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G.-Raymond Laliberté
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Gérard-Raymond Laliberté, plus connu sous le nom de G.-Raymond Laliberté ou Raymond Laliberté (1936[1] - à Québec[2]) est un enseignant, syndicaliste, homme politique et professeur québécois.

Biographie[modifier | modifier le code]

G.-Raymond Laliberté étudie la pédagogie à l'Université de Montréal. En 1955, il commence une carrière d'enseignant à Verdun[3] au primaire et au secondaire[4].

En 1962, il entre comme conseiller pédagogique à la Corporation générale des instituteurs et institutrices catholiques de la province de Québec (CIC)[4].

Lors de l'élection fédérale canadienne de 1963, il est candidat du Nouveau Parti démocratique (NPD) dans la circonscription électorale de Québec—Montmorency et arrive en quatrième place avec 5,29% des votes[5]

En 1965, Laliberté devient le président de la Corporation des instituteurs et institutrices catholiques de la province de Québec (CIC), succédant à Léopold Garant. Durant son mandat, en 1967, la CIC est déconfessionalisée et prend le nom de Corporation des enseignants du Québec (CEQ)[3]. Yvon Charbonneau lui succède en 1970 comme président de la CEQ[6].

Le 21 février 1971, il est élu président du Nouveau Parti démocratique du Québec (NPDQ) lors d'un congrès à Montréal[7]. Lors de l'élection fédérale canadienne de 1974, il est candidat du NPD dans la circonscription électorale de Québec-Est et arrive en quatrième place avec 7,82% des votes[8]. Il quitte la présidence du NPDQ en 1974.

Il entreprend des études de science politique à l'Université Laval et obtient une maîtrise puis, en 1981, un Ph.D[4].

En 1973, il commence une carrière à la faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval[4] et y est professeur jusqu'à sa retraite.

À la fin des années 1970 et dans les années 1980, il participe avec d'autres intellectuels à la création du Mouvement socialiste, un petit parti politique, dont il est vice-président.

Publications[modifier | modifier le code]

Raymond Laliberté est l'auteur d'une thèse de doctorat en science politique, de chapitres de livres, d'articles parus dans diverses revues savantes (Recherches sociographiques, Revue de l'Association canadienne d'éducation de langue française, etc.), de même que de quelques ouvrages :

  • Étude de projets éducatifs québécois, Sainte-Foy, Université Laval, 1987, 2 vol.
  • Les divers cheminements de formation de la relève agricole francophone du Québec, Sainte-Foy, Université Laval, 1987, 444 p. (avec Odette Filteau et al.)
  • Une société secrète : l'Ordre de Jacques Cartier, Montréal, Hurtubise HMH, 1983, 395 p.
  • La culture politique du Conseil de la coopération du Québec, Sherbrooke, Université de Sherbrooke, 1973, 482 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice sur le catalogue IRIS de Bibliothèque et Archives nationales du Québec
  2. G. Raymond Laliberté, avis de décès, 12 juin 2008
  3. a et b Jean-François Piché, « Un syndicaliste exemplaire nous quitte », dans Nouvelles CSQ, automne 2008, p.14
  4. a b c et d À la mémoire de M. Raymond Laliberté, professeur émérite retraité de la FSÉ, Faculté des sciences de l'éducation, Université Laval, 26 juin 2008
  5. Parlement du Canada, Historique des circonscriptions depuis 1867, Québec--Montmorency (1963/04/08)
  6. Élection de Raymond Laliberté à la présidence de la Corporation des instituteurs et institutrices catholiques du Québec, Bilan du siècle, Université de Sherbrooke
  7. Tenue d'un congrès du Nouveau Parti démocratique du Québec à Montréal, Bilan du siècle, Université de Sherbrooke
  8. Parlement du Canada, Historique des circonscriptions depuis 1867, Québec-est (1974/07/08)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages
  • Anik Meunier et Jean-François Piché (préf. Jacques Rouillard), Une histoire du syndicalisme enseignant : de l'idée à l'action, Montréal, Presses de l'Université du Québec, , 232 p. (ISBN 978-2-7605-3377-6, présentation en ligne)
  • Pierre Graveline, Une histoire de l'éducation au Québec, Montréal, Bibliothèque québécoise, (1re éd. 2003), 162 p. (ISBN 978-2-89406-286-9), p. 120-127
  • Jacques Rouillard, Le syndicalisme québécois : deux siècles d'histoire, Montréal, Éditions du Boréal, , 335 p. (ISBN 2-7646-0307-X, présentation en ligne), p. 163-167
  • Marie Gagnon (textes colligés et présentés par), De mémoire vive : la CSQ depuis la Révolution tranquille, Outremont, Lanctôt éditeur, , 443 p. (ISBN 2-89485-257-6)
  • Clermont Gauthier et Maurice Tardif, Pour ou contre un ordre professionnel des enseignantes et des enseignants au Québec?, Québec, Presses Université Laval, , 195 p. (ISBN 978-2-7637-7642-2, présentation en ligne), p. 190
  • André Lamoureux, Le NDP et le Québec, 1958-1985, Montréal, Éditions du Parc, , 230 p.
Articles

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]