementaux ; et chacun d'entre eux ne peut contribuer au financement du Forum qu'à hauteur de 10 % des coûts totaux.

Structure[modifier | modifier le code]

Le Forum de Paris sur la paix est composé de trois organes de gouvernance distincts :

En juin 2022, il a été annoncé qu’Ángel Gurría, ancien Secrétaire général de l’OCDE, succèdera à Pascal Lamy en tant que Président du Forum à partir de mars 2023[8].

Les activités du Forum sont aussi assurées par :

  • Le secrétariat permanent, qui se situe à Paris et gère toutes les activités relatives à la réalisation de l'événement. Le secrétariat permanent est dirigé par Justin Vaïsse en sa qualité de directeur général, Fabienne Hara en tant que directrice générale adjointe et Olivier Yviquel en tant que secrétaire général[10].
  • Le Comité de sélection s'occupe de choisir les de projets qui seront présentés au Forum en novembre. Les projets sont sélectionnés en fonction de leur pertinence vis-à-vis du problème qu'ils essayent de résoudre, du caractère innovant de la solution proposée, des perspectives de développement, d'expansion ou de réplication du projet, etc.
  • Le Comité de suivi s'occupe de suivre les projets accompagnés durant l'année entière, entre deux éditions du Forum. Chaque membre du Comité de suivi est expert dans un domaine spécifique de la gouvernance mondiale et sert ainsi de référent pour l'un des dix projets accompagnés.

Première édition (2018)[modifier | modifier le code]

La première édition du Forum de Paris sur la paix en 2018

La première édition du Forum de Paris sur la paix a eu lieu du 11 au 13 novembre 2018, et a accueilli 65 chefs d'État et de gouvernement[11]. Durant les trois jours du Forum, 120 projets de gouvernance mondiale furent présentés devant 6 000 visiteurs uniques. Parmi les participants du Forum figurèrent Vladimir Poutine, président de la fédération de Russie, Justin Trudeau, Premier ministre canadien et Nadia Murad, lauréate du prix Nobel de la paix en 2018. La chancelière allemande Angela Merkel et le secrétaire général des Nations unies António Guterres ont tenu des discours d'ouverture, tout comme le président de la République française, Emmanuel Macron. Pendant son discours, Guterres a comparé l'atmosphère politique de 2018 à celle qui régnait avant la Première Guerre mondiale et pendant l'entre-deux-guerres[12]. Des remarques dont la chancelière Merkel se fit écho dans son discours, soulignant aussi que les courants nationalistes et populistes menaçaient la paix en Europe[13],[14]. L'absence du président des États-Unis Donald Trump à cette première édition du Forum fut remarquée, d'autant plus qu'il était présent à Paris le 11 novembre au matin dans le cadre de la commémoration de l'armistice de 1918 sur les Champs-Élysées[15].

Centenaire de l'armistice de 1918[modifier | modifier le code]

La commémoration de l'armistice de 1918 a servi de fil rouge durant les trois jours du Forum. En effet, le Président Macron avait exprimé le souhait que le Forum engendre des propositions de multilatéralisme concrètes, afin d'éviter que la situation géopolitique actuelle aboutisse à une crise du même ordre que la Première Guerre mondiale[16]. Il a été noté à plusieurs reprises qu'il était important de commémorer l'armistice de 1918 justement en raison des similitudes entre la situation des années 1930 et le contexte actuel. À l'instar des remarques d'António Guterres, Justin Vaïsse a ainsi souligné les ressemblances entre les deux époques, et notamment la crise économique, la fermeture progressive des frontières, les guerres commerciales, la migration et les réfugiés, ainsi que la résurgence des mouvements populistes et nationalistes.

Thématiques et formats[modifier | modifier le code]

Le programme de l'événement s'étendait sur trois jours et proposait divers formats de sessions dont des débats, des tables rondes, des master class, des ateliers, des présentations de projets, ainsi qu'un hackathon qui a vu des développeurs travailler sur des programmes de transparence des données financières[17]. Grâce à BrainDate, l'outil de mise en relation de C2 Montréal, de nombreuses sessions d'échange et de débat en tête-à-tête ou en petits groupes ont aussi eu lieu pendant le Forum[18].

