Gouvernement général impérial allemand de Belgique — Wikipédia

Gouvernement général impérial allemand de Belgique
Kaiserliches Deutsches Generalgouvernement Belgien (de)
Keizerlijke Duitse Generaal Gouvernement van België (nl)

1914–1918

Drapeau Blason
Description de cette image, également commentée ci-après
Informations générales
Statut Territoire occupé par l'Empire allemand.
Revendiqué par Royaume de Belgique
Capitale Bruxelles
Langue(s) Allemand, néerlandais, français
Monnaie Papiermark
Démographie
Population (1914) 7 400 000 hab.
Superficie
Superficie (1914) 30 366 km2
Histoire et événements
Établissement
- Bataille de l'Yser
- Offensive des Cent-Jours
Armistice, reddition des forces allemandes
Gouverneurs militaires
1914 Colmar von der Goltz
1914-1917 Moritz von Bissing
1917-1918 Ludwig von Falkenhausen

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Le Gouvernement général impérial allemand de Belgique (allemand : Kaiserliches Deutsches Generalgouvernement Belgien) est le gouvernement militaire établi en Belgique occupée pendant la Première Guerre mondiale. Le gouvernement fut établi le , lorsque le maréchal Colmar von der Goltz a été nommé gouverneur militaire de Belgique[1]. Le général Moritz von Bissing lui succéda le [1].

Peu après la nomination de Bissing, le Haut commandement allemand divisa la Belgique en trois zones[2]. La plus grande de ces zones était le Gouvernement général, qui incluait la capitale Bruxelles et la région alentour[2]. La deuxième zone, sous le contrôle de la 4e Armée allemande, incluait les villes de Gand et d'Anvers[2]. La troisième zone, sous les auspices de la Marine allemande, incluait toutes les côtes belges occupées par les allemands[2].

L'occupation allemande essaya de maintenir l'administration d'avant-guerre autant que possible et de la guider en utilisant un petit groupe d'officiers et d'officiels allemands avec les compétences linguistiques et administrative adéquates[2].

Le haut-commandement espérait exploiter les tensions communautaires entre les Flamands et les Wallons et prévoyait, après la guerre, un protectorat en Flandres, tandis que la Wallonie devait être exploitée pour les matériaux industriels et la main-d'œuvre, comme une grande partie du nord-est de la France[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Nigel Thomas (ill. Ramiro Bujeiro), The German army in World War I, Oxford, Osprey, coll. « Men-at-arms » (no 419), , 48 p. (ISBN 978-1-78096-575-8, OCLC 793912815, lire en ligne), p. 9
  2. a b c d e et f Tucker, S. & Roberts, P. M. (2005). World War I: encyclopedia, Vol 1, ABC-CLIO, (ISBN 1851094202), p. 209

Voir aussi[modifier | modifier le code]