Giambettino Cignaroli — Wikipédia

Giambettino Cignaroli
Autoportrait de Giambettino Cignaroli, 1758
Naissance
Décès
Période d'activité
Nationalité
Activité
Maître
Élève
Lieu de travail
Mouvement
Parentèle
Diomiro Cignaroli (d) (frère consanguin)
Giovanni Domenico Cignaroli (en) (frère consanguin)Voir et modifier les données sur Wikidata

Giambettino Cignaroli (Vérone[1] - Vérone ) est un peintre italien du baroque tardif (rococo) et du début néoclassique, appartenant à l'école vénitienne, actif au XVIIIe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Giambettino Cignaroli a été l'élève de Santo Prunati et d'Antonio Balestra et a été actif principalement en Vénétie

Il séjourna à Venise (1735-1738), où il exécuta avec Tiepolo, des fresques au palais Labia[2].

De retour à Vérone en 1739, Il y peignit quelques fresques et de nombreux tableaux.

Après 1744, son art se tourna vers un nouveau classicisme.

Durant les dernières années de sa vie, il pratiqua la nouvelle peinture d'histoire, classicisante.

En , Giambettino Cignaroli est devenu le directeur de l'Académie de peinture et de sculpture de Vérone.

En 1766, il se rendit à Turin afin de réorganiser l'Académie de la ville.

Il faut noter sa publication : Lettera sul colorire, dans laquelle il exprime son parcours et ses méthodes artistiques.

Saverio dalla Rosa (1745-1821) était son neveu et a été son élève.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Le Martyre de saint Félix et saint Fortunat (1737), Duomo, Chioggia.
  • Mort de saint Joseph (1740), Duomo, Mantoue
  • la Lutte d'Apollon et Marsyas (1739),
  • Transfiguration du Christ (1741) Cathédrale de Vérone
  • le Sacrifice d'Iphigénie (1741), Villa Pompei, Illasi, Vérone.
  • Sainte Hélène (1741), Castelvecchio, Vérone.
  • Fuite en Égypte (1742), Santa Maria Maggiore, Bergame.
  • San Procolo visitant San Fermo et San Rustico (1744), Duomo, Bergame.
  • Vierge à l'Enfant entre saint Jérôme et saint Alexandre (1744), Chiesa dell'Ospedale, Bergame.
  • Aurore (1748), Casa Fattori, Vérone.
  • Mort de Socrate (1759),
  • Mort de Caton (1759),
  • Le Sacrifice d'Isaac,
  • Vierge à l'Enfant avec saint Jean-Baptiste enfant et des chérubins
  • La Trouvaille de Moïse
  • La Mort de Rachel, (1770), Accademia, Venise[3].
  • Wolfgang Amadeus Mozart à l’âge de 13 ans, Vérone (1770), Collection privée.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Jean Mariette, Abecedario de P. J. Mariette et autres notes inédites de cet amateur sur, J.B. Dumoulin (Paris), (réimpr. Philippe de Chennevières, Anatole de Montaiglon), page 371 (présentation en ligne)
  • Hoefer (Jean Chrétien Ferdinand), Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours(tome IX), Firmin Didot frères (Paris), (réimpr. Firmin didot frères (Paris)), page 578 (présentation en ligne)
  • Joseph Geiger, Giambettino Cignaroli's Deaths of Cato and of Socrates p270-278,Zeitschrift für Kunstgeschichte (1996) .
  • Cesare Bernasconi, Studi sopra la storia della pittura italiana dei secoli XIV e XV e della scuola pittorica.Publication 1864 (google books). Original from Oxford University

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]