Hassan Aboud — Wikipédia

Hassan Aboud
Hassan Aboud
Hassan Aboud, le 22 novembre 2013.

Surnom Abou Abdullah al-Hamaoui
Naissance
Près de Hama (Syrie)
Décès (à 36 ans)
Près d'Idleb (Syrie)
Origine Syrien
Allégeance Ahrar al-Cham (2012-2014)
Front islamique (2013-2014)
Commandement Chef d'Ahrar al-Cham
Chef politique du Front islamique
Conflits Guerre civile syrienne

Hassan Aboud (en arabe : حسان عبود), dit Abou Abdullah al-Hamaoui (en arabe : أبو عبد الله الحموي), né en 1978 près de Hama et mort le près d'Idleb, est chef rebelle de la guerre civile syrienne. Il est le fondateur du groupe salafiste Ahrar al-Cham.

Biographie[modifier | modifier le code]

Avant la guerre civile syrienne, Hassan Aboud est détenu dans la prison de Saidnaya[1]. Il est libéré en 2011, en même temps que Zahran Allouche et Ahmed Abou Issa, par le régime syrien qui cherche alors à « djihadiser » la révolution syrienne[1]. En , Hassan Aboud fonde le groupe rebelle salafiste Ahrar al-Cham, dont il devient le chef[1],[2].

Le , plusieurs groupes rebelles islamistes, dont Ahrar al-Cham, forment une alliance appelée le Front islamique[3]. Hassan Aboud en est désigné comme le chef politique[3].

Hassan Aboud est tué le , lors d'un attentat commis dans la cave d'une maison contre une réunion clandestine d'une cinquantaine de chefs religieux et militaires d'Ahrar al-Cham[4]. L'explosion cause la mort de 47 personnes, soit tous les participants de la réunion[4],[2],[5]. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), la bombe a été placée dans le couloir menant à la salle et les chefs ont été tués soit par des éclats, soit par étouffement[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Ignace Leverrier, « Syrie. Les vrais ennemis de Bachar al-Assad, pas les « amis de Sadnaya », mais les révolutionnaires et les démocrates », Un œil sur la Syrie,
  2. a b et c AFP, « Syrie: nouvelle direction après la mort des chefs d'un groupe rebelle »,
  3. a et b Hassane Zerrouky, « En Syrie, sept groupes armés constituent un Front islamique », L'Humanité,
  4. a et b Le Monde avec AFP et Reuters, « Un groupe rebelle islamiste syrien décimé par un attentat »,
  5. Ignace Dalle et Wladimir Glasman, Le cauchemar syrien, p. 117

Bibliographie[modifier | modifier le code]