Hédi Turki — Wikipédia

Hédi Turki
Portrait de Hédi Turki en 1980.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
Sidi Bou SaïdVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
الهادي التركيVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Fratrie
Parentèle
Rim Turki (nièce)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Hédi Turki (arabe : الهادي التركي), né le à Tunis et mort le à Sidi Bou Saïd[1], est un peintre, aquarelliste et dessinateur tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Hédi Turki naît dans le quartier de Halfaouine, au cœur de la médina de Tunis. Élève au lycée Carnot de Tunis, il abandonne ses études après la mort de son père en 1939[2].

Après la Seconde Guerre mondiale, il rejoint le courant artistique anti-colonialiste de l'École de Tunis[3].

Comme son frère, Zoubeir Turki et d'autres artistes de sa génération, il part à Paris pour recevoir une formation artistique. En 1956, il est l'élève du peintre Amerigo Bartoli à l'Académie des beaux-arts de Rome[4]. Turki suit des études d'art dans plusieurs pays :

Enseignement[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Hédi Turki est le frère aîné de Zoubeir Turki[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Hédi Turki est un artiste figuratif qui représente aussi bien des portraits que des nus ou des bouquets. Il peint ou dessine sur papier ou toile. Il a été influencé par l'expressionnisme abstrait, notamment celui de Jackson Pollock et Mark Tobey[5].

Hédi Turki est l'un des fondateurs de l'Union nationale des arts plastiques et graphiques tunisiens, ainsi que de l'Union des artistes plasticiens arabes (1970)[4].

En 1997, avec Frédéric Menguy et Michel Saint-Alban, il a illustré Christine de Mustapha Chelbi (Éditions Carrés d'art)[4].

En 2010, une exposition rétrospective, Voyage à travers la mémoire, présente à Tunis une centaine de dessins réalisés au feutre, lavis et gouache, entre 1965 et 2005[4].

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • 1976 : grand prix international d'art contemporain de Monte-Carlo (Monaco)[6]
  • 1983 : élu vice-président de l'Association internationale des arts plastiques pour la région arabe au congrès d'Espoo (Finlande)[4]
  • 2010 : prix du 7-Novembre pour la création artistique (Tunisie)[7]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Décès du grand peintre Hédi Turki », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  2. a et b Dorra Bouzid, École de Tunis : Yahia Turki, Pierre Boucherle, Ammar Farhat..., Tunis, Alif, , 175 p. (ISBN 9973-22-034-X), p. 141.
  3. « Décès du peintre Hédi Turki », sur realites.com.tn, (consulté le ).
  4. a b c d et e Ayda Labassi, « Hedi Turki : retour sur le parcours d'une figure emblématique de l'Art en Tunisie », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
  5. « Hédi Turki : de la figuration à l'abstraction », sur turess.com, (consulté le ).
  6. « Hédi Turki, ce grand peintre qui nous quitte », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  7. « Hédi Turki, lauréat du prix 7 novembre pour la création », sur turess.com, (consulté le ).
  8. « L'artiste Hédi Turki n'est plus », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Zoubeir Lasram, Hédi Turki : lumière et mouvement, Tunis, Caractère, , 250 p. (ISBN 9973-31-146-9).
  • Collectif, Témoignages des acteurs culturels pour la construction de l'État national depuis l'indépendance, Tunis, Fondation Temimi pour la recherche scientifique et l’information, .

Liens externes[modifier | modifier le code]