George C. Homans — Wikipédia

George Homans
Fonction
Président de l'Association américaine de sociologie
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
CambridgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Mère
Abigail Adams (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
John Quincy Adams II (en) (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Influencé par
Distinction

George Caspar Homans (né le à Boston – mort le à Cambridge) est un sociologue américain, professeur à l'université Harvard. Il a travaillé sur les rapports sociaux dans des petits groupes et a développé la théorie de l'échange.

Famille et éducation[modifier | modifier le code]

George C. Homans est né à Boston le , fils de Robert et Abigail (Adams) Homans, arrière-arrière-petit-fils de John Quincy Adams, sixième président des États-Unis et arrière-arrière-arrière-petit-fils de John Adams, le deuxième président des États-Unis.

En 1928, il entre à l'université d'Harvard pour étudier la littérature américaine et anglaise. Il rejoint par la suite un groupe de discussion de la communauté sociologique de Pareto qui influencera par la suite ses contributions scientifiques[1].

Contributions scientifiques[modifier | modifier le code]

Son ouvrage majeur "Social Behavior: Its Elementary Forms" (selon la traduction française "Formes élémentaires de comportement social") écrit en 1961 et réécrit en 1974, pose les principes comportementales de l'individu au sein du groupe ou d'un réseau social en théorisant les unités élémentaires relationnelles[2]. Il défend une théorie où la base de l'interaction humaine s'initie selon un intérêt individuel et par conséquent, il n'existe pas une tendance humaine universelle à se grouper. Le comportement individuel régit selon son intérêt propre est à la base de toute relation interindividuelle et action collective[3].

Son champ d'expérimentation se limite au groupe de petite taille selon une approche sociologique (observation des interactions en face-à- face, durée, fréquence à leur ordre et le caractère positif et négatif)[4]. Il analyse plusieurs aspects du comportements dont notamment l'équité, la satisfaction, l'influence et la conformité. De même, il a expérimenté les mécanismes psychologiques et économiques des individus en situation de récompenses et de punitions/sanctions[5]. Ses travaux ont ouvert la voie aux recherches lié au sentiment de justice dans les relations sociales[6] et à la théorie du choix rationnel.

Publications[modifier | modifier le code]

  • English Villagers of the Thirteenth Century , 1941
  • The Human Group, 1950
  • « Social Behavior as Exchange. » American Journal of Sociology 63:597-606, 1958
  • Social Behavior: Its Elementary Forms 1961 édition revue, 1974
  • Coming to My Senses: The Autobiography of a Sociologist, 1984
  • Certainties and Doubts, 1987

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. François Chazel, Aux fondements de la sociologie, (lire en ligne), « L’entrée de Pareto dans la sociologie américaine et son appropriation sélective par Talcott Parsons et George Homans », p. 131 à 154
  2. « Les réseaux: un nouveau concept, une vieille histoire », sur ses.ens-lyon.fr, (consulté le ).
  3. Jean-Pierre Delas et Bruno Milly, Histoire des pensées sociologiques, Armand Colin, (lire en ligne)
  4. « L'interactionnalisme de George C. Homans », sur Alfred W Mener, (consulté en ).
  5. (en) Tarik Tazdaït, L'analyse économique de la confiance, De Boeck Supérieur, , p. 104
  6. Jean Kellerhals, Marianne Modak et David Perrenoud, Le Sentiment de justice dans les relations sociales, FeniXX, 128 p.