Fred Durst — Wikipédia

Fred Durst
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2019.06.30 Gräfenhainichen, Germany fred durst
Informations générales
Nom de naissance William Frederick Durst
Naissance (53 ans)
Gastonia, Caroline du Nord, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale Musicien, réalisateur acteur
Genre musical Nu metal, rapcore
Instruments Chant, guitare
Années actives 19942006 ; depuis 2009

Fred Durst (né le ) est un musicien et réalisateur américain originaire de Jacksonville (Floride). Durst a grandi à Gastonia, Caroline du Nord et a joué dans un nombre de groupes musicaux en Floride durant la même période dans laquelle il travaillait en tant que tatoueur. Durst est mieux connu comme chanteur dans le groupe Limp Bizkit, formé en 1994, avec lequel il a publié six albums.

Depuis 2006, Durst travaille sur ses propres films indépendants. Il a doublé dans le film Population 436, et fait ses débuts de réalisateur dans le film The Education of Charlie Banks en 2007. Durst a également réalisé son second film, The Longshots en 2008.

Biographie[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Fred Durst est né et a grandi à Gastonia, en Caroline du Nord, ville dans laquelle il éprouve de l'intérêt pour le breakdance, le hip-hop, le punk rock et le heavy metal. Il débute dans le rap, le skate, le beatbox et en tant que DJ. Après son court séjour chez les Marines, Durst revient dans sa ville natale à Jacksonville, Floride, et devient tatoueur dans le but de gagner de l'argent, par la suite, il pense créer un groupe qui mélangerait les éléments du rock et du hip hop[1],[2].

Durst a joué avec trois autres groupes, Split 26, Malachi Sage, qui n'ont pas eu de succès, et 10 Foot Shindig, que Durst a quitté pour former un nouveau groupe[3]. On le voit également dans le clip Got the Life de Korn 1998 . Durst coopère avec Method Man dans N 2 Gether Now en 1999.

Formation de Limp Bizkit (1994–1998)[modifier | modifier le code]

Wes Borland et Fred Durst au Movistar Arena à Santiago, Chili, le 21 juillet 2011.

En 1994, Durst, Malachi Sage, le bassiste Sam Rivers et le cousin de Rivers, John Otto, ont composé trois morceaux ensemble, et Wes Borland rejoint plus tard le groupe en tant que guitariste[3]. Durst nomme le groupe Limp Bizkit, car il cherchait un nom qui dégouterait les auditeurs[3]. Limp Bizkit obtient rapidement du succès dans la scène underground[3].

Plus tard, tandis que le groupe Korn vient en tournée dans la ville, Durst les invite à boire une bière et tatouer les membres du groupe. Même si Durst n'avait pas un grand talent pour les tatouages, il réussit malgré tout à persuader Reginald Arvizu d'écouter une démo faite par son groupe Limp Bizkit, qui contenait les musiques intitulées Pollution, Counterfeit et Stuck. Korn emmène Limp Bizkit dans deux de ses tournées et le groupe élargit son public[3],[4]. DJ Lethal, ancien membre du groupe de hip-hop House of Pain, rejoint le groupe pour s'occuper du design sonore ; Les désaccords entre Durst et Borland mènent le guitariste (Borland) à quitter le groupe et à le rejoindre beaucoup plus tard[3].

En 1997, Limp Bizkit signe à Flip, un sous-label d'Interscope Records, et commercialise son tout premier album, Three Dollar Bill, Yall$. Le 23 octobre 1997, Durst fait la rencontre du groupe Staind, et réagit négativement à la couverture de leur album[5]. Cependant, Durst complimente la performance du groupe, et leur annonce qu'il est « le meilleur groupe qu'il a pu voir en deux ans[5]. » Durst part en Floride et enregistre une démo avec le groupe et le chanteur Aaron Lewis[5]. Durst présente également le producteur Ross Robinson au groupe Cold[5].

Après le concert Limp Bizkit avec le groupe Deftones, Max Cavalera, ancien membre du groupe Sepultura, propose à Durst et DJ Lethal de faire une apparition dans Bleed, un titre du tout premier album de son nouveau groupe Soulfly. Cavalera explique que Ross Robinson lui a recommandé de travailler avec Durst[6]. Durst a également fait une apparition dans l'album de Korn intitulé Follow the Leader[6].

Durst se passionne pour la réalisation des films, et réalise par la suite un vidéoclip pour le titre Faith en tant que promotion pour son apparition dans Very Bad Things, mais il n'était pas satisfait du résultat, et réalise à la place une deuxième vidéo dans laquelle il fait apparaître des groupes qu'il appréciait tels que Primus, Deftones et Mötley Crüe[6].

Succès et controverses (1999–2005)[modifier | modifier le code]

Limp Bizkit obtient un énorme succès grâce aux albums Significant Other (1999) et Chocolate Starfish and the Hot Dog Flavored Water (2000). Durant l'Été 1999, Limp Bizkit fait sa tournée au Woodstock '99 devant environ 200 000 personnes. De nombreux actes de violence se sont déroulés pendant et après le concert. De nombreuses agressions sexuelles ont été rapportées après le concert[4],[5],[7].

En juin 2000, Limp Bizkit part en tournée à WXRK Dysfunctional Family Picnic, mais arrive une heure en retard[8]. Un porte-parole d'Interscope explique qu'il y avait eu confusion avec le groupe concernant les horaires[8]. Durant leur concert, Durst critique le chanteur du groupe Creed Scott Stapp, et le qualifie d'« égocentrique »[8]. Durant l'été, la tournée de Limp Bizkit a été sponsorisée par le service de partage de musique controversé Napster. Durst niait toute implication dans les partages de données[4].

Reformation de Limp Bizkit (depuis 2009)[modifier | modifier le code]

Discographie avec Limp Bizkit[modifier | modifier le code]

Collaborations[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Documentaire[modifier | modifier le code]

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Devenish Colin, Limp Bizkit, St. Martin's, , 1–20 p. (ISBN 0-312-26349-X)
  2. (en) Ankeny, Jason, « Fred Durst Biography », sur Allmusic (consulté le )
  3. a b c d e et f (en) Devenish Colin, Limp Bizkit, , 21–51 p. (ISBN 0-312-26349-X)
  4. a b et c (en) John Bush, « Limp Bizkit – Biography », sur Allmusic, (consulté le )
  5. a b c d et e (en) St. Martin's, Limp Bizkit, , 127–153 p. (ISBN 0-312-26349-X)
  6. a b et c (en) Devenish Colin, Limp Bizkit, St. Martin's, , 51–78 p. (ISBN 0-312-26349-X)
  7. (en) « Police Investigate Reports of Rapes at Woodstock », sur Washingtonpost.com, (consulté le )
  8. a b et c (en) Manning, Kara, « Limp, Creed Trade Barbs At KROCK Show », sur MTV News, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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