Georges Roux (archéologue) — Wikipédia

Georges Ulysse Albert Roux
Archéologue
Présentation
Naissance
Sorgues
Décès (à 83 ans)
Lyon 4e
Nationalité Français
Activité de recherche
A travaillé pour École française d’Athènes
Maison de l'Orient et de la Méditerranée
Académie des inscriptions et belles-lettres
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon
Domaines de recherche Archéologie classique
Principales fouilles Temple d'Apollon à Bassae
Salamine de Chypre
Terrasse d'Attale 1er à Delphes
Autres activités Épigraphiste
Universitaire
Hommage Architecture et poésie dans le monde grec
Distinction Commandeur des Palmes académiques
Officier de l'ordre du Phénix
Entourage familial
Conjoint Jeanne Roux

Georges Roux, de son nom complet Georges Ulysse Albert Roux[1], est un archéologue classique et épigraphiste spécialiste de la Grèce antique français né le à Sorgues dans le Vaucluse et mort le [2] à Lyon[3],[4].

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Roux effectue ses études secondaires à Carpentras[5]. Il étudie ensuite à l'université de Lyon[4]. Il enseigne dans le secondaire à Saint-Étienne et à Lyon durant quelques années puis obtient l'agrégation de lettres en 1944[6], session à laquelle il arrive premier[4]. Roux se spécialise et trouve sa voie dans le domaine de la Grèce antique, tant sous l'angle littéraire que sous l'angle archéologique[4]. En Grèce, entre 1948 et 1956, en tant que membre de l'École française d'Athènes, Roux, philhelléniste[7], effectue des excursions archéologiques centrées sur l'architecture classique notamment à Delphes, Bassae et Corinthe[4]. À l'issue de ce séjour, en 1957, il devient docteur ès lettres[4] après avoir soutenu une thèse sur l'architecture de l'Argolide durant les IVe et IIIe siècles av. J.-C. à l'université Paris-Sorbonne[5],[8],[9]. Cette thèse fait l'objet d'une publication en 1961[10],[9].

Lorsqu'il revient en France, Roux enseigne quelque temps à l'université de Montpellier, puis, en 1961, est nommé professeur à l'université de Lyon[4], où il est amené à enseigner la littérature grecque et l’archéologie[3],[4]. À l'université de Lyon II, Roux dirige plusieurs thèses d'histoire de l'art et d'archéologie dont celles de Catherine Diederichs (née Pouilloux) en 1979[11] et de Marie-Christine Hellmann en 1990[12].

Il prend sa retraite académique et est nommé professeur émérite en 1985. En parallèle de son activité universitaire, Roux opère des travaux archéologiques en Grèce, puis de 1965 à 1974, il entreprend des fouilles sur le site de Salamine de Chypre, aux côtés de Jean Pouilloux[3],[4], qu'il rencontre pour la première fois en 1939 au lycée Henri-IV durant ses études de classe préparatoire littéraire[13].

Il épouse Jeanne Roux philologue, enseignante de langue et littérature grecque à l'université de Lyon et spécialiste du théâtre d'Euripide, qui l'accompagne dans ses voyages, notamment en Corinthie[14],[7],[15], à Délos, à Thasos, à Chypre ainsi qu'à Delphes[16]. Ils ont notamment publié ensemble un ouvrage sur la Grèce[15] — ouvrage qui, pour l'archéologue Sémni Karoúzou, « restera le témoignage d'une affection profonde pour le peuple grec » —[7] et un article intitulé « Un décret du politeuma des Juifs de Bérénikè en Cyrénaïque au Musée lapidaire de Carpentras »[17].

Fouilles et travaux[modifier | modifier le code]

Sous l'égide de l'École française d'Athènes, Roux, aux côtés de René Ginouvès, entreprend des fouilles sur le site de l'agora de l'île de Thasos dans les années 1950[18],[19]. Sous le passage dit des Théores, les fouilles de Roux et de son équipe permettent de dégager des ruines datées de l'époque archaïque[19]. Lors de cette campagne de fouilles, l'archéologue vauclusien et son équipe ont également mis en évidence un autel in antis dédié à Athéna Propylaia[19].

De 1965 à 1974, Roux effectue plusieurs missions archéologiques à Chypre, notamment sur le site de Salamine[20]. Lors des fouilles sur le site de la ville protobyzantine, il met au jour les vestiges de la basilique de la Campanopetra[20].

