Gérard Buscher — Wikipédia

Gérard Buscher
Image illustrative de l’article Gérard Buscher
Biographie
Nationalité Français
Naissance (63 ans)
Alger (Algérie)
Taille 1,82 m (6 0)
Poste Attaquant puis entraîneur
Parcours junior
Années Club
1965-1974 EP Manosque
1974-1977 OGC Nice
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1977-1983 OGC Nice 151 0(27)
1983-1984 FC Nantes 024 00(5)
1984-1987 Brest Armorique FC 118 0(6 4)
1987-1989 Matra Racing 045 00(6)
1988-1989 Montpellier HSC 019 00(5)
1989-1990 Brest Armorique FC 029 0(10)
1990-1992 US Valenciennes-Anzin 040 00(4)
1992-1994 OGC Nice 016 00(1)
1977-1994 Total 442 (112)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1980-1987 France olympique 003 00(1)
1986-1987 France 002 00(0)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
2005 OGC Nice 2v 2n 0d
2009-2010 CS Hammam Lif
2010 CA Bizerte
2010-2013 AS Marsa
2013 Al Ittihad Kalba
2014-2015 CS Hammam Lif
2016 AS Marsa
2021 Mauritanie (intérim)
2023 Rwanda (intérim)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Gérard Buscher, né le à Alger, est un footballeur puis entraîneur français. Il évolue au poste d'avant-centre du milieu des années 1970 au milieu des années 1990.

Formé à l'OGC Nice, il joue ensuite notamment au FC Nantes, au FC Brest et au Matra-Racing avant de terminer sa carrière dans son club formateur. Il compte deux sélections avec l'équipe de France.

Devenu entraîneur, il dirige l'OGC Nice puis fait l'essentiel de sa carrière en Tunisie en entraînant le CS Hammam Lif, le CA Bizerte, l'AS Marsa et le CS Hammam Lif.

Biographie[modifier | modifier le code]

Joueur[modifier | modifier le code]

Gérard Buscher commence le football au EP Manosque à 5 ans[1]. Repéré par l'OGC Nice à l'occasion du concours du jeune footballeur, il rejoint à 14 ans le centre de formation niçois[2]. Il débute en équipe première lors de la saison 1977-1978 et s'impose dès l'année suivante comme titulaire. Ses bonnes performances avec l'OGC Nice lui valent d'être appelé en équipe de France espoirs, le face aux Pays-Bas. La rencontre se termine sur une défaite des Français trois buts à deux[3]. Il dispute ensuite avec les « Bleuets » le tournoi de Toulon où les Français s'inclinent en finale face aux Brésiliens, deux buts à un. Buscher marque trois buts lors de cette compétition[4]. Le , il est appelé en sélection olympique pour disputer un match décisif contre l'Espagne en qualification des Jeux olympiques de 1980 à Moscou. Les Français s’inclinent trois buts à un[5]. En fin de saison 1982, le club niçois est relégué en Division 2 et malgré plusieurs offres, il reste au club[2].

Gérard Buscher rejoint en 1983 le FC Nantes mais ne parvient pas à s'imposer comme titulaire chez les « Canaris »[6]. Il s'engage alors avec le FC Brest Armorique et réussit une saison pleine marquant 19 buts. Il est alors rappelé en équipe de France espoirs, le face à la RDA, par Marc Bourrier. Buscher marque le but de l'égalisation à la 73e minute[7]. Henri Michel, le sélectionneur de l'équipe de France l'appelle alors dans le groupe pour jouer contre la Yougoslavie, à Sarajevo le . Il n'entre cependant pas en jeu lors de ce match qui se conclut sur un match nul sans buts[8]. Sélectionné de nouveau face aux Bulgares le match suivant, il n'entre pas non plus en jeu[9]. En 1986, il fait ses débuts sous le maillot bleu, le , face à la Suisse dans un match amical que les Français perdent deux buts à zéro. Titulaire au coup d'envoi, il cède sa place à Bruno Bellone à la 68e minute de jeu[10]. Il dispute également deux matchs amicaux avec la sélection olympique lors de cette saison[11]. Cette année-là, il marque quinze buts en championnat terminant deuxième meilleur buteur derrière Bernard Zénier, 17 buts, et à égalité avec Philippe Fargeon. Il déclare de son passage à Brest qu'« ici on m'a mis en confiance c'est ce qui me manquait le plus ces dernières saisons »[12].

