Gilbert Declercq (homme politique) — Wikipédia

Gilbert Declercq
Fonctions
Député de la 10e circonscription de Lille

(6 ans et 28 jours)
Prédécesseur Henri-Constant Groussau (Fédération républicaine)
Successeur -
Maire d'Halluin

(4 ans)
Prédécesseur Gustave Desmettre
Successeur Gaston Petit
Biographie
Nom de naissance Gilbert Declercq
Date de naissance
Lieu de naissance Halluin (Nord)
Date de décès (à 48 ans)
Lieu de décès Environs de Nîmes (Gard)
Nationalité Drapeau de la France Français
Parti politique PCF (1936-1939)
UPF (1939-1940)

Gilbert Declercq (homme politique)
Maires d'Halluin

Gilbert Declercq, né le à Halluin dans le Nord et mort le [1] aux environs de Nîmes, dans le Gard, est un syndicaliste, homme politique et résistant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille très modeste de cinq enfants, il milite dès son plus jeune âge, devenant, à 15 ans, secrétaire des Jeunesses socialistes locales. Il est trop jeune pour être mobilisé en 1914, et se voit réquisitionné par les troupes allemandes comme travailleur forcé.

Il devient ensuite ouvrier tisserand, syndicaliste et secrétaire régional de la CGTU. Devenu adjoint au maire d'Halluin à l'issue des élections municipales de 1925 sous l'étiquette du Parti communiste français dont il est membre depuis 1923, il est révoqué de ses fonctions en 1926 pour redevenir simple conseiller municipal. En 1927, il retrouve ce poste d'adjoint jusqu'en 1935, année où il devient maire d'Halluin. D'une inlassable activité, il crée de très nombreuses associations ouvrières culturelles ou sportives.

En 1932, il se présente pour la première fois aux élections législatives mais est battu par le député sortant, membre de la conservatrice Fédération républicaine. Il est finalement élu en 1936 lors de la victoire du Front populaire, contre un candidat de Rassemblement des gauches. Il entre au bureau de la Fédération communiste cette même année.

En 1939, il rompt avec le Parti communiste pour protester contre la signature du Pacte germano-soviétique, avec plusieurs de ses camarades fondateurs de l'Union populaire française ; il ne sera donc pas concerné par la révocation des députés communistes quelques mois plus tard. L'attitude hostile des militants communistes locaux demeurés au parti l'oblige à fuir la région pour s'établir momentanément en Touraine.

Comme la majorité de ses collègues, il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940 mais s'engage très tôt dans la Résistance et participe aux combats pour la libération du territoire national. Officiellement, mais le rôle des FTP locaux a été évoqué, il est arrêté par les Allemands le dans la région de Nîmes, et vraisemblablement exécuté dans des circonstances encore non élucidées[2]. Il est déclaré Mort pour la France en 1948. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de sa ville natale.

Source partielle[modifier | modifier le code]

  • « Gilbert Declercq (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mémoire des hommes
  2. Notice « Gilbert Declercq », par Yves Le Maner et Claude Pennetier, Le Maitron en ligne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]