Hippolyte Magloire Bisson — Wikipédia

Hippolyte Magloire Bisson
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 31 ans)
AstypaléeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Enseigne de vaisseau de 1re classe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Hyppolite Magloire Bisson, né le [N 1] à Guéméné et mort le à Stampalia (Astypaléa) en Grèce est un enseigne de vaisseau français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Attaque du Panayotis, acte héroïque de Bisson, vers 1838

Il navigue au long cours à partir de 1809 et devient aspirant en 1815. Il sert alors aux Antilles puis à Terre-Neuve (1816-1817), dans l'océan Indien, au Sénégal et en Guyane (1818-1819) avant d'être chargé en 1819 de ramener le négrier Joséphine à Saint-Louis, après sa capture[1].

Il est nommé enseigne de vaisseau en 1821[2] puis second de la Daphné en 1825. Il fait alors de nombreuses croisières contre les pirates qui ravagent l'archipel grec.

Le , au cours de la guerre d'indépendance grecque, il est chargé d'armer avec 14 hommes d'équipage et de commander le Panayotis, (ou Panayoti[3]) un brick pris à des pirates grecs par la flotte de l'amiral de Rigny. Séparé du reste de la flotte, alors qu'il est mouillé dans le port de Stampalia, il est attaqué par deux misticks[4] (ou Tartanes selon les sources[5]) pirates portant 140 hommes ; gravement blessé, il se saborde en faisant sauter son navire plutôt que de se rendre (). Une pension fut décernée à sa sœur, à titre de récompense nationale.

Jules Verne mentionne tous ces événements dans son roman L'Archipel en feu (chapitre XIV)[1].

Hommages[modifier | modifier le code]

Une stèle commémore l'évènement dans un des ports d'Astypaléa[6].

En Bretagne, au moins trois rues portent son nom (Hippolyte Bisson)[7] ainsi que la rue Bisson à Paris

Colonne érigée en l'honneur d'Hyppolite Bisson, enfant du pays, à Guémené-sur-Scorff.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La date du 3 février 1796 est parfois mentionnée

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 1 : A-E, éditions Paganel, 2019, p. 111
  2. Gaston de Raimes, Marins de France, Paris, Alphonse Lemerre, environ 1880, 382 p., p. 346
  3. Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours. Tome 1 (1671-1870), Paris, JMR, , 527 p., p. 340
  4. Michèle Battesti, La Marine au XIXesiècle, Paris, Édition du May, , 117 p. (ISBN 2-906450-90-1), p. 23
  5. Albert Sebille, Histoire de la Marine, Paris, L'illustration, , 605 p., p. 270
  6. Notice sur le site de l'ambassade de France en Grèce
  7. d'après Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, 1997

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, 1997, notice de Paul Coat.
  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 51
  • Gaston de Raimes, Marins de France, Paris, Alphonse Lemerre, environ 1880, 382 p., p. 346
  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours. Tome 1 (1671-1870), Paris, JMR, décembre 2005, 527 p., p. 340
  • Michèle Battesti, La Marine au XIXe siècle, Paris, Edition du May, avril 1993, 117 p. (ISBN 2-906450-90-1), p. 23
  • Albert Sebille, Histoire de la Marine, Paris, L'illustration, 1934, 605 p., p. 270

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]