La Bibliothèque de la paix fut érigée au centre de la Grande Halle de la Villette. Chaque chef d'État ou de gouvernement était invité à déposer, sur cette structure en forme d'arbre, un livre de leur pays symbolisant à leurs yeux la paix et la coopération internationale[19].

Le Forum avait pour thème principal le multilatéralisme et plus particulièrement son importance et ses faiblesses[20]. Le président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou a pointé du doigt un multilatéralisme à deux vitesses, disant que les chefs d'État et de gouvernement africains n'ont que peu de résonance sur la scène internationale, malgré l'importance des dossiers africains dans les stratégies des institutions internationales[21]. D'autres thématiques ont aussi été abordées pendant le Forum, et parmi elles les inégalités sociales, avec des interventions de Guy Rider, Lise Kingo et Jeffrey Sachs, ainsi que le rôle des villes dans la lutte contre le changement climatique avec les contributions d'experts tels que Laurence Tubiana et Hindou Oumarou Ibrahim qui a parlé des effets du changement climatique au Sahel[22]. Le Forum a aussi accueilli la présentation de la Déclaration internationale sur l’information et la démocratie de Reporters Sans Frontières[23], en présence des chefs d'État et de gouvernement du Burkina Faso, du Canada, du Costa Rica, du Danemark, de la France, de la Lettonie, du Liban, de la Lituanie, de la Norvège, du Sénégal, de la Suisse et de la Tunisie[24].

L'appel de Paris[modifier | modifier le code]

51 pays, 130 entreprises ainsi que 90 universités et ONG ont signé « l'Appel de Paris 2018 pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace », une déclaration non contraignante à l'initiative du Président Macron, qui réclame plus de protection contre les cyberattaques[25]. Cet appel a pour but de protéger les civils, d’empêcher des tierces parties de perturber des élections, de défendre la propriété intellectuelle, etc. Les États-Unis font partie des quelques pays occidentaux à avoir refusé de signer cette déclaration[25]. L'Appel de Paris a été comparé aux conventions de Genève des droits numériques et reconnu comme étant une avancée démocratique importante. Dans un article du New York Times, le président de Microsoft, Brad Smith, a ainsi remarqué que « la plupart des démocraties mondiales se mobilisent autour du besoin de protéger toutes les démocraties contre le risque de cyberattaques »[25].

Projets[modifier | modifier le code]

Pendant les trois jours du Forum, 120 projets proposant des solutions concrètes à des problématiques de gouvernance mondiale ont été présentés[26]. Ceux-ci s'inscrivaient dans une des catégories suivantes : paix & sécurité, développement, économie inclusive, nouvelles technologies et environnement. De ces 120 projets, 10 furent sélectionnés pour être soutenus par le Forum pendant un an[26].

Participants[modifier | modifier le code]

