Front national progressiste — Wikipédia

Front national progressiste
(ar) الجبهة الوطنية التقدمية
Image illustrative de l’article Front national progressiste
Logotype officiel.
Présentation
Président Bachar el-Assad
Fondation 1972
Siège Damas
Vice-président Mohammed Ibrahim al-Chaar[1]
Fondateur Hafez el-Assad
Positionnement Factions internes :
Gauche à extrême gauche
Idéologie Pro-gouvernement syrien
Nationalisme arabe
Socialisme arabe
Panarabisme
Sécularisme
Antisionisme
Factions internes :
Néo-baasisme
Nassérisme
Communisme
Nationalisme syrien
Nationalisme de gauche
Socialisme islamique
Ouvriérisme
Site web pnf.org.sy
Représentation
Assemblée du peuple
183  /  250

Le Front national progressiste (FNP) est une coalition de partis politiques syriens créée en 1972. Le Front réunit des partis soutenant la politique nationaliste arabe et socialiste du gouvernement baasiste.

Le front est créé par le président syrien d'alors, Hafez el-Assad pour donner l'illusion d'un système multipartiste[2], selon les modèles est-allemand et polonais de l'époque. La charte du parti prévoit qu'au moins 50 % des votes du comité de direction reviennent au Baas, qui domine donc en réalité cette coalition. Un certain nombre de sièges au parlement syrien sont réservés aux membres du FNP. Le FNP fait partie des efforts du parti Baas pour élargir sa base de soutien et neutraliser les perspectives de toute opposition libérale ou de gauche durable, en provoquant des scissions au sein des partis de gauche indépendants.

Entre 1972 et 2011, seuls les partis politiques membres du FNP sont autorisés. Le , dans le contexte de la révolte contre le gouvernement, le parlement syrien a voté une loi autorisant l'existence de partis d'opposition, sous diverses conditions[3].

Partis membres[modifier | modifier le code]

Membres actuels[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « الجبهة الوطنية التقدمية », sur pnf.org.sy
  2. « Jeux paralympiques 2024 : le sombre profil du représentant syrien », sur LEFIGARO, (consulté le )
  3. La Syrie autorise le multipartisme, Libération, 25 juillet 2011