Hôpital Renée-Sabran — Wikipédia

Hôpital Renée-Sabran
Image illustrative de l’article Hôpital Renée-Sabran
Image illustrative de l’article Hôpital Renée-Sabran
Vue de l’hôpital
Présentation
Coordonnées 43° 02′ 15″ nord, 6° 08′ 18″ est
Pays Drapeau de la France France
Ville Hyères
Adresse Boulevard Edouard Herriot 83400 Giens - Hyères
Fondation 19e siècle
Site web https://www.chu-lyon.fr/hopital-renee-sabran
Affiliation Hospices Civils de Lyon
Services
Spécialité(s) Chirurgie orthopédique, médecine du vieillissement, rééducation, réadaptation, maladies respiratoires, imagerie médicale
(Voir situation sur carte : France)

L'hôpital Renée Sabran est un établissement de santé faisant partie des Hospices civils de Lyon[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Situé à Hyères sur la presqu'île de Giens, l’hôpital Renée-Sabran est construit de 1889 à 1892, sur un terrain de 30 hectares, acheté par Hermann Sabran et donné aux Hospices Civils de Lyon en 1888 quand sa fille Renée est décédée[2]. Il a initialement une fonction de sanatorium, qu'il perdra progressivement avec le recul de la tuberculose[3].

La création du sanatorium s'inscrit dans le contexte de la découverte de l'efficacité des traitements en milieu marin pour soigner la tuberculose, à la fin du XIXe siècle.

Du sanatorium à l'hôpital[modifier | modifier le code]

Le service médical du sanatorium est initialement confié au docteur Vidal[4],[3], qui gère aussi à partir de 1895 le sanatorium Alice-Fagniez à Hyères, fondé par l'académicien Gustave Fagniez[5].

L'établissement comporte alors trois pavillons d’hospitalisation (bâtiments Kermès, de gériatrie et administratif).

L’ouverture en 1931 du pavillon Cadgène et en 1936 du pavillon du Rhône porte sa capacité à plus de 600 places. La construction du pavillon Coty (de 1955 à 1958) permet l’ouverture de 161 lits supplémentaires.

Dépendent aussi administrativement de l’hôpital : la fondation Rouyer-Warnier à La Croix-Valmer et un patrimoine immobilier (maisons situées dans l’enceinte de l’hôpital et à l’extérieur) destiné aux logements du personnel en activité.

Description[modifier | modifier le code]

Pour assurer le traitement des malades, l’établissement dispose d’un plateau technique de qualité comportant un service de radiologie, un laboratoire de biologie ainsi qu’une pharmacie.

En 2019, l'hôpital Renée-Sabran compte 246 lits, dont 31 en médecine, 52 en chirurgie et 163 en moyen séjour[6].

Le bâtiment René-Coty (service de mucoviscidose) ferme en , le service étant alors intégralement transféré au pavillon du Cadgène.

L'hôpital est organisé ainsi :

  • pavillon Administration (direction, structure informatique, direction du personnel),
  • pavillon Rhône (radiologie, bloc opératoire, réadaptation cardiaque),
  • pavillon Kermes (réadaptation fonctionnelle),
  • pavillon Cadgène (mucoviscidose et réadaptation respiratoire),
  • pavillon Freesias (gériatrie court et long séjour).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Bouchet (dir.), René Mornex et Danielle Gimenez, Les Hospices civils de Lyon : Histoire de leurs hôpitaux, Lyon, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 2e éd., 208 p. (ISBN 2-84147-131-4).
  • Yves Billioud, Dr Léon Emile Vidal Les Hopitaux Marins Et Le Sanatorium René Sabran, (lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Hôpital Renée Sabran (région PACA) | Hospices Civils de Lyon », sur chu-lyon.fr (consulté le ).
  2. « Revue du mois », Revue du Lyonnais,‎ , p. 311 (lire en ligne)
  3. a et b « Inventaire régional »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur patrimages.maregionsud.fr (consulté le ).
  4. « Inauguration du Sanatorium Renée Sabran », sur archiv.org, (consulté le ).
  5. « La Lutte contre la tuberculose pulmonaire au point de vue sociologique et le sanatorium Alice-Fagniez à Hyères, Var », communication faite au Congrès international de Londres, 22-, 23 p., Œuvre de Villepinte.
  6. « Hospices Civils de Lyon Hôpital Renée Sabran (Hyères) – Fédération Hospitalière de France (FHF) », sur etablissements.fhf.fr (consulté le ).