L'intérêt de Roux pour l'architecture de la Grèce antique le conduit à traiter et à étudier avec approfondissement des types de construction tels que le tholos, dont un travail de synthèse fait l'objet d'une publication en 1992 dans l'ouvrage collectif The Rotunda of Arsinoe[21],[22], ou encore les « salles de banquet », travail publié en 1973[20]. En outre, dans les années 1950, il procède au réexamen d'une base mise au jour dans le sanctuaire dédié aux Muses au mont Hélicon, élément architectural identifié par Paul Jamot comme appartenant à un temple[23]. L'analyse de Roux contredit l'interprétation de Jamot et met en évidence qu'il s'agit de la base d'un autel, voire d'une exèdre[23]

Ses travaux à Delphes l'amènent à entreprendre principalement une restitution détaillée de la terrasse d'Attale Ier et l'historique de la construction du temple d'Apollon au cours du IVe siècle av. J.-C. à travers l'étude des épigraphies inscrites sur les différentes parties de ce monument[10].

Roux opère également des fouilles et études épigraphiques dans le sanctuaire d'Épidaure[24], notamment sur l'autel dédié à Apollon Maléatas, le temple d'Asclépios et le temple d'Artémis[25].

Enfin, dans un autre domaine, Roux dans les années 1950 et 1960, s'attache à analyser et définir le sens de termes du vocabulaire d'architecture grecque antique, dont les mots xulôma, tarsos, tylôsis, tupoi, kolossos ou encore tupos[14].

Membre et correspondant de sociétés savantes et d'instituts de recherche[modifier | modifier le code]

Il a fait partie de l'École française d'Athènes à partir de 1948[5]. Roux, à l'instar de René Ginouvès, son ami de jeunesse[10], cesse d'être membre du personnel scientifique de l'École en [26].

Roux a été l'un des fondateurs de la Maison de l'Orient et de la Méditerranée, créée en 1975 ; il y a notamment dirigé l'une de ses bibliothèques, alimentée par des fonds issus de la bibliothèque de Salomon Reinach et s'est occupé d'encadrer des séminaires spécialisés sur les temples et les sanctuaires antiques au Centre d’Archéologie classique[4].

Roux a été membre et correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres de Paris, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[27], membre correspondant pour la Société archéologique d'Athènes ainsi que membre correspondant auprès l’Institut archéologique allemand[4]. Il a été également membre de l'Association pour l'encouragement des études grecques en France à partir de 1947[5] dont il est le président en 1983[28].

Décorations, distinctions et récompenses[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Pour Marie-Christine Hellmann et Marguerite Yon, les publications (ouvrages et articles) écrites et co-écrites par Georges Roux sont révélatrices :

« pour lui l’archéologie était indissociable des textes, il allait jusqu’à proclamer que, plus il enseignait le grec ancien, plus il se sentait archéologue... Mais on se tromperait gravement en croyant qu’il préférait les livres au « terrain ». »

— Marie-Christine Hellmann et Marguerite Yon, 2003, p. 361-362[4],[10].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • L'Amphictionie, Delphes et le temple d'Apollon au IVe siècle, vol. 8, Maison de l'Orient et de la Méditerranée, (lire en ligne).
  • Directeur d'ouvrage et co-auteur, Temples et sanctuaires. Séminaire de recherche 1981-1983., (lire en ligne).
  • avec Jean Pouilloux, Énigmes à Delphes, Université de Lyon, Faculté des Lettres, Institut F. Courby, (lire en ligne).
  • Salamine de Chypre, vol. 15 : La basilique de la Campanopétra., Paris, de Boccard, , 318 p. (lire en ligne).
  • Pausanias en Corinthie (Livre II, 1 à 15). Texte : traduction : commentaire archéologique et topographique, (Compte rendu d'ouvrage par Charles Delvoye dans L'Antiquité Classique [lire en ligne]).
  • Delphes, son oracle et ses dieux, (lire en ligne).
  • Le Temple de Bassae : relevés et dessins du temple d'Apollon à Bassae, conservés à la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg, [Note 1].
  • avec Charles Delvoye, La civilisation grecque de l'Antiquité jusqu'à nos jours, (lire en ligne).
  • Fouilles de Delphes, t. II : La terrasse d'Attale 1er, De Broccard, (lire en ligne).