Après trois ans au Brest Armorique, il rejoint le Matra Racing de Jean-Luc Lagardère en 1987. En août, il connaît sa seconde et dernière sélection face à la RFA. Il rentre à la place de Jean-Pierre Papin à la 55e minute du match qui voit la défaite de la France deux buts à un[13]. Il n'inscrit que six buts en 36 matchs lors de cette saison. L'année suivante, il est prêté au mois de novembre au Montpellier HSC avec qui il marque cinq buts en 17 matchs de championnat[14].

Gérard Buscher revient en 1989 à Brest. Les Bretons sont derniers du championnat fin octobre mais ils enchainent ensuite les victoires. Il inscrit ainsi le but décisif face au Racing Paris, lors d'une victoire deux buts à un, puis un doublé face à Lille OSC, synonyme de victoire deux buts à zéro[15]. L'année suivante, il signe à l'US Valenciennes-Anzin, club de deuxième division. L'équipe échoue dans la course à la montée en barrages la première année. En 1991, il joue peu mais en fin de saison, le club remporte le groupe de A de Division 2 et termine vice-champion de France après une défaite face aux Girondins de Bordeaux dans le match des champions sur le score de sept buts à deux.

Il rejoint alors l'OGC Nice, le club de ses débuts professionnels, qui est en deuxième division. Il ne dispute que 15 matchs en deux saisons et met un terme à sa carrière sur le titre de champion de France de deuxième division en 1994.

Entraîneur[modifier | modifier le code]

Après la fin de sa carrière de joueur, Gérard Buscher s'est reconverti en tant qu'entraîneur tout en continuant à jouer en amateur au ROS Menton de 1994 à 1996 puis à l'Entente Sportive du Cros-de-Cagnes de 1996 à 1998[1],[2]. Parallèlement, il entraîne les poussins cagnois de 1996 à 1999 puis l'équipe réserve en 1999. Il devient entraîneur de l'équipe U15 de l'OGC Nice en 2000 puis à la demande des dirigeants prend en charge en l'équipe réserve des « Aiglons » niçois, alors en difficulté en championnat[1].

En fin de saison 2004-2005, il remplace Gernot Rohr à la tête de l'équipe première. Il accueille cette nomination en déclarant : « Je suis entraîneur pro formé à Nice. Je ne pouvais refuser cette offre : je n'en ai ni le droit ni l'envie »[16]. Il réussit à sauver l'équipe niçoise de la relégation puis retourne diriger l'équipe réserve.

En 2008, il devient responsable du Centre de formation de l'Espérance sportive de Tunis[17] puis et est engagé le comme entraineur du Club sportif de Hammam Lif en championnat de Tunisie. Il remplace Fethi Laâbidi avec pour objectif de sauver le club de la relégation. Dernier du championnat, celui-ci ne compte seulement que quatre points après neuf journées[18]. Le CSHL termine en fin de saison neuvième du championnat.

Gérard Buscher est alors engagé en par le Club athlétique bizertin pour la saison 2010/2011[19]. Deux mois après son arrivée à la tête du CAB, il est limogé après deux défaites lors des trois premières journées[20]. Il rejoint en décembre l'AS Marsa en remplacement d'Habib Mejri[21]. En fin de saison, il s'engage avec l'AS Marsa pour deux saisons supplémentaires[22]. Cinquième du championnat en 2013 et finaliste de la Coupe face au CA Bizerte, rencontre perdue sur le score de deux buts à un, il quitte le club, en , et rejoint Al Ittihad Kalba, club émirati de deuxième division. Il signe un contrat d'un an renouvelable avec pour objectif de faire remonter le club en première division[23],[24]. Il ne reste cependant que six mois à la tête de l'équipe[25] et, en , retourne en Tunisie pour entraîner le Club sportif de Hammam Lif avec pour objectif d'éviter la descente en deuxième division[26]. Il démissionne de son poste en à la suite de différents problèmes d'organisation rencontrés dans le championnat tunisien[27].