Afrique
Ahmed Ouyahia - Premier ministre algérien Fayez el-Sarraj - Président du Conseil présidentiel de l'Etat de Libye
Roch Marc Christian Kaboré - Président du Burkina Faso Ibrahim Boubacar Keïta - Président de la république du Mali
Faustin-Archange Touadéra - Président de la République centrafricaine Mohamed Ould Abdel Aziz - Président de la république islamique de Mauritanie
Azali Assoumani - Président de l'Union des Comores Mahamadou Issoufou - Président de la republique du Niger
Denis Sassou-Nguesso - President de la république du Congo Muhammadu Buhari - Président de la république fédérale du Nigeria
Alassane Ouattara - Président de la république de Côte d'Ivoire Paul Kagame - Président de la république du Rwanda
Ismaïl Omar Guelleh - Président de la république de Djibouti Macky Sall - Président de la république du Sénégal
Alpha Condé - Président de la république de Guinée Danny Faure - Président de la république des Seychelles
Uhuru Kenyatta - PRésident de la république du Kenya Idriss Déby - Président de la république du Tchad
George Weah - Président de la république du Liberia Béji Caïd Essebsi - Ancien président de la République tunisienne
Ameriques
Justin Trudeau - Premier ministre du Canada
Carlos Alvarado - Président de la république du Costa Rica
Iván Duque Márquez - Président de la république de Colombie
Asie
Nikol Pashinyan - Premier ministre d’Arménie Rami Hamdallah - Premier ministre de l'Autorité nationale palestinienne
Guiorgui Margvelachvili - Président de la Géorgie Cheikh Tamim ben Hamad al Thani - Emir du Qatar
Saad Hariri - Président du Conseil des ministres libanais Shukurjon Zuhurov - Président de l'assemblée des représentants du Tadjikistan
Venkaiah Naidu - Vice-président de l'Inde Prayut Chan-o-cha - Premier ministre de Thaïlande
Europe
Ilir Meta - Président de la république de l'Albanie Gjorge Ivanov - Président de la république de Macédoine du Nord
Alexander Van der Bellen - Président fédéral d'Autriche Igor Dodon - Président de la république de Moldavie
Bakir Izetbegović - Président du collège présidentiel de Bosnie Herzégovine Albert II - Prince de Monaco
Roumen Radev - Président de la république de Bulgarie Milo Đukanović - Président du Monténégro
Kolinda Grabar-Kitarović - Présidente de la République de Croatie Stef Blok - Ministre des Affaires étrangères néerlandais
Andrej Babiš - Premier ministre de la République tchèque Erna Solberg - Première ministre de Norvège
Lars Løkke Rasmussen - Premier ministre du Danemark Marcelo Rebelo de Sousa - Président de la République portugaise
Kersti Kaljulaid - Président de la république d'Estonie Klaus Iohannis - Président de la Roumanie
Sauli Niinistö - Président de la république de Finlande Vladimir Poutine - Président de la fédération de Russie
Emmanuel Macron - Président de la République française Aleksandar Vučić - Président de la république de Serbie
Angela Merkel - Chancelière fédérale d'Allemagne Andrej Kiska - Président de la République slovaque
Aléxis Tsípras - Premier ministre de Grèce Borut Pahor - Président de la république de Slovénie
Cardinal Pietro Parolin - Secrétaire d'État du Saint-Siège Pedro Sánchez - Président du gouvernement d'Espagne
Guðni Th. Jóhannesson - Président de la république d'Islande Stefan Löfven - Premier ministre de Suède
Sergio Mattarella - Président de la République italienne Alain Berset - Président de la Confédération suisse
Hashim Thaçi - Président de la République du Kosovo Petro Porochenko - Président d'Ukraine
Xavier Bettel - Premier ministre luxembourgeois
Océanie
Sir Peter Cosgrove - Gouverneur général d'Australie
Tallis Obed Moses - Président de la république du Vanuatu

Ratu Epeli Nailatikau - Ancien président de la république des Fidji

Organisations internationales
Moussa Faki - Président de la Commission de l'Union africaine António Guterres - Secrétaire général des Nations unies
Thorbjørn Jagland - Secrétaire général du Conseil de l'Europe María Fernanda Espinosa - Présidente de l'Assemblée générale des Nations unies
Guy Ryder - Directeur général de l'Organisation internationale du Travail Audrey Azoulay - Directrice générale de l'UNESCO
Christine Lagarde - Directrice générale du Fonds monétaire international Paolo Artini - Représentant du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en France
Jens Stoltenberg - Secrétaire général de l'OTAN Jim Yong Kim - Président de la Banque mondiale
José Ángel Gurría - Secrétaire général de l'OCDE Roberto Azevêdo - Directeur général de l'Organisation mondiale du commerce

Critiques[modifier | modifier le code]

À la suite du meurtre du journaliste Jamal Kashoggi et au vu du conflit au Yémen qui perdure, le Forum de Paris sur la paix a été critiqué pour son invitation de l'Arabie Saoudite[27]. D'autres points, notamment concernant les ventes d'armes effectuées par la France ainsi que sa force de frappe nucléaire, ont amené des critiques à remettre en question l'objectif du Forum, perçu comme outil de communication plutôt qu'un sommet international de la paix au contenu substantiel[28],[29].

Le financement de l'événement a lui aussi été critiqué, notamment en raison du soutien financier de géants du numérique tels que Google et Microsoft[30].

L'homogénéité des débats du Forum a été mise en cause. En effet, ceux-ci étaient perçus comme étant réservés à une élite mondiale partageant la même opinion, excluant ainsi toute opinion opposée au multilatéralisme[31].

