Fun-punk — Wikipédia

Fun-punk
Origines stylistiques Punk rock, chanson à boire, chant de stade, glam rock, pub rock, music hall, Oi!
Origines culturelles Fin des années 1970 ; Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Instruments typiques Guitare, basse, batterie, claviers, piano,
Popularité Underground ; moyenne chez les punks et skinheads
Voir aussi Classe ouvrière

Genres dérivés

Ska punk

Le fun-punk, ou originellement punk pathetique, est un sous-genre musical du punk rock britannique principalement actif entre 1980 et 1982, impliquant l'humour et les thèmes culturels de la classe ouvrière[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom du genre est pour la première fois utilisé par Garry Bushell, rédacteur au magazine Sounds. Le punk pathetique est, à l'origine, une tentative de définir les groupes londoniens ayant adopté la culture Cockney et l'attitude de la classe ouvrière dickensienne. Musicalement parlant, le genre est associé (et fusionné) au sous-genre Oi!. La couverture de la compilation Oi! The Album, publiée en 1980, définit ces musiques sous les termes de « ruck 'n' rollers et punk pathetiques[2]. » Cependant, des groupes Oi! orientés punk pathetique utilisent des paroles plus sérieuses et se centrent sur la méchanceté et la débilité. Max Splodge de Splodgenessabounds explique que « les groupes de pathetique recouvrent un autre point de vue de la Oi![1]. »

Certains groupes de punk pathetique sont parvenus à atteindre les classements britanniques. Les Toy Dolls sont classés quatrième en décembre 1984 avec leur chanson Nellie the Elephant[3]. Les Splodgenessabounds atteignent la septième place en 1980 avec Simon Templar, et la 26e place avec Two Little Boys la même année[1]. Peter and the Test Tube Babies font la couverture de Sounds en juillet 1980, et publient leur premier vinyle Oi! The Album la même année. Ils y publient des paroles et titres étranges, comme The Queen Gives Good Blow Jobs et Elvis Is Dead (He Was 42 and a Fat Cunt)[4].

Les Toy Dolls, originaires de Sunderland, partagent l'approche punk pathetique. Le chanteur des Toy Dolls, Michael « Olga » Algar explique à Sounds en mars 1980 : « On est un groupe new wave, mais on ne se prend pas au sérieux. Toutes nos chansons sont puériles, mais elles s'inspirent de choses vraies[5]. Bushell explique que le punk pathetique atteint son pic de popularité en août 1980, avec la Pathetique Convention du Electric Ballroom (en)[1]. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) Garry Bushell, « The Story of Oi! », sur garry-bushell.co.uk (version du sur Internet Archive).
  2. (en) George Gimarc, Punk Diary 1970-1982, San Francisco, Backbeat Books, San Francisco, , 744 p. (ISBN 0-87930-848-6), p. 393.
  3. (en) « Novelty One Hit » (consulté le ).
  4. (en) Gimarc, Punk Diary 1970-1982, , p. 348.
  5. (en) Gimarc, Punk Diary 1970-1982, , p. 312.