Groupement aéroporté — Wikipédia

Les groupements aéroportés ou GAP sont des unités militaires françaises à dominante parachutiste qui ont été créées au début de l'année 1947 au sein de la 25e DAP (25e division aéroportée).

Constitution en 1947-1948 [1][modifier | modifier le code]

En 1948, les 3 GAP stationnés respectivement à Philippeville (Algérie), Marrakech (Maroc) et Bayonne (France) comprennent chacun :

  • un régiment ou une demi brigade parachutiste formés de 2 ou 3 bataillons[2] ;
  • un régiment d'artillerie aéroporté ;
  • un centre d'entraînement au saut (CES) ;
  • une compagnie de transmission (CT) ;
  • une compagnie de quartier général (CQG) ;
  • une compagnie de combat ;
  • un groupe de transport (GT) ;
  • une compagnie de réparation du matériel (CLRM) ;
  • une section d'entretien des parachutes (SEP) ;
  • un groupe d'instruction (GEI) ;
  • une antenne médicale parachutiste (AP).

Initialement, l'infanterie parachutiste des GAP est constituée des bataillons suivants :

Il y eut également le projet de constituer un GAP colonial à partir de la demi brigade coloniale de commandos parachutistes stationnée en Bretagne[3] et dont la mission était de constituer les relèves pour l'outre mer (Indochine, Madagascar et Afrique-équatoriale française). Cette unité ne verra jamais le jour.

Les GAP, diminués à la suite des prélèvements de la guerre d'Indochine, disparaissent avec la 25e DAP à partir de (GAP 2 le , GAP 1 le et GAP 3 le ).

Les GAP d'Indochine[modifier | modifier le code]

Durant la guerre d'Indochine la notion de division aéroportée disparait et les unités parachutistes opèrent principalement en tant que bataillon, voire en tant que compagnie.
À partir de 1951, certaines opérations d'envergure nécessitent cependant le regroupement des bataillons en groupements aéroportés temporaires.
Malheureusement, la dotation en avion de transport du corps expéditionnaire ne permettra jamais le parachutage en une seule vague de l'ensemble d'un GAP.

Les GAP d'Indochine comprennent généralement :

  • un PC opérationnel,
  • une antenne chirurgicale,
  • des éléments du génie,
  • des éléments d'artillerie,
  • deux à trois bataillons parachutistes.

Les plus importants GAP, constitués pour des opérations aéroportées, sont :

Les GAP d'Algérie[modifier | modifier le code]

Depuis 1962[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Baltzer et Eric Micheletti, Insignes et brevets parachutistes de l'armée française : des origines à nos jours, Paris, Histoire & collections, , 192 p. (ISBN 978-2-913-90311-1 et 978-2-913-90331-9).
  • Collectif, Histoire des parachutistes français, Société de Production Littéraire, 1975.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. In Histoire des parachutistes français pages 110 à 116.
  2. Le nombre de bataillons présents dans les demi brigades fut fonction des affectations pour l'Indochine.
  3. In Histoire des parachutistes français pages 168.