Articles[modifier | modifier le code]

  • « Une table chrétienne de Delphes. », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 97, no livraison 1,‎ , p. 137-144 (DOI 10.3406/bch.1973.2123, lire en ligne, consulté le ).
  • « Le Val des Muses, et les Muses chez les auteurs anciens », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 78,‎ , p. 22-48 (DOI 10.3406/bch.1954.2431, lire en ligne, consulté le ).
  • « Eschyle, Hérodote, Diodore de Sicile, Plutarque racontent la bataille de Salamine », BCH, vol. 98, no 1,‎ , p. 87 (lire en ligne, consulté le ).
  • « Salles de banquets à Délos. », Bulletin de correspondance hellénique., no Supplément 1,‎ , p. 525-554 (DOI 10.3406/bch.1973.5077, lire en ligne, consulté le ).
  • « À propos des gymnases de Delphes et de Délos. Le site du Damatrion de Delphes et le sens du mot sphairistérion. », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 104, no livraison 1,‎ , p. 127-149 (DOI 10.3406/bch.1980.1959, lire en ligne, consulté le ).
  • « Deux riches offrandes dans le sanctuaire de Delphes. », Journal des savants, nos 3-4,‎ , p. 221-245 (DOI 10.3406/jds.1990.1537, lire en ligne, consulté le ).
  • « Samothrace, le sanctuaire des Grands Dieux et ses mystères. », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, no 1,‎ , p. 2-23 (DOI 10.3406/bude.1981.1088, lire en ligne, consulté le ).
  • « Le sens de ΤΥΠΟΣ », Revue des Études Anciennes, t. 63, nos 1-2,‎ , p. 5-14 (DOI 10.3406/rea.1961.5681, lire en ligne, consulté le ).
  • « Sur quelques termes d'architecture », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 80,‎ , p. 507-521 (DOI 10.3406/bch.1956.6540, lire en ligne, consulté le ).

Hommages et postérité[modifier | modifier le code]

En 1989, en avant-propos d'un livre d'hommages dédié à Georges Roux, les archéologues Marie-Thérèse Le Dinahet, Roland Étienne, Marguerite Yon, mettent en perspective les deux termes de l'intitulé de l'ouvrage, architecture et poésie, qui « ont été placées très tôt par Georges Roux au centre de son œuvre » et que la phrase de René Char « Les pierres s'ajoutaient aux pierres, des mains utiles les aimaient », qui a été utilisée comme préambule à sa thèse d'État, symbolise ses travaux de terrain[29]. En outre, Le Dinahet, Étienne et Yon soulignent que : « [...] l'esprit de géométrie et le goût de la poésie sont inscrits dans la culture antique, et c'est de cette culture antique que Georges Roux, spécialiste d'archéologie classique, fut nourri et qu'il sut si bien diffuser »[29]. Les trois archéologues ajoutent que, dans le cas de l'archéologue vauclusien, « [...] l'union de l'archéologie, de la littérature et de la pédagogie fut une réussite exemplaire »[29]. En 2003, Marie-Christine Hellmann et Marguerite Yon complètent cette remarque sur les compétences pédagogiques de Roux soulignant qu'il « se distinguait par un don particulier pour communiquer à son public [...] sa passion pour la littérature grecque, surtout la poésie » et ainsi que ses connaissances dans le domaine de l'architecture grecque antique [10]. Philippe Gauthier pose le même constat, estimant que, bien que les analyses et les postulats de Roux aient pu faire l'objet de critiques, il a été largement reconnu pour ses capacités oratoires[14].

Pour Gilbert Dragon, président de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, lors de son allocution d'hommage post-mortem à Georges Roux,

« la publication de l'immense basilique de la Campanopétra nous a montré avec quel brio l'archéologue « classique » savait comprendre les problèmes de l'archéologie paléochrétienne et interpréter les restes monumentaux en fonction du programme liturgique chrétien »

— Gilbert Dragon, 2003, p. 1085[3].

Pour Bernard Grillet,

« Georges Roux observait une rigueur scientifique toujours ouverte sur des hypothèses, guidé par son sens des réalités, son don d'observation et sa connaissance de la société antique. »

