Henk Chin A Sen — Wikipédia

Henk Chin A Sen
Illustration.
Henk Chin A Sen à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol, le 17 mars 1983
Fonctions
Président de la République du Suriname

(1 an, 5 mois et 20 jours)
Premier ministre Lui-même
Prédécesseur Johan Ferrier
Desi Bouterse (président du Conseil militaire)
Successeur Desi Bouterse (président du Conseil militaire)
Fred Ramdat Misier
Premier ministre du Suriname

(1 an, 10 mois et 20 jours)
Président Johan Ferrier
Desi Bouterse (président du Conseil militaire)
Lui-même
Prédécesseur Henck Arron
Successeur Henri N. Neijhorst
Biographie
Nom de naissance Hendrick Rudolf Chin A Sen
Date de naissance
Lieu de naissance Paramaribo
(Guyane néerlandaise)
Date de décès (à 65 ans)
Lieu de décès Paramaribo (Suriname)
Nationalité Surinamaise
Parti politique Parti démocratique national
Profession Médecin interne

Henk Chin A Sen
Premiers ministres du Suriname
Présidents de la République du Suriname

Hendrick Rudolf (Henk) Chin A Sen (né le à Albina - mort le à Paramaribo) est un homme d'État surinamais. Il est Premier ministre du au et cumule en outre le poste de président de la République à partir du .

Biographie[modifier | modifier le code]

Chin A Sen naît à Albina, le . Il étudie la médecine à l'École de médecine de Paramaribo et obtient son diplôme en 1959. De 1959 à 1961, il commence une pratique générale, puis part aux Pays-Bas pour se spécialiser interniste. À son retour au Suriname, il travaille à l'hôpital Sint Vincentius de Paramaribo et rejoint ensuite le Parti nationaliste républicain (PNR), parti qui revendiquait l'indépendance du Suriname, même s'il n'était pas très actif.

Le , après le coup d'État des sergents qui a amené Dési Bouterse et son conseil militaire au pouvoir, Chin A Sen est nommé Premier ministre du Suriname[1]. La nomination de Chin A Sen, non actif sur le plan politique, est une surprise. Chin A Sen forme un cabinet de gauche qui comprend également deux membres du Conseil militaire national (NMR). Le , après la démission du président Johan Ferrier, Chin A Sen devient également président. Toutefois, Bouterse et Chin A Sen se sont vite disputés. Bouterse recherchait une société à base socialiste et révolutionnaire dans laquelle la NMR tirerait les ficelles à l'arrière-plan, tandis que Chin A Sen cherchait à rétablir la démocratie.

Le , Chin A Sen est renvoyé par Bouterse et s'exile d'abord à Pittsburgh aux États-Unis, puis aux Pays-Bas[1],[2]. Aux Pays-Bas, après les meurtres de , Chin A Sen est choisi comme président du Conseil de libération du Suriname. Le Conseil s'oppose au règne de Bouterse et de ses partisans, mais ça ne constitue pas un succès. Chin A Sen est plus tard en relation avec Ronnie Brunswijk et son Jungle Commando, qui mènent une lutte armée contre Bouterse[3].

Un attentat à Rijswijk en 1985, dans lequel trois personnes sont mortes lors d'une réunion du Conseil de la libération, a probablement été dirigé contre Chin A Sen[4]. Il n'était cependant pas présent à ce moment.

En 1995, Chin A Sen est retourné à Paramaribo, où il a repris son travail d'interniste. Il est décédé à Paramaribo, à l'âge de 65 ans. 

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (nl) Digibron, « Chin A Sen onder druk afgetreden », sur digibron.nl, (consulté le )
  2. (nl) DBNL, « Willem Oltmans, Willem Oltmans in gesprek met Desi Bouterse », sur DBNL, (consulté le )
  3. (nl) « De geschiedvervalsing over de PL…. en nu de waarheid », sur nickerie.net, (consulté le )
  4. (es) ABC Madrid, « Puntos de interés », sur abc.es, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]