Hector de Soubeyran de Saint-Prix — Wikipédia

Hector de Soubeyran de Saint-Prix
Fonction
Membre du Conseil des Cinq-Cents
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
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Hector de Soubeyran de Saint-Prix surnommé "Le Soub" et né le à Saint-Péray, mort le , est un homme de loi et un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est fils de Claude, conseiller du roi, avocat, bailli d'épée et juge général du comté de Crussol, et de Catherine Vincens de Mazade[1], il appartient à une ancienne famille du Haut-Vivarais[2].

Administrateur du département de l'Ardèche du à , il est élu, le député de son département à l'Assemblée législative, le 3e sur 7 avec 189 voix sur 340 votants.

Le , il est élu à la Convention nationale, le 2e sur 7 avec 314 voix sur 386 votants, et siège parmi les modérés. Lors du procès de Louis XVI, il vote « la mort avec sursis jusqu'à la paix », l'appel au peuple et le sursis.

Proche des Girondins, il fait partie des « 73 » à signer la pétition qui proteste contre les journées du 31 mai et du 2 juin 1793. Décrété d'arrestation le 3 octobre, il passe plusieurs mois en détention. Libéré sous la Convention thermidorienne, il est réintégré à la Convention le 18 frimaire an III ().

Le 23 vendémiaire an IV (), il est élu député au conseil des Cinq-Cents dans la Haute-Loire et en Ardèche, où il obtient 180 voix sur 218 votants ; il opte pour son département d'origine. Lors du renouvellement du 24 germinal an VI (), il est une réélu. À l'assemblée, il intervient sur l'attentat Rastatt et dénonce l'activisme royaliste en Ardèche.

En 1800, il est nommé juge au tribunal civil de Privas, fonctions qu'il conserve sous les Cent-Jours. Sous la Seconde Restauration, la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides le contraint à s'exiler en Belgique. Grâce à l'intervention de ses enfants, le , qui font valoir ses votes en faveur de l'appel au peuple et du sursis, il se voit accorder la remise pleine et entière de sa peine le . De retour en France, il demande en vain, le , une pension de retraite correspondant à ses anciennes fonctions de juge.

Descendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Louis Bergeron, Guy Chaussinand-Nogaret, Alain Maureau, Germaine Peyron-Montagnon, André Palluel-Guillard, Grands notables du Premier Empire: notices de biographie sociale, Centre national de la recherche scientifique, 1978, vol. 1, p. 109.
  2. Edna Hindie Lemay, Mona Ozouf, Dictionnaire des législateurs 1791-1792, Centre international d'étude du XVIIIe siècle, 2007, vol. 2, 821 pages, p. 698.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Adolphe Robert, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Bourloton, 1889, tome 5, p. 216
  • Humbert de Soubeyran de Saint Prix, Hector de Soubeyran de Saint-Prix, depute de l'Ardèche a la convention nationale, Dumont, 1904, 46 pages

Liens externes[modifier | modifier le code]