Deuxième édition (2019)[modifier | modifier le code]

La deuxième édition du Forum de Paris pour la paix s'est tenue du 11 au 13 novembre à la Grande Halle de la Villette, sous la présidence de Pascal Lamy, précédemment président du Conseil d’orientation du Forum, et avec Justin Vaïsse en tant que directeur général. Le Forum de Paris sur la paix 2019 a réuni 7 000 participants de 164 nationalités différentes. 33 chefs d'État et de gouvernement étaient présents, avec des délégations officielles de 140 pays. 318 chefs de projet représentant 114 solutions de gouvernance du monde entier se sont réunis dans l'Espace de solutions du Forum.

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, la maire de Paris, Anne Hidalgo, et le président du Forum de Paris sur la paix, Pascal Lamy, se sont exprimés lors du cocktail d'ouverture le 11 novembre. António Guterres a notamment évoqué les principaux défis mondiaux de notre époque, en distinguant cinq risques: une polarisation économique et géostratégique, une rupture du contrat social causée par la montée des inégalités et des protestations, la perte de solidarité entre les communautés et la montée de la haine comme outil politique, la dégradation environnementale et la crise climatique, et enfin, le risque posé par une utilisation non maîtrisée des outils technologiques.

La cérémonie d'ouverture officielle a eu lieu le 12 novembre. Durant celle-ci, le président de la République française, Emmanuel Macron, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, le président de la république démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et le vice-président de la république populaire de Chine, Wang Qishan ont prononcé des discours[32].

Formats et thèmes[modifier | modifier le code]

La deuxième édition du Forum de Paris sur la paix a accueilli un certain nombre d'activités et de formats nouveaux, tels que les PeaceGames, organisés par Foreign Policy et la Körber-Stiftung[33]. Un PeaceGame rassemble des participants autour d’une simulation visant à élaborer un scénario de sortie de crise via des solutions concrètes[34].

Parmi les autres formats auxquels les participants ont pu assister, les « 20 questions au monde »[35], et Braindates organisés par e180[36] ont été particulièrement bien accueillis.

Pour cette deuxième édition, la Bibliothèque de la Paix de l'an dernier, qui a rassemblé des livres donnés par des participants de haut niveau, a pris la forme d'un Globe de la Paix où les dirigeants mondiaux ont eu l’opportunité de laisser un objet de leur pays symbolisant la paix.

Initiatives structurantes[modifier | modifier le code]

Neuf initiatives ont été lancées et développées lors de la deuxième édition du Forum de Paris sur la paix. Il s'agit notamment de B4IG[37], qui a débuté lors du Sommet du G7 à Biarritz et qui est piloté par Emmanuel Macron, l'OCDE et Danone, et qui vise à réunir les entreprises pour une croissance inclusive. L'Alliance pour le multilatéralisme, lancée en avril 2019 par les ministres français et allemand des Affaires étrangères, a tenu une session sur la gouvernance de la sphère numérique, modérée par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian[38]. Parmi les autres initiatives figurent aussi l'inauguration du Forum sur l'information et la démocratie de Reporters sans frontières et le lancement de la Coalition indienne pour une infrastructure résiliente aux catastrophes, sous l'impulsion du Premier ministre indien Narendra Modi.

Participants[modifier | modifier le code]

33 chefs d'Etat et 8 chefs d'organisations internationales ont participé au Forum de Paris sur la paix en 2019.