Il devient, en , directeur technique de l'Espérance sportive de Tunis avec qui il signe un contrat de trois ans[28]. Il ne reste en poste qu'une année et quitte le club en [29]. Il retrouve, en août, un poste d'entraîneur, en signant de nouveau à l'AS Marsa pour une saison avec une autre en option[30]. Après quatre défaites en début de championnat, il est démis de ses fonctions, le , et remplacé par Adel Sellimi[31].

Son fils Michael est également joueur de football. Formé à l'OGC Nice, il a ensuite joué au Gretna Football Club en Écosse puis a rejoint son père au CSHL et au CAB[32].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Gérard Buscher dispute 397 rencontres pour 101 buts inscrits en Division 1 et Division 2 . Il remporte le titre de champion de France de deuxième division en 1994 avec l'OGC Nice et termine vice-champion de France de ce même championnat en 1992 avec l’US Valenciennes-Anzin[33].

Sélectionné à deux reprises en équipe de France, il est également international olympique et est finaliste du Tournoi de Toulon en 1980 avec l'équipe de France espoirs.

En tant qu'entraîneur, il est finaliste de la Coupe avec l'AS Marsa.

Statistiques[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous résume les statistiques en match officiel de Gérard Buscher durant sa carrière de joueur professionnel[34],[35].

Saison Club Pays Championnat Coupes nationales Coupe d'Europe Sélection
Division Matchs Buts Matchs Buts Type Matchs Buts Matchs Buts
1977 - 1978 OGC Nice Drapeau de la France France Division 1 3 0 2 0 - - - - -
1978 - 1979 OGC Nice Drapeau de la France France Division 1 28 6 5 2 - - - - -
1979 - 1980 OGC Nice Drapeau de la France France Division 1 26 2 2 1 - - - - -
1980 - 1981 OGC Nice Drapeau de la France France Division 1 27 6 1 0 - - - - -
1981 - 1982 OGC Nice Drapeau de la France France Division 1 28 5 2 0 - - - - -
1982 - 1983 OGC Nice Drapeau de la France France Division 2 26 5 - - - - - - -
1983 - 1984 FC Nantes Drapeau de la France France Division 1 16 3 6 2 C1 2 0 - -
1984 - 1985 FC Brest Drapeau de la France France Division 1 35 19 3 2 - - - - -
1985 - 1986 FC Brest Drapeau de la France France Division 1 34 14 4 2 - - - - -
1986 - 1987 FC Brest Drapeau de la France France Division 1 37 15 5 2 - - - 1 0
1987 - 1988 Matra-Racing Drapeau de la France France Division 1 36 6 3 0 - - - 1 0
1988
novembre→
Matra-Racing Drapeau de la France France Division 1 6 0 - - - - - - -
novembre→
1988 - 1989
Montpellier HSC Drapeau de la France France Division 1 17 5 2 0 - - - - -
1989 - 1990 FC Brest Drapeau de la France France Division 1 28 10 1 0 - - - - -
1990 - 1991 US Valenciennes Drapeau de la France France Division 2 27 3 3 0 - - - - -
1991 - 1992 US Valenciennes Drapeau de la France France Division 2 8 1 1 0 - - - - -
1992 - 1993 OGC Nice Drapeau de la France France Division 2 14 1 - - - - - - -
1993 - 1994 OGC Nice Drapeau de la France France Division 2 1 0 - - - - - - -
Total 397 101 40 11 - 2 0 2 0

