Giannino Castiglioni — Wikipédia

Gio Castiglioni
Castiglioni, 1937
Naissance
Décès
(à 87 ans)
Lierna Lac de Côme
Sépulture
Cemetery of Lierna (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nom de naissance
Giovanni Castiglioni
Autres noms
Giò Castiglioni
Nationalité
italienne
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Élève
Lieu de travail
Mouvement
Influencé par
Étienne-Louis Boullée, Giacomo Castiglioni
A influencé
Père
Giacomo Castiglioni (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Site web
Œuvres principales
signature de Gio Castiglioni
Signature

Giannino Castiglioni né à Milan le et mort à Lierna[1] le est un sculpteur, un peintre et médailleur italien[2],[3]. Giannino Castiglioni a principalement influencé ses fils Achille Castiglioni et Pier Giacomo Castiglioni.

Biographie[modifier | modifier le code]

Giannino Castiglioni a étudié à l'Académie des beaux-arts de Brera dont il fut diplômé en 1906 avec Dante Parini, sous la direction de Enrico Butti. Il participe la même année à l'Exposition universelle de 1906 de Milan avec une sculpture et des médailles.

Il se consacre presque exclusivement à la sculpture et médailles. Il travaille d'abord comme médailleur au sein de l'atelier monétaire Stefano Johnson[4]. Il épouse Livia Bolla et ouvre son propre atelier de sculpture à Lierna et Milan sur le Corso Porta Nuova[5].

Il a participé à de nombreuses expositions, tant en Italie qu'à l'étranger[6].

Il a passé une grande partie de sa vie à Lierna, où il meurt en 1971.

Il a eu trois fils : Livio[7], Pier Giacomo et Achille.

Musées[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Objets d'art et sculptures architecturales[modifier | modifier le code]

  • Palais législatif de l'Uruguay, 1922
  • Gli Eroi (Magenta) un groupe équestre en bronze, 1925
  • Il Risorgimento della Patria, Lecco, 1926
  • Le Vittorie del cielo, del mare e della terra. Ghiffa, 1926
  • San Francesco in piazza S. Angelo a Milano, 1927[8]
  • cimiteri di guerra del Monte Grappa (1935), del Timavo (1937), di Caporetto e di Redipuglia (1938).
  • Monument de Monte Grappa, 1935
  • Monument de Timavo, 1937
  • Monument de Caporetto, 1937
  • Monument de Redipulglia, 1938

Sculptures[modifier | modifier le code]

  • Porte monumentale dédiée à Saint Ambroise, Dôme de Milan, (1950)
  • Tombeau de Pie XI, les grottes du Vatican, Rome (1941)[9].
  • Palacio Legislativo , Buenos Aires, sculptures de la Loi, Science, Justice et Travail[10].
  • Le crucifix, Notre-Dame des Sept Douleurs, Dolgellau, Pays de Galles (1966)
  • Sculptures pour le palais du Parlement de Montevideo (Uruguay) (1925)[11]
  • Dante, Pinacoteca Ambrosiana, Milan (1947)
  • Fontaine dédiée à saint François, Piazza S. Maria degli Angeli, Milan (1927)
  • Christ Roi, université catholique, Milan (1929)
  • Les médaillons représentant le Travail, le Commerce, la Science et l'agriculture, gare centrale de Milan (environ 1931)
  • Monument pour les Martyrs de la Libération, Piazzale Loreto, Milan (1960)
  • Monument aux morts : Soldat Mourant et Victoire Ailée, Piazza Garibaldi, Mandello del Lario, Lac de Come (1935)
  • Paracelse, 1951, Biblioteca Ambrosiana, Milan
  • La bataille de Parabiago, (terre cuite, m 6 × 10), Parabiago, Salle Communale, 1968
  • Buste du Père Gemelli, Milan, Université Catholique
  • Buste de Cesare Cantù, Milan, Musée Cantù, 1967
  • Tombe de Judith Sommaruga, Cimetière Monumental de Milan (1964)
  • Tombe Goldfinger, Cimetière Monumental de Milan (1926)
  • L'Amour, la Foi et la Charité, tombe Balzaretti, Cimetière Monumental de Milan (1931)
  • Chemin de croix, Tombe Antonio Bernocchi, Cimetière Monumental de Milan (1936)
  • Semeur et mineur, tombe Girola, Cimetière Monumental de Milan avec Piero Portaluppi
  • Tombeaux Falck et Campari, Cimetière monumental de Milan (1939)[12].
  • La Cène, tombe de Davide Campari, Cimetière Monumental de Milan (1939)[14].
  • Monument aux morts de Russie, Cimetière Monumental de Milan (1953)
  • Le Christ semeur, tombe Valsecchi, Cimetière Monumental de Milan (1955)
  • Tombe Pasini[15], Cimetière Monumental de Milan (1967)
  • Cappella Smiderle, Ospedale Fatebenefratelli de Milan, 1961
  • Redenzione della cappella Tovaglieri, Cimitière Busto Arsizio, 1960-1964
  • Les martyrs de la Résistance, piazzale Loreto, Milan, 1960

Œuvres diverses[modifier | modifier le code]

Piazzetta IV Novembre Lierna

Installé à Lierna, il y a réalisé de nombreux aménagements : à l'église Saint Michel, au cimetière, au siège de la municipalité et notamment, en 1929, conçu les aménagements de la place du 4 novembre, au bord du Lac de Côme, qu'il orne d'une fontaine dont la forme évoque un phare.