Afrique
Angelina Matsie Motshekga - Ministre de l'éducation de l'Afrique du Sud Carolina Cerqueira - Ministre de la culture de l'Angola
Moumina Chériff Sy - Ministre de la défense du Burkina Faso Paul Biya - Président du Cameroun
Luis Filipe Tavares - Ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert Faustin-Archange Touadéra - Président de la République centrafricaine
Azali Assoumani - Président de l'union des Comores Jean-Claude Gakosso - Ministre des Affaires étrangères de la république du Congo
Félix Tshisekedi - Président de la république démocratique du Congo Willy Kitobo Samsoni - Ministre des mines de la république démocratique du Congo
Nene Nkulu Ilunga - Ministre du commerce et de la protection sociale de la république démocratique du Congo Jeannot Ahoussou-Kouadio - Président du Sénat de Côte d'Ivoire
Ismaïl Omar Guelleh - Président de la république de Djibouti Alain Claude Bilie-By-Nze - Ministre des Affaires étrangères du Gabon
Teodoro Obiang - Président de la Guinée équatoriale George Weah - Président du Liberia
Christian Ntsay - Premier ministre de Madagascar Nasser Bourita - Ministre des Affaires étrangères du Maroc
Ismail Ould Cheikh Ahmed - Ministre des Affaires étrangères de Mauritanie Ibrahim Boubacar Keïta - Président de la république du Mali
Mahamadou Issoufou - Président de la république du Niger Sidiki Kaba - Ministre de la défense du Sénégal
Julius Maada Bio - Président de la Sierra Leone Hassan Ali Khayre - Premier ministre de la Somalie
Youssef Chahed - Premier ministre de Tunisie
Amériques
Alpidio Alonso Grau - Ministre de la Culture de Cuba
Oscar Hugo Lopez - Ministre de l'éducation du Guatemala
Martha Delgado - Secrétaire d’État aux affaires multilatérales et aux droits de l’Homme du Mexique
Félix Ulloa - Vice-président du Salvador
Asie
Gyi Myo Thein - Ministre de l’Union pour l’Education de Birmanie Hor Namhong - Vice-Premier ministre du gouvernement royal du Cambodge
Wang Qishan - Vice-président de la Chine Kim Joon Hyung - Chancelier de la Korea National Diplomatic Academy de Corée du Sud
Noura Al Kaabi - Ministre de la culture des Émirats arabes unis Subrahmanyam Jaishankar - Ministre des Affaires étrangères de l'Inde
Riyad Al-Maliki - Ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne Carlito Galvez - Conseiller du Président sur le processus de paix des Philippines
Salah Ghanim N.A. Al-Maadheed - Ministre de la Culture et du Sport du Qatar Tharman Shanmugaratnam - Ministre d'Etat de Singapour
Grace Fu - Ministre de la Culture, des Communautés et de la Jeunesse de Singapour Emomali Rahmon - Président du Tadjikistan
Aknabat Atabayeve - Vice-Ministre de l'Education du Turkménistan Hoai Trung Le - Vice-Ministre des Affaires étrangères du Vietnam
Europe
Ilir Meta - Président de la république de l'Albanie Heiko Maas - Ministre des Affaires étrangères d'Allemagne
Xavier Espot Zamora - Chef du gouvernement d'Andorre Brigitte Bierlein - Chancelière d'Autriche
Sophie Wilmès - Première ministre de Belgique Níkos Anastasiádis - Président de Chypre
Jeppe Kofod - Ministre des Affaires étrangères du Danemark Kersti Kaljulaid - Présidente d'Estonie
Pekka Haavisto - Ministre des Affaires étrangères de Finlande Emmanuel Macron - Président de la République française
Panagiotis Pikrammenos - Vice-Premier ministre de Grèce Hashim Thaçi - Président de la république du Kosovo
Egils Levits - Président de Lettonie Linas Linkevičius - Ministre des Affaires étrangères de Lituanie
Stevo Pendarovski - Président de la Macédoine du Nord Joseph Muscat - Premier ministre de Malte
Nikolai Astrup - Ministre du Numérique de Norvège Stef Blok - Ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas
Sergueï Lavrov - Ministre des Affaires étrangères de Russie Cardinal Paul Richard Gallagher - Secrétaire pour les Relations avec les Etats du Saint-Siège
Aleksandar Vučić - Président de la république de Serbie Annika Söder - Vice-Ministre des Affaires étrangères de Suède
Jon Albert Fanzun - Envoyé spécial pour la politique étrangère et de sécurité relative au cyberespace de la Suisse Aleš Chmelař - vice-Ministre pour les affaires européennes de République tchèque
Autres
Karim Aga Khan IV - Chef spirituel des ismaéliens nizârites
Organisations internationales
António Guterres - Secrétaire général des Nations unies Tijjani Muhammad-Bande - Présidente de l'Assemblée générale des Nations unies
Ursula von der Leyen - Présidente de la Commission européenne Bandar M. H. Hajjar - Président de la Banque islamique de développement
Guy Ryder - Directeur général de l'Organisation internationale du Travail Stefania Giannini - Sous-directrice générale pour l'Education de l'UNESCO
Peter Maurer - Président du Comité international de la Croix-Rouge Louise Mushikiwabo - Secrétaire générale de l'OIF
Catherine Cano - Administratrice de l'OIF Gabriella Battaini-Dragoni - Secrétaire générale adjointe du Conseil de l'Europe
Koen Doens - Directeur général d'EuropeAid Pierre Heilbronn - Vice-Président de la BERD
José Ángel Gurría - Secrétaire général de l'OCDE Gabriela Ramos - Directrice de cabinet de l'OCDE
Alan Wolff - Directeur général adjoint de l'OMC Mario Sander - Directeur Europe à la Banque mondiale
Thomas Greminger - Secrétaire général de l'OSCE

