Héraclides — Wikipédia

Les Héraclides (en grec ancien Ἡρακλεῖδαι / Hêrakleĩdai) sont les soixante fils d'Héraclès, et par extension ses descendants qui conquirent le Péloponnèse. Au sens restreint, le terme désigne les fils d'Hyllos, fils du héros et de Déjanire. Parmi les autres Héraclides, on trouve les Thespiades, nés de l'union d'Héraclès avec les cinquante filles de Thespios.

Mythologie[modifier | modifier le code]

Héraclès s'était fait promettre le trône d'Argos, Sparte et Pylos par Zeus, mais Héra, qui le déteste, favorise Eurysthée, roi de Mycènes, qui usurpe le trône. Ses fils sont chassés à Athènes, où ils ont le soutien de la cité, qui repousse Eurysthée[1] — puis en Thessalie, où le roi Ægimios, dorien qu'Héraclès a aidé autrefois, les accueille.

Selon l'oracle de Delphes, les Héraclides ne peuvent regagner leur royaume qu'à la troisième génération ; l’invasion dorienne est ainsi présentée comme le « retour des Héraclides ». Plusieurs lignages grecs revendiquaient une ascendance héraclide.

Ainsi, les rois de Lydie prétendaient descendre d'Alcée, fils d'Héraclès et d'Omphale. Les rois de Sparte et les Spartiates dans leur ensemble disaient eux aussi descendre des Héraclides. Lors de la fête spartiate des Karneia était ainsi promené en cortège un radeau, symbole du passage par les Héraclides de l'isthme de Corinthe.

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Chambry 1967, p. 429 note 237, p. 434 note 346

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]