Le cimetière de Pasturo conserve un « Jésus assis » ( Gesù seduto ), une statue en bronze haute de 180 cm, réalisé en 1940, pour la sépulture de la poétesse Antonia Pozzi, et un bas-relief en terre cuite, intitulé « Mater amabilis » qui représente le buste de la Vierge tenant l'enfant Jésus dans ses bras, placé sur le mur d'enceinte[16].

En 1961, il réalise et expose à la Cinquième Biennale Italienne d'Art sacré (V Biennale Italiana d’Arte Sacra (Angelicum, Milano)), sous la forme d'un bas-relief en bronze, une Piéta qui est exposée aujourd'hui au Musée diocésain de Milan (en) ((Museo Diocesano,Carlo Maria Martini, di Milano)[17]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. A. Bucci, Visita allo studio, Il Corriere della Sera, 10 febr. 1951, Corriere della Sera, 28 ag. 1971, Corriere della Sera 27 sett. 1971
  2. (it) « Giannino Castiglioni », sur web.archive.org (consulté le ).
  3. Castiglioni sur Treccani.it
  4. (it) « Giannino Castiglioni », sur compro-antiquariato.it, (consulté le ).
  5. Chiara Gatti: Castiglioni senior, il maestro della scultura Monumentale. La Repubblica Milan, 8 mars 2013 (PDF)
  6. (it) « CASTIGLIONI, Giannino in "Dizionario Biografico" », sur www.treccani.it (consulté le ).
  7. (it) Fontanaarte.com
  8. R. Giolli, in Emporium, LXVI [1927], p. 379 s.
  9. « Dictionnaire du Vatican », sur Google Books (consulté le ).
  10. Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, « BUENOS AIRES 2017/2018 Petit Futé », sur Google Books, 2017/2018 (consulté le ).
  11. Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, « Uruguay 2015 Petit Futé », sur Google Books, (consulté le ).
  12. (en) Giovanna Ginex, « The Monumental Cemetery of Milan », sur Google Books, Silvana, (consulté le ).
  13. (it) « Il museo a cielo aperto: piccola storia (affettiva) del Cimitero Monumentale » [html], sur Il Corriere, Milan, RCS Mediagroup S.p.a.,
  14. On inaugure, le , au Cimetière monumental de Milan, le « Kiosque Camari » (Edicola Campari), sépulture de l'industriel Davide Campari, créateur du Groupe Campari, mort le , le fils de Gaspare Campari, l'inventeur de l'amer apéritif qui porte le nom de la famille, pour laquelle le sculpteur a conçu une « Dernière Scène » en bronze qui devient l'une des vues emblématiques de cette nécropole[13]
  15. D. Buzzati, in Corriere della Sera, 31 octobre 1967
  16. (it) Federico Oriani, « Scultura nel cimitero di pasturo » [html], N°48, sur Il Grinzone, Il Grinzone, Pasturo
  17. (it) « Giannino Castiglioni, Pietà, 1961, bronzo, cm 35×33, Inv. MD 2013.175.001 » [html], Provenienze diverse,, sur Chiostri di Sant’Eustorgio, Milan, Musée

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • G. Galbiati - M. Bezzola, La porta del duomo di Milano di G. C., Milano 1950
  • N. Salvaneschi. Le fontane di G. C., Milano 1945
  • E. Guglielmi, L'Arte del fare. Giannino Castiglioni Scultore, Edizioni Skira, 2015  (ISBN 978-88-572-2835-8)
  • Chiara Gatti, Castiglioni senior, il maestro della scultura Monumentale, Repubblica Milano, 8 marzo 2013
  • [Carlo Ernesto Accetti, Il Mausoleo ascensionale Bernocchi il mecenate, Perseo, n.12. 1936
  • M. Agliati Ruggia, S. Rebora, Il Segno della Scapigliatura, Canton Ticino, 2006
  • C.Ricci, La R. Scuola della medaglia, in Rass. d'arte, IX, 1922, p. 51 s.
  • P. Torriano, Cronache milanesi. Il concorso di primo grado per il Monumento ai Caduti di Milano, in Emporium, LXI, 1925, p. 201 s.
  • L. Cremaschi, Una medaglia ambrosiana, in Riv. ital. di numismatica, LIX, 1957, p. 103 s.
  • L. Bausero, Las esculturas en el Palacio Legislativo de Montevideo, in Dialogo, I, 1959, 4, p. 23-27
  • D. Falconi, Lo scultore e la mela, in Stampa sera, 19 maggio 1965
  • V. Johnson, Una famiglia di artigiani medaglisti, Milano 1966, p. 100-113 passim, 139, 149 s., 167, 177
  • (en) Stephen K. Scher, « Castiglioni, Giannino », dans Oxford Art Online, Oxford University Press, (ISBN 9781884446054, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]