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Ludovic Billac, Phlippe Le Brech et Denis Troch, DT Foot Le guide du football 2004-2005, Saint-Germain en Laye, DT Sport International, , 736 p. (ISBN 2951565046), p. 368
  2. a b et c Yannick Pelayo, « Gérard Buscher, l'homme de la situation », sur www.ogcnissa.com, (consulté le )
  3. L'Équipe Football 81, L'Équipe, 290 p. (ISSN 0153-1069), p. 154
  4. « 8ème Festival Foot "Espoirs" », sur www.festival-foot-espoirs.com (consulté le )
  5. L'Équipe Football 81, L'Équipe, , 290 p. (ISSN 0153-1069), p. 155
  6. « La saison 1984-85 du FC Nantes », sur www.fcnhisto.fr, (consulté le )
  7. Jacques Ferran et Jean-Philippe Réthacker, « Sélections françaises », Football 85-86, Les guides de l'Équipe,‎ , p. 145
  8. « Buscher sélectionné chez les Bleus, mais sans jouer - Brest », sur www.ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
  9. « Feuille du match Bulgarie 2-0 France », sur FFF.fr,
  10. « Feuille du match Suisse 2-0 France », sur FFF.fr,
  11. (en) Erik Garin, « France - Olympic - International Results - Details », RSSSF, (consulté le )
  12. Guy Champagne, « Football club Armorique Brest », Football 86/87, hors série But no 2627,‎ , p. 42
  13. « Feuille du match RFA 2-1 France », sur FFF.fr,
  14. « Fiche de Gérard Buscher », sur www.mhscfoot.com, MHSC (consulté le )
  15. « Saison 1989-90 (Division 1) », sur www.sb29.com, Stade brestois 29 (consulté le )
  16. « Foot - L1 - Nice - Gernot Rohr remercié », sur www.lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  17. BL, « EST : Gérard Buscher responsable du centre de formation du club », sur www.kawarji.com, (consulté le )
  18. Karray Bradai, « CSHL - Gérard Buscher arrive - Laâbidi s'en va et laisse la place à l'ex-DTN des jeunes de l'EST », sur fr.allafrica.com, La Presse de Tunisie, (consulté le )
  19. « Gérard Buscher entraîneur de Bizerte », sur fr.fifa.com, FIFA, (consulté le )
  20. « CAB: Gérard Buscher limogé », sur www.team-tunisie.net, (consulté le )
  21. « Tunisie : Gerard Buscher nouvel entraîneur de la Marsa », sur www.footafrique.com, (consulté le )
  22. Walid Nalouti, « Buscher rempile pour 2 ans... », sur www.footafrique.com, (consulté le )
  23. « Gérard Buscher fausse compagnie à l'AS Marsa pour signer à Ittihad Kalba (EAU) », sur shemsfm.net, (consulté le )
  24. « Buscher : « Envie de vivre autre chose » », sur francefootball.fr, (consulté le )
  25. « Fiche de Gérard Buscher (manageur) », sur transfermarkt.fr
  26. « Club Sportif Hammam-Lif : Gérard Busher de retour », sur tunisports.net, (consulté le )
  27. « CS Hammam-Lif : Buscher démissionne », sur afrik-foot.com, (consulté le )
  28. « Espérance de Tunis : Gérard Buscher nouveau directeur technique », sur gnet.tn, (consulté le )
  29. « Espérance de Tunis : Gérard Buscher s'en va ! », sur gnet.tn, (consulté le )
  30. « Gérard Busher entraîneur de l'Avenir Sportif de la Marsa », sur mosaiquefm.net/fr, (consulté le )
  31. « Ligue 1 : Adel Sellimi est le nouveau coach de l'AS Marsa », sur gnet.tn, (consulté le )
  32. « Fiche de Michael Buscher », sur footballdatabase.eu
  33. « Gérard Buscher - Fiche de stats du joueur de football », sur pari-et-gagne.com (consulté le )
  34. « Fiche de Gérard Buscher », sur footballdatabase.eu
  35. « Fiche de Gérard Buscher », sur FFF.fr

Source[modifier | modifier le code]

  • Collectif, Les Jaunes en Bleu, l'album des 62 internationaux nantais, hors série Presse-Océan, 2008, cf. page 54.

Liens externes[modifier | modifier le code]