Guy Fleury — Wikipédia

Guy Fleury, né le à Déville-lès-Rouen et mort le à Limésy[1], est un docteur ingénieur, professeur des universités et homme politique français. Il a été le premier président de l'Université du Havre et le premier à porter le titre d’administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers.

Carrière[modifier | modifier le code]

Milieu universitaire[modifier | modifier le code]

Guy Fleury est ingénieur de formation.

En 1984, il est nommé administrateur provisoire de l'Université du Havre tout juste créée, et en devient le premier Président en 1986[2]. En 1985, il est nommé président du jury de l’École supérieure d'ingénieurs en génie électrique (ESIGELEC) par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Il est cosignataire du diplôme et responsable de la qualité et de la conformité des sujets de concours à l'ESIGELEC[3].

En 1992, il est nommé membre de la Commission consultative nationale des instituts universitaires de technologie[4]

Militant en faveur de la pluridisciplinarité des universités, il a travaillé sur l'ouverture de l'offre académique à d'autres secteurs autres que le secteur industrialo-portuaire de la Pointe de Caux[5].

Engagements politiques[modifier | modifier le code]

En 1998, il est élu conseiller régional de Haute-Normandie[6] en charge de l’enseignement et de la recherche.

Membre du Parti socialiste, il s'oppose dans un premier temps à la nomination de Daniel Paul (Parti communiste français) comme représentant de la gauche, avant d'en devenir le colistier et conseiller lors des municipales de 2001[7].

Conservatoire national des arts et métiers[modifier | modifier le code]

En 1990, il est nommé directeur général du Conservatoire national des arts et métiers, fonction qu’il exercera jusqu'en 1998. En tant que directeur général, puis d’administrateur général, il a largement contribué au projet de modernisation et d'ouverture de l'établissement (ouverture à l'échelle européenne, développement d'un réseau décentralisé, élévation des niveaux de formation). L'une de ses créations les plus importantes a été la formation des ingénieurs par apprentissage préconisée par Bernard Decomps et conçue avec l'association Ingénieurs 2000[8].

Il est le fondateur des Cahiers d'histoire du CNAM[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Disparition de Guy Fleury, ancien président de l'université du Havre », sur Paris-Normandie (consulté le )
  3. « L'actu de l'ESIGELEC : Disparition de Guy FLEURY, ancien président du Jury de l’ESIGELEC », sur sites.esigelec.fr (consulté le )
  4. Arrêté du 4 juin 1992 relatif à la commission consultative nationale des instituts universitaires de technologie et aux commissions pédagogiques nationales (lire en ligne)
  5. « Disparition de Guy Fleury, ancien président de l'université du Havre », sur www.paris-normandie.fr (consulté le )
  6. « ELECTIONS RÉGIONALES 1998. RÉSULTATS. HAUTE-NORMANDIE », sur Libération.fr, (consulté le )
  7. Natalie Castetz, « Au Havre, une gauche divisée pour la mairie. Le PS de Seine-Maritime refuse d'offrir la tête de liste havraise au PCF. », sur Libération (consulté le )
  8. « Formation continue: le CNAM en pleine rénovation », sur Les Echos, (consulté le )
  9. Cf. Les cahiers d'histoire du CNAM, no 1, Conservatoire national des arts et métiers, Paris, 1992, p. 9-10.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]