Frédéric-Jean de La Hault — Wikipédia

Frédéric de la Hault
Biographie
Naissance
Décès
(à 56 ans)
Spa (Belgique)
Sépulture
Nationalité
Activité
Enfant

Frédéric-Jean de La Hault, né à Anvers le et mort à Spa le [1], est un entrepreneur belge, promoteur de réseaux de tramways en France, Allemagne et Italie à la fin du XIXe siècle.

Fils de Charles de La Hault et d'Isabelle Gallis[2], il épouse le 22 septembre 1853 Coralie Adélaïde, vicomtesse du Toict, née le 6 décembre 1829 à Ixelles et morte à Bruxelles le .

Frédéric-Jean de la Hault est décrit à cette époque comme « attaché d'ambassade pour la Belgique, chevalier des ordres de Danebrog et de Charles III d'Espagne[3] ».

De ce mariage sont issus Frédéric de La Hault (1860-1903) et Eugène Frédéric Adhémar de La Hault (1854-...., mécène de la science aéronautique).

Réalisations[modifier | modifier le code]

Agissant pour le compte de la Banque française et italienne, Frédéric de La Hault obtient la concession de réseaux de tramways hippomobiles dans des villes françaises, notamment Le Havre[4], Nancy et Marseille) qui ouvrent à partir de 1874.

Le , de La Hault et la Banque française et italienne fondent la Compagnie générale française des tramways[5], qui devient rétrocessionnaire des réseaux nommés ci-dessus (transferts officialisés par décrets l'année qui suivit). Cette compagnie obtint par la suite la concession d'autres réseaux d'abord hippomobiles, comme à Toulon, Saint-Quentin ou Cambrai.

Hors de France, l'entrepreneur obtient également la concession de réseaux à Gênes, Cologne[6] ou Francfort-sur-le-Main, où des sociétés ad hoc exploitèrent ultérieurement les réseaux (Kölnischen Straßenbahn-Gesellschaft, Frankfurter Trambahn-Gesellschaft).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. cf Buste en bronze réalisé par Paul De Vigne (1843-1901) en 1876 sur https://www.fine-arts-museum.be
  2. Base Roglo sur http://roglo.eu
  3. « Notice généalogique sur la famille de Bouteville, d'après les manuscrits de M. le chevalier Amédée de Ternas,... publiée par sa famille, suivie des généalogies des Masse de Combles, Ghesquière de Stradin, Linart d'Aveluy, Vaillant de Bovent de Brusle, et de Pieffort », sur Gallica, (consulté le ).
  4. Site ville du Havre, Archives Océanes : 1874-1951 Quand le tramway roulait au Havre, lire (consulté le 24/01/2010).
  5. « Compagnie générale française de tramways (CGFT) », Archives nationales (France) (consulté le )
  6. (de) « 1877 – 1900 Öffentlicher Verkehr mit der Pferdebahn », KVB Museum (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]