George Gabriel Stokes — Wikipédia

George Gabriel Stokes
Fonctions
Membre du 24e Parlement du Royaume-Uni
24e Parlement du Royaume-Uni (d)
Cambridge University (en)
-
Président de la Royal Society
-
Titre de noblesse
Baronnet
à partir du
Biographie
Naissance
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Skreen (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
CambridgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Sir George Stokes, 1st BaronetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
George Gabriel StokesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Père
Gabriel Stokes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Elizabeth Haughton (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Mary Susanna Stokes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Sir Arthur Romney Stokes, 2nd Baronet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Distinctions
Liste détaillée
Médaille Rumford ()
Actonian Prize ()
Médaille Copley ()
Médaille Helmholtz ()
Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales
Équations de Navier-Stokes, loi de Stokes, Stokes' law of sound attenuation (d), théorème de StokesVoir et modifier les données sur Wikidata

George Gabriel Stokes (), 1er baronnet, est un mathématicien et physicien britannique né en Irlande. Ses contributions majeures concernent la mécanique des fluides, l'optique et la géodésie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Plus jeune fils du révérend Gabriel Stokes et d'Elizabeth Haughton elle-même fille du révérend John Haughton, George Gabriel Stokes a été fortement influencé par un protestantisme évangélique.

En 1841, il reçoit son baccalauréat avec mention d'honneur de l'université de Cambridge et entame une carrière de chercheur. Influencé par son ancien professeur William Hopkins, il se consacre à l'étude des fluides visqueux. Il publie, en 1845, le résultat de ses travaux sur les mouvements des fluides dans sa thèse On the theories of the internal friction of fluids in motion. Son approche mathématique décrivant l'écoulement d'un fluide newtonien incompressible dans un espace tridimensionnel, en ajoutant une force de viscosité à partir des équations d'Euler (Principes généraux du mouvement des fluides, 1755), est à l'origine des équations de Navier-Stokes. L'ensemble de ses recherches est synthétisé par son traité Report on recent research in Hydrodynamics, paru en 1846, texte fondateur de l'hydrodynamique.

Il exploite ses expériences sur le mouvement d'un pendule dans un fluide pour étudier les variations de la gravitation à la surface de la terre et publie On the variation of gravity at the surface of the earth en 1849[1], ce qui fait de lui « l'un des initiateurs de la géodésie[2] ».

Il devient dès 1849 professeur à la chaire de mathématiques de cette même université. Élu en 1851 à la Royal Society, il en sera secrétaire pendant trente ans et président de 1885 à 1890. Seul Isaac Newton avant lui avait cumulé ces trois postes[2].

En 1852, dans On the change of refrangibility of light[3], il explique le phénomène de la fluorescence en constatant que certains matériaux, tels que le fluorine (CaF2) et l'ouraline, émettent la lumière visible lorsqu'ils sont exposés au rayonnement ultraviolet, qui possède une longueur d'onde inférieure. L'augmentation de la longueur d'onde est dite le déplacement de Stokes.

Il est lauréat du prix Smith en 1841, de la médaille Rumford en 1852 et de la médaille Copley en 1893.

En 1857, il épouse Mary Robinson, fille de l'astronome Thomas Romney Robinson, avec qui il a cinq enfants.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Georges Gabriel Stokes », sur MacTutor, université de St Andrews.
  2. a et b Agnès Lecourtois, « STOKES sir GEORGE GABRIEL - (1819-1903) », sur Encyclopædia universalis (consulté le )
  3. (en) G. G. Stokes, « On the change of refrangibility of light », Philosophical Transactions of the Royal Society, no 142,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]