— Bernard Grillet, 2003[24].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Pour Sémni Karoúzou, le philhellénisme de Roux est particulièrement mis en exergue dans cet ouvrage[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Georges Ulysse Albert Roux », sur Geneafrance (consulté le ).
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. a b c et d Dragon 2003, p. 1085.
  4. a b c d e f g h i j k l m et n Hellmann et Yon 2003, p. 361.
  5. a b c et d Gauthier 2004, p. 19.
  6. André Chervel, « Les agrégés de l’enseignement secondaire. Répertoire 1809-1950 - III. Les lauréats des concours nationaux (1830-1950) », Ressources numériques en histoire de l'éducation, Institut national de recherche pédagogique,‎ , p. 1944 - lettres (lire en ligne, consulté le ).
  7. a b c et d Sémni Karoúzou, « Deux vases à figures rouges au Musée National d'Athènes. », dans Architecture et poésie dans le monde grec. Hommage à Georges Roux., Lyon, Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, coll. « Collection de la Maison de l'Orient méditerranéen. Série archéologique » (no 19), (lire en ligne), p. 285-286.
  8. « Thèse d'État — L'architecture de l'Argolide aux IVe et IIIe siècles av. J.-C. », sur Sudoc, (consulté le ).
  9. a et b [compte rendu] Guy Donnay, « (Georges Roux), L'architecture de l'Argolide aux IVe et IIIe siècles avant J.-C », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 42, no 3,‎ , p. 1003-1005 (lire en ligne, consulté le ).
  10. a b c d et e Hellmann et Yon 2003, p. 362.
  11. « Thèses d'archéologie. », Les Nouvelles de l'archéologie, no 4 « L'ethnoarchéologie »,‎ , p. 49-50 (lire en ligne, consulté le ).
  12. Antoine Hermary, « In memoriam : Marie-Christine Hellmann (12 juillet 1950 - 29 décembre 2017) », Revue archéologique, vol. 66, no 2,‎ , p. 240 (lire en ligne, consulté le ).
  13. Georges Roux, « De la blouse blanche à l'habit vert. », dans Hommages à Jean Pouilloux., Lyon, Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, coll. « Collection de la Maison de l'Orient » (no Hors série, 5), , 41-48 p. (lire en ligne).
  14. a b et c Gauthier 2004, p. 20.
  15. a et b René Clozier, « Roux (Jeanne et Georges), Grèce, éd. Arthaud, 1957 », L'information géographique, vol. 22, no 5,‎ , p. 22 (lire en ligne).
  16. Helmann et Yon 2003, p. 362.
  17. « Un décret du politeuma des Juifs de Bérénikè en Cyrénaïque au Musée lapidaire de Carpentras », Revue d'études grecques, no 62,‎ , p. 281-296 (lire en ligne).
  18. Louis Robert, « Rapport sur les travaux de l'École française d'Athènes pendant l'année 1953-1954 ; lu dans la séance du 8 juillet 1955. », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 99e année, no 3,‎ , p. 307-320 (lire en ligne, consulté le ).
  19. a b et c Blondé Francine, Muller Arthur et Mulliez Dominique, « Le Passage des Théores à Thasos : une « énigme» résolue? Questions de topographie et d'urbanisme à l'époque archaïque. », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 144e année, no 2,‎ , p. 889, 892 et 902 (DOI 10.3406/crai.2000.16170, lire en ligne).
  20. a b et c Hellmann et Yon 2003, p. 363.
  21. Yves Grandjean, « James R. McCredie, Georges Roux, Stuart M. Shaw, John Kurtich, The Rotunda of Arsinoe. », L'antiquité classique, t. 63,‎ , p. 592-593 (lire en ligne, consulté le ).
  22. (en) Pamela A. Webb, Hellenistic Architectural Sculpture : Figural Motifs in Western Anatolia and the Aegean Islands, (lire en ligne).
  23. a et b Guillaume Biard, Yannis Kalliontzis et Alexandra Charami, « La base des Muses au sanctuaire de l’Hélicon », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 241, no 2,‎ , Histoire de la recherche sur la base des Muses (lire en ligne, consulté le ).
  24. a et b Grillet 2003.
  25. Charles Delvoye, « Georges Roux, L'architecture de l'Argolide aux IVe et IIIe siècles avant J.-C. », L'antiquité classique, t. 32, no fascicule 2,‎ , p. 756-759 (lire en ligne, consulté le ).
  26. Charles Picard, « Rapport sur les travaux de l'École française d'Athènes en 1956 ; lu dans la séance du 21 juin 1957. », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 101e année, no 2,‎ , p. 189 (lire en ligne, consulté le ).
  27. Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire historique des académiciens de Lyon : 1700-2016, Lyon, Éditions de l'Académie, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559433-0-4 et 2-9559433-0-4, OCLC 983829759, lire en ligne)
  28. « Anciens Présidents de l'Association », Revue des études grecques, tome 97, n°462-464, juillet-décembre 1984. p. 5 [lire en ligne], consulté le 19 décembre 2020.
  29. a b et c Le Dinahet, Étienne et Yon 1989, p. 7.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]