Hennequin — Wikipédia

Hennequin est un nom propre en français.

Frédéric Godefroy fait dériver Hennequin de hellequin designant une troupe de feux-follets, de génies fantasques, plutôt malfaisants que favorables[1]. En Picardie, pour Jean-Baptiste Jouancoux, le nom dérive de Henne qui signifie hanneton, hennequin est un diminutif de henne et signifie petit hanneton[2]. En Wallonie, Jean Germain et Jules Herbillon font dériver ce nom de la racine hen- qui a donné une famille importante d'anthroponymes en Hen(n) (Henard, Henault, Henet, Henin, Hennens, Henon, Henot, Henusse, Henneton, Henvard, Henuset et leurs dérivés) ou de henk- (Hencart, Hennecart, Henckaerts, Henniquiau, Henquet, Hencquin, Hennequin, Henquignaux, Henquinet et leurs dérivés)[3]. Armand Boileau fait dériver le nom Hennequin de Henne à partir du germanique Hendrick[4], Jules Guiffrey de Hans dans son article sur Hennequin de Bruges.

Hennequin peut faire référence à :

Patronyme[modifier | modifier le code]

Hennequin est un nom de famille notamment porté par :

Toponyme[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Godefroy, « Hellequin », dans Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, t. 4, Paris, édition de F. Vieweg, , p. 448}
  2. Jean-Baptiste Jouancoux et Devauchelle, « Hainnetonnière », dans Études pour sevir à un glossaire étymologique du patois Picard, t. 2 G - M, Amiens, Imprimerie de T. Jeunet, (lire en ligne), p. 52
  3. Jean Germain et Jules Herbillon, « Hen-, Henk- », dans Dictionnaire des noms de famille en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, éditions Racine, (ISBN 978-2-87386-506-1, lire en ligne), p. 519-521
  4. Armand Boileau, « hen », dans Toponymie dialectale germano-romane du nord-est de la province de Liège : Analyse lexicologique et grammaticale comparative, Paris, Société d'édition Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et de Lettres de l'Université de Liège » (no CLXXXVIII), (lire en ligne), p. 58