Habib Ammar (1936) — Wikipédia

Habib Ammar
الحبيب عمار
Illustration.
Fonctions
Ministre d'État
Ministre tunisien de l'Intérieur

(1 an)
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Hédi Baccouche
Gouvernement Baccouche I et II
Prédécesseur Zine el-Abidine Ben Ali
Successeur Chédli Neffati
Biographie
Date de naissance (87 ans)
Lieu de naissance Sousse, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique PSD (avant 1988)
RCD (1988-2011)
Diplômé de École spéciale militaire de Saint-Cyr
Profession Militaire

Habib Ammar (arabe : الحبيب عمار), né le à Sousse[1], est un général, diplomate et homme politique tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Camarade de promotion de Zine el-Abidine Ben Ali à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1956, il parachève sa formation militaire aux États-Unis (1969-1970) et en Italie (1974-1977) avant de monter en grade et d'occuper plusieurs postes dans la hiérarchie militaire[1]. Il est successivement attaché militaire à l'ambassade de Tunisie au Maroc, en 1983, puis commandant de la garde nationale, de janvier 1984 à novembre 1987[1], alors qu'il porte le grade de colonel.

Au lendemain de l'accession de Ben Ali à la magistrature suprême, le , Ammar est nommé ministre de l'Intérieur puis ministre d'État chargé de l'Intérieur[1]. Il quitte le gouvernement en novembre 1988 pour un poste d'ambassadeur en Autriche[1]. Le , il se voit confier le poste de ministre des Communications qu'il garde jusqu'au [1].

En 1999, le président Ben Ali fait appel à lui pour succéder à Abdelhamid Escheikh, décédé des suites d'une longue maladie, à la tête du comité d'organisation des Jeux méditerranéens de Tunis organisés en 2001[1]. Il est ensuite nommé à la tête de la commission nationale chargée de préparer la seconde phase du Sommet mondial sur la société de l'information organisée à Tunis en 2005[1].

Décorations[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Parcours d’un soldat : entre le devoir et l’espoir, Tunis, Simpact, , 198 p. (ISBN 9789973360922)[4]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Ridha Kéfi, « Habib Ammar », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  2. « Ordre de la République », Journal officiel de la République tunisienne, no 64,‎ , p. 1707 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. « Ordre du 7-Novembre », Journal officiel de la République tunisienne, no 4,‎ , p. 90 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  4. « Le Général Habib Ammar livre son témoignage sur la nuit du 7 novembre 1987 : bonnes feuilles », sur leaders.com.tn, (consulté le ).