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DeutschHenri Froidevaux — Wikipédia
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Henri Froidevaux est un historien et géographe français né Henri Léon Marie Froidevaux à Paris 1er le , et mort à Versailles le [1]. Il est directeur de la Bibliothèque de la Société de géographie dès 1901 et l'auteur de nombreux ouvrages sur les colonies françaises, en particulier la Guyane, Madagascar et Pondichéry.
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance[modifier | modifier le code]
Henri Léon Marie Froidevaux est né le [2], orphelin, fut élevé à Paris par son grand-père Léon-Louis Buron.
Formation et vie professionnelle[modifier | modifier le code]
Il est licencié de lettres en 1884[2], puis en droit en 1886[2], puis agrégé d'histoire et géographie en 1888[2]. Il devient docteur ès lettres en 1892 avec un thèse sur le Moyen-Congo[2].
Enseignement[modifier | modifier le code]
Il enseigne au lycée de Vendôme de 1890 à 1895[2]. Il occupe la chaire d'histoire moderne et contemporaine à l'Institut catholique de Paris, pendant 34 ans et sera son doyen[3]. Il est professeur au Collège de France[3].
Institutionnel[modifier | modifier le code]
Il devient spécialiste de l'outre-mer : il est secrétaire du Bureau de renseignements scientifiques[2],[4], et de 1898 à 1904, secrétaire de l' Office colonial[3],[5]. En 1900, il devient archiviste bibliothécaire, puis à partir de 1901, directeur de la bibliothèque de la Société de géographie 1901[3],[2].
Il est Gouverneur de l'Inde française[3]. Il est membre de la Ligue de la patrie française[réf. nécessaire]. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1913[2].
Écrivain[modifier | modifier le code]
Il est secrétaire général de la Société des américanistes[3].
Il est secrétaire de la rédaction des Questions diplomatiques et coloniales de la fondation jusqu'à la fin de 1899[2].
Il remplace Robert de Caix en 1919 en tant que rédacteur en chef de la revue l'Asie française jusqu'à la disparition de la revue en 1940[6].
Publications[modifier | modifier le code]
- Les Études d'Histoire Coloniale en France et dans les Pays de Colonisation Française. Honoré Champion, Émile Larose, Paris. Libraires de la Société de l'Histoire des Colonies Françaises. 1913
- Note sur le voyageur guyanais Pierre Barrère, Paris, impr. Nationale, (lire en ligne)
Distinctions et récompenses[modifier | modifier le code]
Distinctions[modifier | modifier le code]
Chevalier de la Légion d'honneur, 11 janvier 1913[2]
Prix[modifier | modifier le code]
- Prix Montyon de 1919, La grande route de l’ancien monde[7]
- Prix Audiffred de l'Académie des Sciences Morales et Politiques, L'Œuvre scolaire de la France aux Colonies[2]
- Prix Jonnard de la Société de Géographie, pour ses travaux sur l'histoire de la Géographie de la Guyane Française et de Madagascar[2].
- Médaille d'or de collaborateur en tant que membre du comité chargé d'assurer la participation du Ministère des Colonies à l'Exposition Universelle de 1900[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Archives de Paris en ligne, acte n°1917 du 3/11/1863, avec mention marginale de décès, vue 21
- « Henri Froidevaux - Base Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « FROIDEVAUX Henri – Académie des sciences dʼoutre-mer » (consulté le ).
- Associé à la chaire de géographie coloniale de la Sorbonne.
- Près la Faculté des lettres de Paris
- Julie d’Andurain, « Dictionnaire des orientalistes, Bulletin du Comité de l’Asie française (1901-1940) », sur dictionnairedesorientalistes.ehess.fr (consulté le ).
- « Henri FROIDEVAUX - Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la vie publique :
