Giovanni Maria Cavalleri — Wikipédia

Giovanni Maria Cavalleri
Biographie
Naissance
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San Michele (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
MonzaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Ordre religieux

Giovanni Maria Cavalleri, né le à Ripalta Cremasca et mort à Monza, est un physicien, astronome et un religieux italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Giovanni Maria Cavalleri naît le à San Michele dei Morti, il est le fils de Cristoforo Cavalleri et de Lucia Sangiovanni[1]. Après ses études initiales, il s'inscrit au séminaire de Crema, qu'il quitte en 1829 pour entrer dans l'ordre des Barnabites. Après les vœux, prononcés en 1833, il commença son enseignement, d'abord à Lodi puis, à partir de 1835, au Collège Barnabite de Santa Maria degli Angeli à Monza.

Son intérêt pour la science l'a amené à traiter avec la physique dans divers domaines : optique, sismologie, électrologie, électrologie. Il s'intéressait aussi à l'agriculture. Son intérêt pour la science n'était pas seulement théorique, mais aussi manifesté une grande capacité à mettre en pratique divers instruments scientifiques.

Il a été parmi les premiers à émettre l'hypothèse de l'utilisation du pendule comme outil de mesure des chocs sismiques. En 1858, il a construit à cet effet un sismomètre à plusieurs pendules verticaux. L'instrument a pu enregistrer diverses informations : heure de début du choc, direction et intensité des oscillations horizontales et intensité des mouvements verticaux. L'instrument original a probablement été perdu, même s'il est bien décrit dans diverses publications[2] et des exemples en ont été reproduits.

Un autre domaine auquel Cavalleri a consacré son attention et a également produit divers instruments a été celui de l'optique. Il a notamment créé un microscope catadioptrique, divers monoculaires (en), télescopes et hélioscopes. Deux hélioscopes polarisants, très appréciés par le père Angelo Secchi et décrits par lui dans ses travaux sur le Soleil[3], et une grande lunette astronomique, sont particulièrement importants. Le télescope, construit en 1850, avait un objectif achromatique de 15 cm d'ouverture et une longueur focale de 240 cm.

Enfin, Cavalleri s'est également intéressé à l'agronomie et en particulier à la sériciculture qui, à cette époque, était particulièrement développé dans la région de la vallée du Pô où il vivait.

Publication[modifier | modifier le code]

  • (it) Giovanni Maria Cavalleri, « Di un nuovo sismometro collocato nel collegio di Monza », dans Atti dell'Imperiale Regio Istituto lombardo di scienze, lettere ed arti, vol. 1, Tipografia Bernardoni, (lire en ligne), p. 34-44

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Agazzi 1979.
  2. Giovanni Maria Cavalleri, Op. Citata
  3. Atti della Fondazione Giorgio Ronchi, Op. Citata, pag. 1178 - 1179

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Evandro Agazzi, « Cavalleri, Giovanni Maria », dans Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 22, (lire en ligne)
  • (en) William Hung Kan Lee, Hiroo Kanamori, Paul Jennings et Carl Kisslinger, International Handbook of Earthquake and Engineering Seismology : Part B, Academic Press, (ISBN 9780080489230, lire en ligne), p. 1733
  • (it) Pietro Broglia et Elio Antonello, « Aspetti dell'ottica in Italia nei secoli XVIII e XIX... », dans Atti Della Fondazione Giorgio Ronchi Anno LX N.5, Lucia Ronchi, (lire en ligne), p. 829-830

Liens externes[modifier | modifier le code]