Friedel Apelt — Wikipédia

Friedel Apelt
Illustration.
Friedel Apelt au IIIe congrès du SED à Berlin, le .
Fonctions
Députée du Landtag de l'État libre de Prusse

(1 an)
Députée de la Chambre du peuple

(6 ans)
Secrétaire d'État est-allemande au Travail
Prédécesseur Paul Peschke
Successeur Friedrich Macher
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Breslau
Date de décès (à 99 ans)
Lieu de décès Berlin-Friedrichshagen
Nationalité RDA
Parti politique KPD
SED

Friedel Apelt

Friedel Apelt, née Frieda Anna Charlotte Raddünz (Friedel Franz après son premier mariage et Friedel Malter après son second) le à Breslau et morte le à Berlin-Friedrichshagen, est une femme politique allemande. Elle est députée à la Chambre du peuple de la République démocratique allemande et secrétaire d'État au Travail entre 1950 et 1956.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille d'un typographe, Friedel Raddünz se forme au métier de tisserande. En 1925, elle épouse Adolf Franz, mineur et militant du Parti communiste d'Allemagne (KPD)[1].

Entrée au syndicat des ouvriers du textile Deutscher Textilarbeiter Verband en 1925, Friedel Franz adhère au KPD l'année suivante. De 1926 à 1933, elle siège au Parlement provincial de Basse-Silésie (de)[2].

Au sein de la direction du district du KPD en Silésie, elle est responsable à la condition féminine de 1930 à 1933 à Breslau. En , elle est élue députée au Parlement prussien. Elle est alors la plus jeune parmi les trente-et-un membres de cette assemblée[3].

Après la prise du pouvoir par les nazis, elle poursuit ses activités politiques dans l'illégalité. Arrêtée le , elle est condamnée pour « haute trahison » et purge une peine de trois ans de prison. En 1944, elle est déportée à Ravensbrück[4].

Veuve, elle épouse en 1946 Andreas Malter. Elle adhère la même année au Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED). Elle participe à la fondation de la Ligue démocratique des femmes d'Allemagne. De 1946 à 1989, elle fait partie de la direction fédérale du syndicat FDGB.

De 1948 à 1954, elle est élue au Deutscher Volksrat (de), puis à la Chambre du peuple.

Friedel Malter est nommée secrétaire d'État au ministère du Travail et à la Formation professionnelle de 1950 à 1956, première suppléante du ministre[5]. Elle quitte ses fonctions en pour des raisons de santé.

À partir de 1947, elle fait partie de l'Association des persécutés du régime nazi et, à partir de 1953, du Comité des combattants de la résistance antifasciste[2]. En 1952, elle se remarie avec Fritz Apelt. De 1959 à 1990 , elle préside le Comité des droits de l'homme de la RDA[6].

Décorations et distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mielke 2008, p. 62.
  2. a et b Dowe, Kuba et Wilke 2009.
  3. Mielke 2008, p. 34.
  4. (de) Helmuth Bauer, « Frieda Franz Malter », sur gesichter-der-kz-zwangsarbeit.de.
  5. (de) Protokoll Nr. 22/56 der Sitzung des Politbüros des ZK der SED vom 9. Mai 1956 – BArch DY 30/J IV 2/2/476.
  6. (de) « Frieda (Friedel) Malter/Apelt », sur historikerkommission-reichsarbeitsministerium.de.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Siegfried Mielke, Gewerkschafterinnen im NS-Staat: Verfolgung, Widerstand, Emigration, Essen, Klartext Verlag,
  • (de) Dieter Dowe, Karlheinz Kuba et Manfred Wilke, FDGB Lexikon, Breslau,

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]