Gabrielle Dorziat — Wikipédia

Gabrielle Dorziat
Gabrielle Dorziat vers 1920.
Titre de noblesse
Comtesse de Zogheb (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Marie SigristVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie Odile Léonie Gabrielle SigristVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Gabrielle DorziatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Autres informations
Distinction

Gabrielle Dorziat, de son vrai nom Marie Odile Léonie Gabrielle Sigrist, née le à Épernay et morte le à Biarritz, est une actrice française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gabrielle Dorziat par Jean Reutlinger.

Elle est élève au lycée Racine (Paris).

Elle trouve son nom de scène en étant inspiré par le nom d'un personnage dans un roman de Georges Ohnet : Doziat, auquel elle ajoute un "r"[1].

Elle monte sur les planches à moins d'un an, jouant dans Moïse sauvé des eaux lors de la distribution des prix d'un collège d'Epernay[1].

Elle se produit de nombreuses années au théâtre Son premier engagement est au théâtre du Parc de Bruxelles en 1900[1]. Denys Amiel la fait revenir d'Égypte pour interpréter Trois et une. Elle joue ensuite, en 1936, dans Espoir d'Henri Bernstein au Théâtre du Gymnase. Elle est la partenaire de Lucien Guitry et de Louis Jouvet, et interprét avec autorité Paul Bourget, Henri Bernstein, Jean Giraudoux et Jean Cocteau.

À partir de 1936, elle commence une carrière au cinéma avec de nombreux rôles de femmes de caractère et joue dans plus de 70 films. Elle obtient, en 1949, le prix féminin du cinéma de la meilleure interprète.

En 1968, elle publie ses mémoires, Côté cour, côté jardin[2], dans lesquelles elle n'oublie pas de rendre hommage à ceux et celles qui l'accompagnèrent dans ce qui restera pour elle l'une des plus belles péripéties de sa longue carrière avec Les Parents terribles de Jean Cocteau et la complicité d'Yvonne de Bray et de Jean Marais : «J'eus ainsi pendant cinq cents représentations le temps de connaître, d'apprécier mon auteur et nous sommes devenus de grands amis »[3].

Gabrielle Dorziat meurt le à Biarritz, moins de deux mois avant son centième anniversaire.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Officier de la Légion d'honneur, Gabrielle Dorziat épouse au Caire, en 1925, le comte Michel de Zogheb (mort en 1964), ami du roi Fouad.

Elle vit à Paris 82, rue de l'Université[1].

Très liée à Claude Mérand, l'épouse de Bernard de Nonancourt, et grande amatrice de mode, amie avec Coco Chanel, elle est l'une des premières à arborer le chapeau Chanel en 1912.

La comtesse de Zogheb repose au cimetière ancien de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

Filmographie[modifier | modifier le code]

Gabrielle Dorziat en 1937 (photo studio Harcourt)

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Le Théâtre Gabrielle-Dorziat.

Le Théâtre à Épernay, inscrit monument historique[4] lui est dédié.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Télé 7 Jours n°72, semaine du 5 au 11 août 1961, page 10, portrait-interview de Gabrielle Dorziat par Jean-François Chabrun.
  2. Gabrielle Dorziat, Côté cour, côté jardin, Édition La Palatina - 1968 - 243 pages
  3. Gilles Durieux, Jean Marais : Biographie , Paris, Éditions Flammarion, 2005, page 24 (ISBN 9782080684325)
  4. (en) « Plateforme du patrimoine culturel Français », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

  • Gabrielle Dorziat, Entre cour et jardin, La Palatine, Genève, 1968.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]