Guy Chevrette — Wikipédia

Guy Chevrette
Illustration.
Fonctions
Chef de l'opposition officielle du Québec

(1 an, 8 mois et 28 jours)
Prédécesseur Pierre Marc Johnson
Successeur Jacques Parizeau
Ministre des Transports du Québec

(3 ans, 1 mois et 14 jours)
Prédécesseur Jacques Brassard
Successeur Yvon Marcoux
Ministre des Ressources naturelles du Québec

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Prédécesseur François Gendron
Successeur Jacques Brassard
Ministre des Affaires municipales du Québec

(1 an, 4 mois et 3 jours)
Prédécesseur Claude Ryan
Successeur Rémy Trudel
Ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec

(5 mois et 21 jours)
Prédécesseur Camille Laurin
Successeur Thérèse Lavoie-Roux
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(25 ans, 2 mois et 14 jours)
Élection 15 novembre 1976
Circonscription Joliette-Montcalm (1976-1981)
Joliette (1981-2002)
Prédécesseur Robert Quenneville
Successeur Sylvie Lespérance
Biographie
Date de naissance (84 ans)
Lieu de naissance Saint-Côme
Parti politique Parti québécois
Diplômé de Université de Sherbrooke
Profession Pédagogue

Guy Chevrette, né le à Saint-Côme, est un homme politique québécois. Figure importante au sein du Parti québécois durant les années 1980 et 1990, il dirige plusieurs ministères durant son passage à l'Assemblée nationale du Québec (de 1976 à 2002). Il occupe le poste de Chef de l'opposition officielle de 1987 à 1989[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Professeur et syndicaliste[modifier | modifier le code]

D'abord instituteur, il devient syndicaliste, est élu premier vice-président de la CSQ, puis, en 1976, député péquiste dans la circonscription de Joliette-Montcalm, puis de Joliette à partir de 1981, après redécoupage de la carte électorale.

Député et ministre[modifier | modifier le code]

Ancien membre de la commission Cliche, devenu chef de l'Opposition officielle après le départ de Pierre-Marc Johnson, Chevrette sera le leader du gouvernement sous Jacques Parizeau.

De 1982 à 1985, il est ministre dans le gouvernement péquiste de René Lévesque et Pierre-Marc Johnson, successivement au ministère du loisir, de la chasse et de la pêche, au ministère des affaires sociales et ministère de la santé et des services sociaux.

Lorsque le Parti québécois est réélu en 1994, il reprend les rênes de différents ministères : ministère d'État au développement des régions; ministère des affaires municipales et ministre responsable de la Réforme électorale; ministre responsable du développement des régions; ministre responsable des affaires autochtones; ministère des ressources naturelles; ministère des transports; ministre responsable de la Faune et des Parcs, entre autres.

Il démissionne de son poste de député de Joliette le . Il a servi à titre de député pendant 26 ans.

Après la politique[modifier | modifier le code]

Par la suite, il continue d'être représentant pour le Québec à divers postes. En , le premier ministre du Québec Bernard Landry le nomme représentant spécial du premier ministre dans le dossier de l'entente territoriale avec les autochtones Innus de la Côte-Nord. Il devient ensuite président de l'Association des centres locaux de développement du Québec (ACLDQ) en 2004.

Enfin, en mai 2005, il est président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec, jusqu'à la fin de 2010, avant d'atteindre ses 71 ans[2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Guy Chevrette - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  2. Michel Corbeil, Chevrette part, déçu et amer, Le Soleil (Québec), 11 juin 2010.

Liens externes[modifier | modifier le code]