Henri Bergé (écrivain) — Wikipédia

Henri Joseph Napoléon Bergé, né Henri Masson à Bruxelles le et mort à Schaerbeek le , est un homme politique, savant et écrivain belge d'expression francophone.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Henri Bergé qui s'est d'abord appelé Henri Masson du nom de sa mère, fut légitimé et reconnu par son père[1] le lors de son mariage à l'article de la mort avec sa mère.

Son ancêtre Nicolas-Joseph Bergé, ingénieur et architecte, fut anobli par l'empereur Joseph II. Il est le grand-père de l'historien et généalogiste Marcel Bergé.

Vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Il fut membre de la Chambre des Représentants, échevin de Schaerbeek, professeur de chimie et de bactériologie à l'ULB, recteur et personnalité importante du libéralisme bruxellois de la fin du XIXe siècle.

Adhésions philosophiques[modifier | modifier le code]

Henri Bergé cofonda Le Libre Examen, La Libre Pensée et la Ligue de l'Enseignement.

L'écrivain et homme politique fut également grand maître du Grand Orient de Belgique, obédience nationale créée en 1833.

Hommage[modifier | modifier le code]

La commune de Schaerbeek a dénommé une de ses artères Rue Henri Bergé.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sa famille était issue de Jean-Baptiste Bergé, ingénieur hydraulicien et architecte du prince de Ligne à Beloeil dont le fils Nicolas-Joseph Bergé, également ingénieur et architecte, servit l'empereur Joseph II qui le surnomma "le remède à la sottise des autres" et l'anoblit en 1781. Toutefois, malgré cet anoblissement, la famille Bergé n'a jamais demandé son intégration à la noblesse belge.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]