Troisième édition (2020)[modifier | modifier le code]

En raison de l'épidémie de Covid-19, le Forum de Paris sur la paix s’est tenu en format digital du 11 au 13 Novembre 2020 sur une plateforme numérique dédiée. 12 000 participants de 174 pays ont rejoint plus de 50 chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que 29 organisations internationales.

Avancées majeures[modifier | modifier le code]

  • Le Sommet Finance en Commun, qui a réuni 450 banques publiques de développement, dont la puissance financière représente plus de 10 % des investissements mondiaux. Ce sommet, le premier du genre, a donné lieu à une déclaration commune d’alignement des investissements sur les Objectifs de développement durable et les objectifs de l’Accord de Paris.
  • Une coalition d’États, d’organisations internationales et de fondations (Fondation Bill-et-Melinda-Gates, les gouvernements français et espagnol, la Commission européenne et d’autres acteurs) ont annoncé une contribution de 500 millions de dollars au dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre le Covid-19 (Accélérateur ACT).
  • Les dirigeants de l’ONU, du FMI, de l’Allemagne, de la France, du Sénégal et de l’Union européenne ont lancé une conversation internationale sur les principes qui doivent guider la relance après la pandémie. Cette discussion politique a ouvert la voie au « Consensus de Paris » : les principes du monde d’après-crise devront s’appuyer sur une approche plus juste et plus durable.

Quatrième édition (2021)[modifier | modifier le code]

La quatrième édition du Forum de Paris sur la paix était dédiée à réduire les fractures mondiales. Elle a rassemblé les acteurs les plus importants de la gouvernance mondiale pour une édition hybride unique du 11 au 13 novembre afin de trouver des solutions concrètes aux énormes défis posés par la pandémie et de définir la voie d’une meilleure coordination en temps de Covid-19. Cette édition a réuni 16 000 participants, 1 400 représentants d’ONG et 45 chefs d’Etat, de gouvernement, et d’organisations internationales[39].

La cérémonie officielle, le 11 novembre, a rassemblé chefs d’État, de gouvernement et d’organisation internationale, dirigeants d’ONG et de multinationales, ainsi que plusieurs acteurs de la société civile, parmi lesquels le Président de la République Française Emmanuel Macron, la Vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris, le président de la république fédérale du Nigeria Muhammadu Buhari, et la Première ministre de la république populaire du Bangladesh Sheikh Hasina étaient présents.

Avancées majeures[modifier | modifier le code]

Lancement de l'initiative "Net Zero Space"[modifier | modifier le code]

À l’occasion du Forum de Paris sur la paix 2021, des acteurs du monde entier concernés par la soutenabilité à long terme de l’espace extra-atmosphérique ont lancé l’initiative « Net Zero Space ». Cette nouvelle initiative appelle à une utilisation durable de l’espace extra-atmosphérique au profit de l’ensemble de l’humanité d’ici 2030 en prenant des mesures concrètes pour relever le défi urgent de la réduction de la pollution de l’environnement orbital de la Terre.

Un Appel à l'action international pour défendre les droits de l’enfant dans l’environnement numérique[modifier | modifier le code]

Le Forum de Paris sur la paix a accueilli le lancement d’un Appel international pour défendre les droits de l’enfant dans l’environnement numérique. Le Président français Emmanuel Macron avec l’UNICEF, ainsi que sept autres États, une dizaine d’organisations non-gouvernementales, et la plupart des grandes plateformes numériques (dont Amazon, Google, YouTube, Meta, Microsoft, Dailymotion, Qwant, Snap et Twitter) ont signé cet Appel et se sont engagés à travers des séries d’actions à permettre aux enfants d’employer les outils numériques en toute sécurité et de bénéficier de leur plein potentiel, sans être exposés à des abus.

Les États-Unis et l’Union européenne rejoignent l’Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace[modifier | modifier le code]

L’Appel de Paris pour la confiance et la cybersécurité dans le cyberespace, lancé le 12 novembre 2018 lors du Forum de Paris sur la paix, est un appel à réagir ensemble face aux nouvelles menaces qui mettent en danger les citoyens et les infrastructures. Il s’articule autour de neuf principes communs de sécurisation du cyberespace, qui sont autant d’axes de réflexion et d’action.

L’Appel de Paris invite tous les acteurs du cyberespace à collaborer et encourage les États à coopérer avec des partenaires du secteur privé, du monde de la recherche et de la société civile. Les 1 200 soutiens de l’Appel de Paris (dont 80 États, plus de 700 entreprises et plus de 380 organisations de la société civile) s’engagent à travailler ensemble afin d’adopter des comportements responsables et de mettre en œuvre dans le cyberespace les principes fondamentaux qui s’appliquent dans le monde physique.

Dans le cadre de leur participation au Forum de Paris sur la paix de 2021, la vice-présidente Kamala Harris et la présidente Ursula von der Leyen ont annoncé la décision historique des États-Unis et de l’Union européenne de soutenir l’Appel de Paris.

Un nouveau Fonds international pour les médias d'intérêt public afin de permettre le développement, la durabilité et l'indépendance des médias d'intérêt public[modifier | modifier le code]

Lancé lors de la quatrième édition du Forum de Paris sur la paix, le Fonds international pour les médias d’intérêt public (International Fund for Public Interest Media – IFPIM) est une nouvelle initiative visant à assurer le changement nécessaire pour permettre le développement, la durabilité et l’indépendance des médias d’intérêt public, en particulier dans les contextes fragiles et les pays aux ressources limitées. Le Fonds est coprésidé par Maria Ressa, lauréate du prix Nobel de la paix 2021 et Mark Thompson, ancien PDG du New York Times.

Les forces armées de 22 pays s’engagent pour réduire leur impact sur le climat[modifier | modifier le code]

Le Forum de Paris sur la paix a réuni 22 ministres de la Défense provenant de tous les continents autour de l’initiative « Changement climatique et forces armées ». Cette feuille de route, base d’une coalition qui va s’agrandir, vise à réduire les émissions des forces armées, atténuer les dommages, et renforcer la coopération entre États dans le processus d’adaptation des forces armées à l’impact du changement climatique.

Cinquième édition (2022)[modifier | modifier le code]

La cinquième édition se déroule les 11 et 12 novembre 2022, au palais Brongniart, et est consacrée à préserver la coopération mondiale en temps de guerre.

Le forum accueille notamment les présidents de Chypre, Roumanie, Serbie, Kosovo, Libéria, Géorgie, Macédoine du Nord, Argentine, ainsi que les premiers ministres du Kosovo et de l'Albanie.

La veille de cette cinquième édition, Emmanuel Macron annonce le lancement d'un "laboratoire pour la protection de l'enfance en ligne". Pour cela, il réunit plusieurs acteurs internationaux.

Les cinq grands objectifs de cette édition sont les suivants[40]:

  • "Éviter de laisser la guerre gagner" ;
  • "Réduire les fractures du monde" ;
  • "Offrir un espace de dialogue pour prévenir les conflits" ;
  • "Réformer ou consolider les institutions internationales" ;
  • "Mettre l'Amérique latine en avant".

Avec cet évènement, une dizaine de projets doit être mise en place, dont la création d'un indice d'impunité environnementale en Amérique latine ou encore un programme d'inclusion des femmes au Moyen-Orient.

Une source diplomatique française indique notamment à l'AFP que « le forum pourrait être la dernière étape potentielle du processus de réconciliation vénézuelo-colombien, avec le concours de la France et la présence de Vénézuéliens »[40].

Sixième édition (2023)[modifier | modifier le code]

La sixième édition se déroule les 10 et 11 novembre 2023.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Can Macron's 'Davos for democracy' make a difference? », sur France 24, (consulté le ).
  2. « Missions et engagements », sur Forum de Paris sur la paix (consulté le )
  3. a et b « Premier forum pour la paix à Paris », sur Les Echos, (consulté le )
  4. a et b « Discours du Président de la République à l'ouverture de la conférence des Ambassadeurs »
  5. « Macron annonce un forum pour conjurer les périls mondiaux », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
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Liens externes[modifier | modifier le code]